Flashback camping (3/3)

Water, water wash
De l'eau, de l'eau pour se laver
Water wash over me, cool me down
L'eau me recouvre, me refroidit
Cool me down
Me refroidit
Water, water leave
De l'eau, l'eau sort

(...)

Wear me down
M'épuiser

Drown me in the water
Noyez-moi dans l'eau
Drown me in the sea
Noyez-moi dans la mer
Lose me in the dark
Perdez-moi dans l'obscurité
Drag me to the deep
Entraînez-moi dans les profondeurs

©️LeaABY

PARTIE TROIS

     Il nous reste plus que deux jours avec les gars avant de revenir en Bretagne. Nous décidons alors d'aller manger une pizza ce soir sur la plage, rien que tous les cinq. Une fois les pizzas en main, nous filons nous poser sur le sable.

— Les vagues sont énormes ! fait remarquer Chris, visiblement excité à l'idée d'aller se baigner après le repas.

— Mange d'abord et après on verra si t'es assez sage pour aller te baigner, j'embête le blond comme à mon habitude.

Chris me fait un fuck tandis qu'il met de la musique avec son enceinte. Nous profitons alors du début du coucher de soleil tout en savourant nos pizzas respectives. Étant intéressé par celle végétarienne de Léo, je lui demande :

— Je peux goûter la tienne ?

Ayant l'air surpris que je lui adresse la parole, il se contente de hausser les épaules et de répondre :

— Oui, bien sûr. Goûter ou un gros bout ?

— Juste goûter, ça ira. Tu veux un bout de la mienne ?

— Oui, je veux bien.

Remarquant à ce moment-là qu'il est le seul à manger avec des couverts, Léo s'occupe de couper des bouts de pizza. Qui mange une pizza avec des couverts, et en plus sur la plage ? Léo, vraisemblablement. Je me moque légèrement de lui sur son découpage chirurgical. Même cette action pourtant basique, c'est chiant avec lui. Perso, je me serais contenté de déchirer un bout avec mes doigts. Je remercie, cependant sans commentaire, Léo et goûte sa pizza, plutôt bonne, mais pas autant que la mienne.

Au même moment, mon téléphone vibre pour m'annoncer que j'ai reçu un SMS. Un sourire discret apparaît sur mon visage en remarquant qu'il s'agit de Tristan.

Tristan à Valentin
20h49 Alors, quoi de prévu ce soir ? :D

Valentin à Tristan
20h51 Pizza sur la plage puis baignade. Et toi ?

Tristan à Valentin
20h52 Boîte avec les gars
20h56 C'est pas très prudent de se baigner quand la plage n'est plus surveillée ;)

Valentin à Tristan
21h03 Ça va chasser du mâle ce soir ;) Profite bien !
21h07 Oui, Papa, je ferai attention !

Je sais même pas pourquoi j'ai écrit l'avant dernier message. En fait, si, je fais genre que je m'en fous, alors que ça me ferait vraiment chier s'il rencontrait quelqu'un d'autre ce soir et qu'il se passait quelque chose. On a pas de mots sur ce qu'on est avec Tristan, mais j'ose espérer, que pour cette semaine, on est exclusifs. Peut-être que je suis trop fleur bleue sur ce coup, mais j'ai quand même envie de me sentir plus qu'un simple corps d'un soir.

Tristan à Valentin
21h03 Ça se voit que tu m'as bien cerné ! x) Profite bien aussi !

Je range ensuite mon téléphone et les gars et moi faisons une petite pause avant d'aller nous baigner. Bien que les vagues paraissent grandes, elles ne sont pas du tout fortes. En plus, l'eau est super bonne - surtout comparée à la Bretagne, on va pas se mentir là-dessus... - alors il est très facile de rentrer dedans.

— Tu fous quoi ? questionne Caleb à l'intention de Léo qui s'éloigne légèrement de nous.

