Chapitre seize

    Quand je me réveille, la première chose à laquelle je pense, c'est que je sors avec Léo. Et, encore, j'en souris. Je ne sais pas si je m'en remettrais un jour de sortir avec lui.

Cependant, beaucoup de zones d'ombres sont présentes. Parce qu'on a dit qu'on gardait ça entre nous, pour l'instant, mais concrètement  je ne sais pas ce que ça veut dire. Personnellement, je me voyais juste pas afficher ça aux grands jours, même aux gars. Ce n'est pas mon genre, mais peut-être que ça pourrait changer avec Léo...

Parce que rien que de penser à le revoir me donne juste envie d'avoir un contact avec lui. J'imagine qu'il va falloir trouver un juste milieu, surtout devant les autres.

Je suis d'ailleurs assez nerveux lorsque je me trouve dans le bus avec Chris. Je ne sais pas trop quoi lui dire d'autant plus après son SMS étrange.

— T'as l'air bizarre, ça va ? il finit par me demander.

— Oui, oui, ça va.

Comment je vais dire « bonjour » à Léo maintenant ? En général, on se fait une accolade. Faisons ça alors j'imagine. Pendant tout le trajet du bus, je suis assez silencieux car je suis obnubilé par l'idée de retrouver Léo. Léo qui, du jour au lendemain, est passé de mon meilleur ami à mon copain.

Je quitte alors précipitamment Chris une fois arrivé à l'arrêt de bus pour aller retrouver Léo. Je souris d'ailleurs automatiquement de toutes mes dents en le voyant. Lui aussi paraît gêné de nos retrouvailles et, maladroitement, nous nous faisons une courte accolade avant de marcher vers le lycée.

— Ça va depuis hier ? je m'enquiers, toujours aussi nerveux.

— Ça va et toi ?

— Ça va aussi.

Je me tourne vers Léo qui fait de même et nous nous lançons un petit sourire.

— Si tu me lances ce genre de sourire niais, ça va être difficile à cacher.

— Je ne te lançais pas un sourire niais ! se défend automatiquement mon copain tout en me donnant en coup de hanche.

— En même temps, je suis plutôt charmant comme copain, je continue de l'embêter, comme à mon habitude.

— Ça reste à voir !

Un dernier sourire et nous nous rendons à notre salle de cours. La journée peut commencer.

Elle est d'ailleurs assez amusante car Léo et moi ne cessons de nous jeter des regards discrets, suivis de petits sourires assez niais. Ça me fait sentir très bien et me remplit même de bonheur. Je n'avais jamais ressenti cela avant d'ailleurs. Si chaque jour de cours pouvait se dérouler ainsi, ça serait parfait.

Ça continue ainsi jusqu'aux vacances d'hiver. Je trouve assez amusant et même excitant de cacher notre relation avec Léo. Les gars n'en ont toujours rien dit alors je pense que nous cachons plutôt bien le fait que nous soyons ensemble. En même temps, finalement, pas grand-chose n'a changé entre Léo et moi. Ça m'a d'ailleurs fait réaliser que nous avions déjà commencé à nous comporter comme un couple depuis quelques temps. Quand exactement, je ne le sais pas. Mais, maintenant, ça paraît évident que nous étions plus que de simples meilleurs amis.

Ce soir, la mère de Léo vient dîner à la maison. C'est une façon de remercier la famille paternelle de mon meilleur ami pour le futur séjour au ski avec sa tante, son oncle et leur fils. C'est d'ailleurs pas très drôle les conversations entre nos deux mères alors, dès que nous pouvons, Léo et moi montons dans ma chambre.

Aussitôt, j'embête mon copain en le coinçant contre ma porte. On se regarde quelques instants, tous les deux en ayant envie. Étant donné qu'on s'est retenus toute la journée, on s'embrasse afin pour la première fois du jour. C'est définitivement mon moment préféré de la journée d'ailleurs. Parce que j'ai beau trouvé amusant de cacher notre relation envers les gars, c'est quand même assez frustrant de ne pas pouvoir le toucher comme je le veux.

Alors, on profite quand on peut comme présentement. On se pose tous les deux sur mon lit et lions nos doigts. Être avec Léo m'a fait réaliser que je suis quelqu'un d'assez tactile en fait, mais j'ai parfois un peu de mal à aller vers l'autre. Surtout avec Léo parce que c'est le seul qui me mette dans cet état.

En tout cas, on profite bien du moment en nous embrassant à plusieurs reprises et ça fait du bien. Après de nombreux baisers, enlacés l'un à l'autre, mon copain me fait remarquer :

— On se débrouille pas trop mal pour l'instant avec les gars.

— Oui, ils n'ont pas l'air de capter.

Après un silence, je demande :

— On leur dira un jour ?

— Ou on peut attendre qu'il capte, ça serait marrant aussi.

J'admire silencieusement les traits de son visage former un sourire qui me réchauffe le cœur. Léo me fait devenir une vraie guimauve et j'aime ça autant que ça m'inquiète. Depuis quand je suis aussi niais ? « Depuis que t'es en couple », me répondrait mon copain et il n'a sûrement pas tort.

— Mais, en vrai, on leur dira un jour ?

— Pourquoi pas oui, répond vaguement Léo, disons pour nos six mois.

— Ça paraît si loin six mois... c'est genre en août.

Sortir six mois avec quelqu'un me paraît si long ! J'ai toujours pensé qu'être six mois avec quelqu'un signifiait qu'il s'agissait d'une relation sérieuse et durable. Paradoxalement, avec Léo ça me paraît si court quand je vois comment ses premières semaines en couple ont passé si vite ! Six mois, ça serait quelque chose quand même. C'est une demi-année ! Déjà, même après quelques semaines ensemble, ça me paraît bien sérieux. En tout cas, j'ai envie que ça le soit et j'espère qu'il le veut aussi.

— Dis-le si tu veux pas de moi aussi longtemps ! boude Léo, en retirant théâtralement sa main de la mienne.

Je viens alors encercler son bassin de mes bras et me pose contre lui.

— Tant que tu veux de moi, je reste.

— Mouais.

Je lève la tête, quémandant un baiser. Ce à quoi Léo m'embête :

— Je sais pas si tu le mérites.

Je tends alors les lèvres de manière évidente et il finit par m'embrasser, ce qui me fait sourire. Je vais avoir mal aux gencives si je continue à sourire autant ! Nous passons alors une bonne heure ainsi : câlin, baiser et discussions farfelues.

Vient le moment où Léo et sa mère partent. Juste avant, le châtain et moi profitions de derniers baisers dans ma chambre avant de descendre. Je tente de cacher mon sourire, bien trop niais, lorsque les Le Guen quittent la maison.

J'aide ensuite ma mère à débarrasser tout en papotant avec elle. Je reste stoïque cependant sans le contrôler lorsqu'elle me demande :

— Léo connaît Léa ?

Lorsque ma mère pose la question, la débilité qui m'a prise me saute d'autant plus aux yeux. Qui féminise le prénom de son copain au point que la ressemblance en devient ridicule ? Moi, apparemment. Je tente ainsi de mentir avec conviction lorsque je réponds :

— Pas tellement. Ils se sont vus seulement quelque fois.

— Comment vous vous êtes rencontrés d'ailleurs ?

— Ami d'ami, tu sais comment c'est.

Même moi, j'en sais rien mais c'est ce qui m'est venu en premier à l'esprit. Simple et efficace. Je pense en avoir fini avec ses questions, mais ma mère ne semble pas de cet avis car elle enchaîne :

— