Flashback camping (1/3)
Flashback été, avant rentrée en seconde
PARTIE UNE
🎼 Oceans - Coasts 🎼
C'est très cliché mais j'ai eu ma première « relation » pendant les vacances d'été. Avec les gars, c'est-à-dire Estéban, Caleb, Léo et Chris, nous sommes partis dans une station balnéaire à côté d'Arcachon. Étant donné que nous n'avions que quinze ans et que nous ne pouvions pas louer seuls, nous étions dans des tentes à côté du mobil-home de la famille d'Estéban. Sur le papier, cinq jeunes débiles comme nous avions tout pour nous amuser. Je partageais ma tente avec Caleb, Estéban avec Léo et Chris s'est retrouvé tout seul. Je crois que ça l'a fait chier d'ailleurs : apparemment il voulait la partager avec moi.
Le samedi où nous sommes arrivés, il y avait soirée karaoké. Honnêtement, c'est pas mon genre de truc mais on y est allés avec les gars histoire de se marrer un peu. Chris, zinzin comme il est, voulait chanter pour faire le con et Léo avait l'air de vouloir le faire aussi, mais de manière plus sérieuse. Je savais très bien qu'il n'allait pas le faire, Léo a trop la trouille tout le temps, c'est pas son genre. Parfois, je le trouve trop coincé et superficiel. J'ai beau le connaitre depuis la primaire, mais on a jamais dépassé le stade de simples potes.
— Allez les gars, venez, tente de nous encourager Chris.
— Même pas en rêve, je grogne tout en buvant ma bière.
C'est le premier été où je bois et c'est assez drôle. Je sens que cette semaine va être drôle de toute façon. Ça ne peut que l'être de toute façon. Quoi de mieux qu'un camping entre potes ? Un groupe de mecs se rendent aux micros et commencent à chanter. Ils chantent, enfin rappent, une des chansons du moment qu'on ne fait que d'entendre à la radio : « On verra » de Nekfeu.
— Vous voyez, eux, ils savent s'amuser ! s'indigne Chris.
— Ok, à une condition.
Aussitôt, j'ai toute l'attention du seul blond de la bande.
— On chante « La tribu de Dana ».
Caleb en profite pour se moquer de moi, comme à son habitude :
— Faut toujours que tu la ramènes avec ta fierté bretonne !
Les autres sourient tandis que Léo approuve mon choix de musique :
— Il a pas tort, c'est une super musique pour un karaoké. C'est mieux que « on verra » en tout cas.
— C'est parce que vous avez des goûts de chiotte, réplique Chris.
— Si par « original » et « pas commercial », tu entends des goûts de chiotte alors oui, on en a bien.
Je souris de toutes mes dents avant de finir ma bière. C'est peut-être d'ailleurs une des seules choses que nous avons en commun avec Léo : nos goûts musicaux.
Dix minutes plus tard, nous nous retrouvons devant le micro et, aussitôt que la musique commence, une super bonne ambiance émane. Nous sommes morts de rire avec les gars et nous gesticulons dans tous les sens. Mon regard se pose d'ailleurs sur le groupe de gars qui avaient chanté tout à l'heure. La musique a l'air de leur plaire aussi puisqu'ils sautent tous dans tous les sens. Je souris, heureux de l'effet de cette musique. Un des gars finit par me regarder, assez longtemps pour que je le remarque, et cela dure sans que je ne m'en rende vraiment compte. Il me sourit, mais je détourne le regard, gêné. C'était quoi ça ?
La musique prend fin et l'ambiance est vraiment bonne. Deux des mecs du groupe de jeunes viennent vers nous, dont le mec mignon qui m'avait regardé. Il me sourit d'ailleurs tandis que son pote nous demande :
— Vous venez de Bretagne aussi ou c'est juste parce que la musique est bien ?
Je réponds aussitôt et fièrement :
— Bretons, bien entendu.
— Vous venez d'où ? demande le mec mignon.
— Saint-Malo et vous ?
— Sérieux, nous aussi ! sourit-il à grandes dents.
C'est ainsi que nos deux bandes se mélangent et nous décidons d'aller faire une soirée sur la plage après avoir acheté de l'alcool. Le courant passe bien entre le mec mignon et moi et nous parlons pas mal tous les deux.
— T'as quel âge du coup ? il me demande suite au fait que je n'ai pas pu acheter d'alcool au supermarché,contrairement à lui.
— Seize ans et toi ?
— Dix-huit ans.
— T'es un vieux en fait.
Le dénommé Tristan me donne un coup de coude et je lui lance un clin d'œil moqueur. Nous partons ensuite nous assoir dans le sable, là où les autres ont commencé à former un cercle. Je me retrouve ainsi entre Tristan et Léo.
Une bonne ambiance règne et j'enchaîne un peu trop l'alcool pour mon peu d'expérience. Du coup, je me marre fort et longtemps d'un peu près tout ce que me dit Tristan. Plus je bois, plus je le trouve beau. Le mec, c'est un mannequin, c'est pas possible. Il est brun, il a des supers beaux yeux bleus, des lèvres charnues et je trouve sa petite tâche de naissance sous son œil gauche grave mignonne pour je ne sais quelle raison. Bref, il a tout ce qu'il faut, là où il faut. Je me demande bien ce qu'il pense de moi. Ce qui est certain, c'est que ça doit être bien loin de ce qu'il dégage. Je crois qu'il me plaît et, du fait de l'alcool, je m'en fous complètement que ce soit le cas.
Vers minuit, Chris, commençant à être bien bourré, lance :
— Bain de minuit les gars !
Aussitôt Estéban et deux autres gars s'enthousiasment de l'idée tandis que je secoue la tête, amusé. Je n'ai jamais fait de bain de minuit et je ne sais pas si c'est une si bonne idée avec tout ce que j'ai bu. Tristan a l'air de penser la même chose car il prévient :
— Que ça finisse pas en noyade avec tout ce que vous avez bu !
— Fait pas genre, t'es pas mieux Tristan ! lui réplique un de ses amis dont je n'arrive plus à me rappeler le prénom.
— Ah ouais, tu vas voir !
Tristan se lève précipitamment, en renverse même son verre sur le sable, et commence à enlever ses chaussures. Toujours aussi amusé, je le regarde faire. Il enlève ensuite sa veste et les autres mecs font de même. Chris, comme si ce n'était pas déjà assez, crie :
— Le dernier nu à l'eau est une petite bite.
J'explose de rire face à sa remarque aussi immature que lui, mais me dépêche tout de même de me déshabiller. Une fois en boxer, je remarque que Léo est le seul toujours habillé et assis sur la plage. Je m'enquiers alors, bien que maladroitement :
— Bah tu viens pas ?
— Non, pas envie.
— Sûr ?
— Oui, sûr.
Il me lance un petit sourire mais je sais qu'il est faux. Comment je sais ce genre de chose d'ailleurs, moi qui ne sais que très peu de choses à son sujet ? Je hausse alors les épaules et cours vers l'eau. Quand je disais qu'il était coincé. Une fois à un mètre de l'eau, j'enlève mon boxer et plonge dans l'eau sans réfléchir. L'eau étant beaucoup trop froide, je hurle alors :
— Putain !
Caleb se moque de moi tandis que Chris me sort, en référence au fait que je sois arrivé le dernier nu dans la mer :
— J'ai toujours su que t'avais une petite bite.
Sans réfléchir davantage étant donné tout ce que j'ai bu, je réplique crûment et ironiquement :
— Tu diras pas ça quand tu l'auras dans la bouche !
Des « ouh » et « ça tire à balles réelles ici » se font entendre tandis que Chris surenchérit, pas le moindre impressionné :
— J'attends que ça, Armez.
Abasourdi, je me contente de faire un fuck au blond tout en lui balançant de l'eau dans la gueule. Comme les cons que nous sommes, ça finit en bataille d'eau. M'en prenant une bonne vague dans la tronche, je me retourne pour voir qui est l'auteur de ce geste. Tristan me sourit alors de toutes ses dents et je m'approche de lui pour lui rendre la pareille. On se bat encore un petit moment puis nous nous fatiguons assez rapidement. Les autres sont d'ailleurs tous sortis de l'eau. Tristan et moi nous mettons alors sur le dos, et je me sens putain de bien. C'est fou l'alcool, ce que ça procure. Je finis par me remettre debout et Tristan me lâche :
— C'est intense entre toi et ce gars.
— Chris ? je lève les sourcils.
— Ouais, lui.
— C'est surtout lui qu'il l'est, je hausse les épaules, indifférent.
Un petit silence s'en suit tandis que Tristan et moi nous fixons dans la noirceur de la nuit. Seule la lune nous éclaire un petit peu.
— C'est parce que vous êtes ensemble ? me demande Tristan, tout en s'approchant un peu de moi.
J'explose alors de rire et réponds :
— Jamais ! C'est pas du tout mon genre.
— C'est quoi ton genre alors ?