— Quelques brasses, c'est tout.

Ayant envie également de nager, je commence à rejoindre Léo. Cependant, plus je me dirige vers lui, plus il s'éloigne. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi. Je ne comprends toujours pas quand Estéban a l'air de hurler :

— Les gars, revenez !

Face à son affolement, je me contente de lui préciser en parlant fort pour qu'il m'entende :

— Je vais juste rejoindre Léo.

Cependant, Estéban hurle à nouveau, ayant l'air sincèrement affolé :

— Revenez, bordel !

Les sourcils froncés, je décide alors de le rejoindre. Et c'est là que je réalise qu'il y a effectivement un problème : je n'arrive pas à avancer. J'ai beau nager, je n'ai pas l'impression de me rapprocher du sable. Et je n'ai pas le temps de réfléchir que je me prends un rouleau puis deux qui m'empêchent de respirer. Le sable me râpe la peau et je peine à remonter à la surface. À un moment, je sens un bras m'agripper et constate qu'il s'agit de Caleb. Pourquoi est-ce qu'il essaye de m'attraper même ? Sa présence ne dure cependant pas longtemps, car, en à peine quelques secondes, je suis de nouveau seul dans l'eau, complètement seul.

Je crois que c'est là que je comprends que quelque chose cloche vraiment, sans que je ne sache vraiment quoi. J'entends de nouveau des cris, dont je ne sais même plus à qui ils appartiennent tant il se passe de choses en même temps. Je crois que cette fois quelqu'un crie à l'intention de Léo Léo :

— Léo, reviens !

🎼Water - Jack Garatt🎼

Rapidement, je regarde derrière moi et aperçois Léo à, ce qu'il me semble, quelques mètres de moi. Il a l'air paniqué tandis que je suis assez calme, ne percutant pas entièrement ce qu'il se passe. Je me prends un autre rouleau et, une fois à la surface, je prends une décision : je vais vers Léo. C'est ce qu'il me paraît le plus adéquat en vue de la terreur que j'ai devinée plus tôt sur son visage. Autant, je n'arrivais pas à revenir, autant j'arrive à reculer. Parfois, je me prends un rouleau mais avance tout de même. Je finis par arriver à sa hauteur et ses traits de visage confirment ce que j'y avais déjà vu : de la terreur.

Je lui prends alors la main et la serre du plus fort que je puisse. Même si là où nous sommes il n'y a plus de vagues, je ne veux pas qu'on soit séparés. La seule chose que je trouve à dire est :

— Je suis là, ça va aller.

Cependant, ma présence n'a pas l'air de le rassurer, car Léo m'engueule :

— Mais t'es con, ma parole, c'est pas possible, t'es vraiment con !

Il semble vraiment en colère tandis que je n'y comprends plus rien. De toute manière, je ne suis pas sûr de comprendre quelque chose depuis que nous nous sommes baignés.

— Mais pourquoi t'es venu ? ! Tu veux crever à deux ?

Je prends alors conscience de la raison de sa terreur : il a peur de mourir. Ne voyant pas pourquoi il part dans de tel délire, je le rassure maladroitement :

— On va pas crever, c'est rien. Il faut attendre que les vagues partent et ça va être bon.

— C'est pas bon du tout, on est tous seuls dans l'eau, il n'y a plus de surveillance, on a été pris dans une baïne, on est tous les deux, il commence à faire froid, il-

J'interromps Léo dans son élan de folie en posant mon autre main libre sur sa bouche. Il écarquille les yeux tandis que je lui dis :

— Ça va aller, Léo. Regarde, ici on risque plus rien, il n'y a plus de vagues, tout va bien et regarde, on va faire des gestes aux gars pour qu'ils nous voient et ils vont venir. OK ?

Léo hoche la tête tandis que des larmes commencent à couler le long de ses joues.

— Je veux pas mourir.

Mon ventre se contracte immédiatement, mais je n'arrive pas à croire ce qu'il dit alors je lui dis :

— On va pas mourir, Léo, je te le promets.

Le châtain se contente de serrer davantage ma main tandis que je regarde la plage. Bordel ce qu'elle est loin maintenant. Je ne distingue plus aucune serviette sur la plage et les humains ressemblent tous à des bâtons au loin. Ok, on est peut-être un peu dans la merde. Voulant faire des signes aux gars, je commence à défaire ma main de Léo mais il la resserre, toujours aussi paniqué. Je lève alors seulement un bras et au bout d'une dizaine de secondes, je remarque du mouvement de l'autre côté.

Je rassure de nouveau Léo :

— Tu vois, ils savent que nous sommes là. Ils vont nous aider.

J'y crois vraiment tandis que le garçon à mes côtés recommence à pleurer. Mais cette fois-ci, il pleure différemment. Il fait plus de bruits, il est même parcouru de spasmes et pousse des petits cris. Ayant déjà entendu parler des crises d'angoisse, je crois en reconnaître une chez Léo. J'essaye de me rappeler ce que j'ai pu en lire, notamment sur ce qu'il faut faire dans ces moments-là.

Je me tourne alors vers lui et trouve sûrement le truc le plus débile que quelqu'un puisse dire à quelqu'un qui panique :

— Pleure pas, ça va te fatiguer et il faut que tu gardes un maximum de force.

Les spasmes de Léo redoublent alors d'intensité, tandis que je lui demande :

— C'est la première fois que ça t'arrive ?

Entre deux sanglots, il balbutie :

— No-non, ça, ça fait quelques fois.

— Et qu'est-ce que tu fais dans ces moments-là ?

— Je, je sais pas.

— Tu veux que je te prenne dans mes bras ?

— Je sais pas, il répète comme ailleurs.

Je le prends alors dans mes bras, espérant que mes gestes soient plus utiles et moins maladroits que mes paroles. Au début, j'ai l'impression de tenir un corps inerte contre moi tant Léo ne régit pas. Finalement, il finit par m'encercler les hanches tandis que mes bras encerclent ses épaules. Contre tout attente, même à moi, ça me fait du bien notamment car ça me réchauffe un peu. Parce que c'est vrai qu'il commence à faire froid. Je tente alors de reparler :

— Je te jure que ça va aller, Léo. Tu sais il y a plein de reportages sur des noyades et de préventions pendant l'été. Et je peux dire qu'on est en bonne position. Parce que là, on se ne noie pas, et puis on est tous les deux, et puis on est pas blessés, en plus on est l'abri des vagues. Et le plus important : on a une superbe pizza dans le bide qui va nous fournir plein d'énergie.

Un petit rire, rapidement coupé par un sanglot, s'échappe de la bouche de Léo et je décide de continuer de lui parler de plein de conneries.

— Quand j'étais petit et que je connaissais toujours pas ma droite et ma gauche, j'ai voulu sauter sans mes bouées d'enfant. Sauf que j'ai sauté du mauvais côté alors le maître-nageur a dû venir. Enfin, ça c'est la version de ma mère. Mon père dit que c'est lui qui m'a sauvé. Aussi, une fois...

Au fur et à mesure que je parle, je sens ses sanglots et spasmes diminuer. On se retrouve alors à vraiment se faire un câlin et c'est assez étrange de se retrouver dans cette position avec lui. Qui aurait cru que Léo Le Guen et, moi, Valentin Armez, se feraient un jour un câlin ? Je veux dire, ça a commencé plutôt chaotiquement entre nous deux. On se piffrait pas en primaire, jusqu'à ce qu'on soit dans la même bande de potes vers fin primaire et jusqu'à maintenant. Cependant, on a jamais été proches parce qu'on est trop différents.

Pourtant, à ce moment précis, nous sommes si semblables : deux humains tout à fait égaux face à une même difficulté.