Sans trop savoir pourquoi, je sens mon cœur s'accélérer. Est-ce qu'il essaie un rapprochement ou je déraille juste complètement avec l'alcool ? Est-ce que je veux cet hypothétique rapprochement d'ailleurs ? Étant d'humeur joueuse, je réplique avec un petit sourire :
— Déjà, j'aime pas les blonds. Je préfère les bruns. Et les yeux bleus. Et toi ?
Nos jeux de regard continuent et je me sens comme cuir. Vraiment, bien que l'eau soit très froide, mon corps dégage une forte chaleur.
— Je préfère les bruns aussi, aux yeux marrons.
Un petit sourire se dessine au coin de mes lèvres à la mention de ma couleur de cheveux et de yeux. Cette fois-ci, c'est moi qui me rapproche timidement de lui. Je ne sais pas ce que je fous, mais je le fais. Nous nous retrouvons maintenant à moins d'un mètre l'un de l'autre. Je fixe alors ses lèvres et l'envie d'y poser les miennes m'envahit. Tristan tend alors un de ses bras vers moi et vient caresser ma joue. Ce simple contact me procure quelque chose dans mon ventre, comme des fourmillements. C'est d'ailleurs l'une des premières fois que je ressens une sensation aussi forte suite à un geste de quelqu'un envers moi. Nos visages se rapprochent et ce qui devait arriver arriva : nous nous embrassons.
N'ayant jamais embrassé quelqu'un, je trouve ça plutôt bien, mieux que ce que je pensais en tout cas ! Je sens que j'ai de plus en plus chaud surtout lorsque nos langues se rencontrent. Au bout d'une dizaine de baisers assez enflammés, Tristan propose :
— J'ai froid, ça te dit qu'on sorte ?
Je hoche la tête puis remarque un coin avec des rochers un peu à l'écart des gars. Nous nageons alors un peu puis sortons. Je suis un peu gêné de me retrouver nu et Tristan le remarque, il me promet alors :
— Je te regarde que dans les yeux.
Je lui souris puis m'approche de nouveau vers lui, qui est adossé contre la paroi d'une roche. Je dépose alors mes lèvres sur les siennes et mon corps s'embrase de nouveau. C'est fou, je n'ai jamais connu ça, mais c'est définitivement trop bon. Trop bon pour que j'arrête d'ailleurs. Nos corps nus finissent par se toucher et nos érections se rencontrent par la même occasion. Je suis d'ailleurs rassuré de ne pas être le seul à être excité. Un gémissement s'extirpe de ma bouche sans que je ne puisse le contrôler tandis que Tristan vient déposer des baisers brûlants dans mon cou.
— T'es sexy, il me susurre à l'oreille et ça suffit pour me faire encore une fois gémir, surtout quand tu gémis.
Je sens que mes joues sont cramoisies et que mes jambes tremblent légèrement. Tristan le remarque d'ailleurs et vient caresser mes hanches. Ne pouvant m'en empêcher, mes mains viennent se balader sur son corps et je finis par caresser la courbure de ses fesses. C'est à son tour de soupirer et je n'en reviens pas de réussir à procurer ça à quelqu'un.
Sa bouche continue de déposer des baisers dans mon cou tandis que ses doigts viennent jouer avec mes tétons. Aussitôt, mon sexe tressaillit et mes jambes tremblent davantage tandis que je maintiens mes malaxations sur sa peau ferme des fesses. Si je croyais être déjà trop bien et excité, c'était avant qu'il ne commence à caresser mon sexe qui n'avait jamais été si dur. Faut dire que c'est la première fois que je vais aussi loin avec quelqu'un. Je gémis alors encore plus fort tandis que mes lèvres reprennent possession des siennes. Assez rapidement, je sens que je vais venir et je le préviens, la voix tremblante :
— Tristan, je, je...
— Je sais, viens.
Il ne m'en suffit pas plus pour venir dans sa main, mon corps entier tremblant contre le sien. Il me tient alors contre lui afin que je ne tombe pas et je reprends peu à peu conscience d'où je suis. Je lâche alors un « putain » qui le fait rire.
— Première fois, hein ?
— Ça se voit tant que ça ?
Je souffle, épuisé de mon orgasme, tout en relevant la tête vers lui. Il me regarde affectueusement puis répond :
— Parce que j'étais comme toi, les premières fois.
Mes mains continuent distraitement de caresser ses fesses, que visiblement j'apprécie bien, tandis que je lui demande :
— Tu l'as déjà fait ?
— Oui, avec une personne.