Nous sommes toujours collés l'un à l'autre et, malgré cette chaleur corporelle censée nous réchauffer mutuellement, je commence à avoir la chair de poule. C'est vrai que ça commence à être long, là, quand même. Le soleil est de plus en plus bas et je n'ai aucune idée du temps qui s'écoule. J'ai pourtant l'impression que ça fait des heures que je suis ici. J'en ai marre, je veux sortir !

Je tente, cependant, de ne pas montrer ma nervosité alors que le silence nous gagne. Léo est le premier à le rompre :

— C'est long.

Ne sachant pas trop que dire, je souffle un vieux « ouais ». Et le temps passe, encore et encore. Et, plus le soleil descend plus le froid m'engourdit encore un peu plus et moins je suis connecté à mon corps. Même ma tête semble me quitter. Je constate également que ma respiration faiblit et que de légers tremblements incontrôlés m'envahissent. Sans un mot, Léo se contente de frictionner mes bras. Je soupire un faible « merci », tout en tentant de contrôler mes tremblements. C'est si long... Si long que je lutte pour que mes paupières ne se ferment pas.

Le bruit d'hélices réveille aussitôt mon corps tout comme Léo, qui se détache immédiatement de moi. J'ironise alors, les dents qui claquent :

— On va avoir le droit à un vol en hélico', si c'est pas royal ça.

J'avoue qu'à partir de l'arrivée de l'hélicoptère, je laisse mon corps prendre le dessus. J'ai vraiment froid et je n'ai plus de force. Je me laisse alors aller et perds conscience de tout ce qui m'entoure. Je sens juste la main de Léo de temps en temps contre la mienne. Je me permets même une petite sieste...

Il est deux heures passées du matin quand Léo et moi sommes autorisés à quitter l'hôpital. Les parents d'Estéban sont venus nous chercher pour l'occasion. Ils étaient d'ailleurs paniqués. Dans un silence aussi glacial que l'eau de tout à l'heure, nous rentrons au camping. Exceptionnellement, les parents d'Estéban vont dormir sous tente pour nous laisser leur lit, à moi et Léo. C'est d'ailleurs sympa de leur part.

Honnêtement, je suis encore un peu sonné et surtout épuisé. Je n'ai qu'une envie : dormir, surtout après la batterie de tests que je viens de subir. Déjà, heureusement, je n'ai rien à part une légère hypothermie qui commençait et qui aurait pu être bien plus grave d'après les médecins si j'étais resté un plus longtemps dans l'eau.

Lorsque nous arrivons au camping, les gars ont du mal à savoir comment nous accueillir. C'est Chris qui brise la glace en nous prenant, Léo et moi, dans ses bras. Estéban et Caleb viennent se joindre aussi à nous et aussi niais que ça sonne, on se fait un câlin tous les cinq. C'est la première fois qu'on fait ce genre de chose et, pourtant, c'est si bien, surtout après cette drôle de soirée. Ça me fait sentir vivant à tel point que je sens une chaleur se réveiller en moi, remplaçant la froideur m'ayant envahi depuis quelques heures.

Après ce moment autant appréciable qu'embarrassant tout de même, nous allons tous nous coucher. Léo et moi nous retrouvons tous les deux dans le même lit et je trouve ça trop bizarre. Il le fait d'ailleurs remarquer en premier :

— Qui aurait cru que je finirais dans le même lit que Valentin Armez ?

— Et moi, de Léo Le Guen ?

Étant tous les deux allongés sur le dos, le regard fixé au plafond, nous nous retournons l'un vers l'autre. Nous explosons de rire, sans raison particulière, sûrement les nerfs qui lâchent. Puis, Léo finit par lancer :

— Merci.

Ne comprenant pas toute de suite pourquoi il me remercie, je fronce les sourcils. Le châtain en face de moi précise alors :

— Pour avoir si bien géré la situation... pour avoir été si brave, et de la façon dont tu... tu m'as... dont tu m'as rassuré.