Ça me rassure alors un peu et je crois que c'est pour ça qu'il l'a précisé. Remarquant que son sexe est toujours en érection, j'interroge timidement Tristan :
— Est-ce que tu veux que je te touche ?
— Je ne dis pas non, mais tu fais comme tu le sens.
Je lui souris puis viens empoigner son sexe tout en l'embrassant. Je tente alors de faire de mon mieux tandis que je découvre, pour la première fois, le sexe de quelqu'un d'autre, ce qui est assez perturbant. Pourtant, j'aime ça surtout que je n'ai pas l'air si nul au vu de ses petits gémissements. Sa tête est renversée en arrière et j'en profite pour embêter sa peau du cou que je mordille légèrement. Je me surprends moi-même en descendant mes baisers de plus en plus bas. Le simple fait de l'embrasser m'excite et me donne envie d'aller découvrir une autre zone avec ma bouche. Cependant, juste avant de le prendre en bouche, je quémande :
— Tu pourras si tu, fin...
Ayant un peu du mal à prononcer les mots, Tristan se contente de hocher la tête tout en me caressant les épaules. Je reprends alors où j'en étais et me surprends encore une fois à tant aimer ça. Le sentiment étrange du début et du nouveau s'évapore vite pour laisser place au plaisir. Je rougis à chaque fois un peu plus à l'entente de mon prénom venant de la bouche de Tristan. Je n'arrive pas à croire que j'arrive à lui faire du bien. Je me raidis d'ailleurs à nouveau en bas alors que je ne pensais pas que c'était possible en si peu de temps après être venu.
Tristan finit par me prévenir qu'il va venir et je m'écarte pour ne pas avaler. Pauvre sable souillé de nos flux corporels, je pense ironiquement. Le brun met un peu de temps à redescendre, comme moi quelques minutes auparavant, puis il finit par proposer :
— On se nettoie avec la mer ?
— Souillons toute la plage, tu as raison !
À ma propre remarque, je me dis que j'ai décidément trop bu. Ça semble cependant amusé le brun qui se dirige vers l'eau. Nous nous nettoyons alors tous les deux puis filons rejoindre les autres, frigorifiés. Effectivement, je n'avais pas trop pensé à ça pendant qu'on faisait-, ...,qu'on faisait ce qu'on faisait mais maintenant je me les caille bien !
Sur le chemin, je demande, toujours un peu timide :
— Tes potes savent que t'es, genre, gay ?
— Ouais, je suis sorti avec un gars à un moment donc ils l'ont su.
Je hoche la tête et il comprend que ça ne doit pas être le cas pour moi. En fait, je ne sais pas grand-chose de mon côté. J'y réfléchis pas vraiment, parce que parfois ça me fait peur. Là, tout de suite, ça me fait peur d'ailleurs. Je ne sais pas comment j'ai fait pour me retrouver à sucer un mec. Ça commence à me faire un peu stresser et mon cœur s'accélère au fait d'y repenser et si crûment..
— On garde ça pour nous deux ? il propose.
— Ça me va. De toute façon, je ne suis pas gay.
Je vois un sourire moqueur se dessiner sur le visage de Tristan, du genre « tu viens de me sucer, mais bien sûr tu n'es pas gay ». Je ne sais même pas pourquoi j'ai précisé ça, sûrement pour me rassurer d'une réalité que je n'ai pas envie d'affronter ce soir.
Tristan et moi nous sourions puis revenons auprès des autres, l'air de rien. Caleb me balance aussitôt mes vêtements et je le remercie. C'est seulement à ce moment-là que je réalise que j'ai laissé mon boxer près de la mer. Ayant la flemme de le trouver, j'enfile mon bermuda sur ma peau encore humide et mon tee-shirt à manches longues. C'est pas agréable mais ça fera l'affaire. J'ironise ensuite, pour que ça ne fasse pas trop bizarre que Tristan et moi arrivions après tout le monde :
— Vous êtes des fillettes : à peine rentrés dans l'eau que vous êtes sortis !
Je crois que les gens sont trop bourrés pour comprendre de toute façon. Sauf Léo peut-être. D'ailleurs, il me regarde enfiler mes vêtements mais détourne aussitôt le regard quand nos regards se croisent. Je retourne alors m'asseoir à ses côtés et Tristan vient faire de même aux miens. Nous nous échangeons ensuite nos numéros et nous sourions discrètement. La soirée continue et lui et moi nous touchons subtilement sans que personne ne le remarque : une caresse sur le bras par-ci, une main dans le dos par-là où encore nos doigts qui se frôlent. La sensation est aussi bonne qu'étrange, car inhabituelle.
Vers quatre heures du matin, certains commencent à fatiguer alors nous décidons de rentrer au camping. Nous nous promettons de repasser des moments entre nos deux groupes puis nous séparons. Chris semble encore complètement pété tandis que je suis très calme, car détendu physiquement. Je n'ai qu'une hâte : me coucher. Cependant, le blond ne semble pas de s'être avis et balance, comme ça et sans contexte :
— À la fin de la semaine, plus personne n'est puceau, je vous le dis, les gars.
— Encore une idée de génie, je souffle.
— Je parie que Caleb sera le premier à être dépucelé et Léo le dernier.
Aussitôt, Caleb explose de rire tandis que Léo paraît agacé de cette remarque. Pour embêter Chris, je lui rétorque :
— Et moi, je parie que Léo sera le premier et toi le dernier.
Le blond se plaint alors de ma remarque puis continue sur ses conneries. Et là, on fait le défi le plus con que des mecs de quinze / seize puissent faire : ne plus être puceau à la fin de cette semaine. En temps normal, j'aurais trouvé la tâche difficile à réaliser mais maintenant j'ai rencontré Tristan. Cependant, si je dois le faire, je ne le ferais pas pour un stupide défi, je le ferais parce que j'en ai envie. Sur ce sage défi - sarcasme bien entendu -, nous décidons de tous aller nous coucher.
Je m'affale d'ailleurs comme une larve aussitôt dans la tente. Caleb me rejoint et me questionne :
— Il s'appelle comment le mec avec qui t'es allé nager ?
— Tristan, je crois, pourquoi ?
Bien entendu, je connais son prénom mais je n'ai pas envie de m'étendre là-dessus. Je crois que je réalise pas vraiment encore ce qu'il s'est passé.
— Comme ça, pour savoir.
Le brun ne pose pas davantage et semble aussi crevé que moi. Après m'être mis en boxer, je m'endors rapidement. Eh bien, cette semaine de vacances promet.
We fell in love
Nous sommes tombés amoureux
Right by the ocean
Juste à côté de l'océan
Made all our plans
Nous avons fait tous nos projets
Down on the sand
Sur le sable
And from the tips of your fingers
Et du bout de tes doigts
Down to the soles of your feet
Jusqu'à la plante de tes pieds
A glimmer in your skin
Une lueur sur ta peau
That I can't believe
Que je peux croire
We take a trip to the sea
Et faisons une balade en mer
Let your hair run, run free
Laisse tes cheveux onduler, onduler librement
You're a rebel in disguise
Tu es une rebelle travestie
Is that the devil in your eyes
Est-ce que le démon est dans tes yeux
Wider smiles than I've ever seen
Les plus grands sourires que j'ai jamais vus
Your little arms hug your body
Tes petits bras étreignent ton corps
This is more than I can take
C'est plus que je ne peux en supporter
You're the fruit that I can taste
Tu es le fruit que je peux goûter
You only seek what you give away
Tu ne cherches que ce que tu donnes
You'll only speak what you wanna say
Tu ne diras que ce que tu veux dire
You ululate like a warrior
Tu hulules comme une guerrière
I'll make you shake like your bed girl
Je te ferait trembler ainsi que ton lit demoiselle
🏖️ Me revoilà, déjà, pour un nouveau chapitre !😁
Ce n'est pas vraiment un chapitre, mais plus une sorte de bonus, flashback de leur été dernier. J'ai écrit ces trois parties - comme vous pouvez le deviner au titre de ce chapitre - dans plusieurs buts :
- dans un premier temps, je veux raconter les premières expériences amoureuses et sexuelles, ici pour Valentin, dans un but "éducatif" et pas du tout à visée "pornographique". En effet, je veux décrire l'émoi des premières fois, (quelle qu'en soit la nature de cette première fois d'ailleurs, ici elle est sexuelle voilà tout), la rencontre de l'inconnu, la peur et l'insécurité que l'activité sexuelle peut représenter, mais aussi la découverte de l'autre, du plaisir et de l'orientation sexuelle.
- dans un second temps, je souhaite aussi vous détailler le rapprochement entre Valentin et Léo, passant de simples potes à amis
Alors, j'espère que ces trois petits flashbacks vous plairont et vous rappelleront un peu l'été tandis que nous nous rapprochons de l'hiver ;)
A vendredi prochain pour la suite,
D'ici-là, portez-vous bien,
L :") 🏖️
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