Il a l'air vraiment pas à l'aise alors je lui souris, gentiment et honnêtement.

— Tu sais, je crois que je comprenais pas trop sur le moment. Mais maintenant, je me rends compte que tu étais le plus rationnel à flipper tout à l'heure. Je veux dire, on aurait pu y passer quand même !

Aussitôt, Léo baisse la tête et je m'en veux d'avoir été aussi brusque. Pourtant, c'est bien ce que je pense : cette noyade aurait pu être bien pire. C'est là que je me dis que la vie ne tient à rien. Et c'est cliché à dire et pourtant si vrai : la vie ne tient qu'à un fil. Quelques degrés de moins de l'eau et la situation aurait été toute autre...j'aurais pu la faire mon hypothermie !

Cette fois, c'est à Léo de me rassurer en me serrant la main :

— C'est que c'était pas pour nous aujourd'hui. C'est que Dieu ne le voulait pas.

Son contact me réchauffe. Bien que je n'aie plus froid et que je ne sois plus dans l'eau, j'ai encore l'impression d'avoir ce froid en moi, quelque part. Alors son toucher enlève un peu de cette froideur. Je suis d'ailleurs étonné de ce contact physique aussi naturel entre nous. Je suis aussi surpris qu'il mentionne Dieu, je ne le savais pas autant croyant. C'est pourquoi, je m'intéresse :

— Tu es croyant ?

— Oui. Et toi ?

— Je sais pas, un peu j'imagine.

— Drôle de réponse.

— Je sais, c'est juste que je n'y ai jamais trop réfléchi. Je suis né dans une famille catho' alors je fais des trucs de catho', je suis le mouvement tu vois.

Tout d'un coup, il me paraît très facile de lui parler et je suis d'ailleurs étonné, mais positivement, de l'honnêteté dont nous faisons preuve l'un envers l'autre. C'est alors que nous parlons de tout et de rien pendant des heures : d'abord de religion, puis du scoutisme qu'il vient d'arrêter puis on parle de notre relation en primaire jusqu'à maintenant, puis il me parle de son appareil dentaire qu'il va enlever à la fin de l'été puis... puis.

Puis, nous nous endormons, de fatigue, complètement exténués, n'ayant même pas eu le temps ni la force de délier nos mains. Cette soirée aura définitivement changé notre amitié et, en réalité, scellée le début d'une amitié vraie, sincère et profonde.

🎼Summer Love - One Direction🎼

    Le lendemain de cette soirée inoubliable, la vie a repris son cours, mais, dorénavant, quelque chose nous unit avec Léo. Ça se voit par des petites choses, en apparence anodines, mais qui veulent tout dire. Par exemple, quand je parle, je le regarde davantage, si je fais des photos des gars, il en fait davantage partie, je veux également davantage son avis, je le charrie davantage aussi. Bref, tout est « davantage ». C'est tellement étrange de découvrir quelqu'un avec qui on a pourtant passé dix ans de notre vie. C'est là que je me rends compte que je connaissais que sa façade, mais rien de son contenu. Et visiblement, je me suis trompé et c'est bien dommage.

Le dernier jour de camping a eu tout de même un arrière-goût étrange du fait de la presque noyade. Forcément, on est moins emballés avec les gars. Même avec Tristan, j'ai moins d'entrain, voire plus du tout. Ce n'est pas contre lui, c'est juste que j'ai d'autres choses en tête. C'était d'ailleurs étrange de se "quitter". Je mets des guillemets, car nous vivons dans la même ville alors ça ne m'étonnerait pas qu'on se recroise. Cependant, malgré le fait que nous soyons proches géographiquement, nous ne sommes pas dits que nous allions continuer ce que nous avions commencé cette semaine.

De mon côté, je ne crois pas être prêt à être officiellement avec un garçon et j'ai encore beaucoup à découvrir sur moi-même, bien que j'aie beaucoup appris en l'espace d'une toute petite semaine. Parce s'il a bien une chose dont je suis sûr à l'issue de cette semaine, c'est que je suis gay.

Tristan de son côté avait assez l'air d'accord avec ma décision et m'a avoué, qu'après une longue relation, il ne cherchait pas tout de suite à se remette en couple.

Ainsi, n'étant ni amants ni étrangers, nous avons échangé une longue étreinte. Assez courte pour qu'aucun des gars n'y voit quelque chose dépassant l'amitié, assez pour que Tristan comprenne qu'il a compté pour moi même si cela n'a duré qu'une semaine.

En réalité, en une semaine, il a réussi à être la personne qui me connait le plus physiquement parlant. Cette semaine m'a aussi fait découvrir quelqu'un de nouveau : Léo. J'ai même hâte d'en découvrir plus.

À ce 18 août 2013?

Can't believe you're packing your bags
Je ne peux pas croire que tu fasses tes valises
Trying so hard not to cry
En essayant si fort de ne pas pleurer
Had the best time and now it's the worst time
J'ai eu le meilleur moment et maintenant c'est le pire 
But we have to say goodbye
Mais nous devons dire au revoir

Don't promise that you're gonna write
Ne promets pas que tu vas écrire
Don't promise that you'll call
Ne promets pas que tu appeleras
Just promise that you won't forget we had it all
Promets simplement que tu n'oublieras pas tout ce que nous avons eu

Cause you were mine for the summer
Parce que tu as été à moi pour l'été
Now we know it's nearly over
Maintenant nous savons que c'est presque terminé
Feels like snow in September
On dirait comme de la neige en septembre
But I always will remember
Mais je me souviendrai toujours
You were my summer love
Que tu étais mon amour d'été
You always will be my summer love
Tu seras toujours mon amour d'été

Wish that we could be alone now
J'aimerais que nous pussions être seuls maintenant
If we could find some place to hide
Si nous pouvions trouver un endroit pour se cacher
Make the last time just like the first time
Faire  en sorte que la dernière fois soit comme la première 
Push a button and rewind
Appuyez sur un bouton et rembobiner

Don't say the word that's on your lips
Ne dis pas le mot qui est sur tes lèvres
Don't look at me that way
Ne me regarde pas comme ça
Just promise you'll remember
Promets simplement que tu te souviendras
When the sky is grey
Lorsque le ciel sera gris

(...)

So please don't make this any harder
Alors ne rends pas les choses plus compliquées s'il te plaît                            We can't take this any farther                Nous ne pouvons pas aller plus loin      And I know there's nothing that I wanna change, change                              Et je sais qu'il n'y a rien que je ne veuille changer, changer

©️la coccinelle (avec quelques modifications personelles)

🌊 Coucou tout le monde, j'espère que vous allez bien !

Finalement, nous voilà à la troisième partie des flashbacks du camping ! Alors qu'avez-vous pensé de cette série de flashbacks ? De ce flashback en particulier, notamment de la presque noyade, de l'évolution de la relation entre V et L et de celle entre V et Tristan ?

J'avoue que ce chapitre se base sur une expérience personnelle et quand j'ai pensé à l'inclure dans ce livre ça m'a paru une évidence ! En effet, je trouvais qu'il manquait un fil rouge concernant le rapprochement soudain entre V/L, passant de simples potes à meilleurs amis. Alors, j'ai trouvé cette idée et je trouve qu'elle a totalement sa place et même qu'elle apporte beaucoup à ce livre.

À la semaine prochaine pour un nouveau chapitre, celui-ci faisant bien suite au premier de l'an !

D'ici-là, portez-vous bien,
L :") 🌊

P.S. : il y a une petite référence au Roi Lion I dans ce chapitre, la trouverez-vous ?🦁🕵️

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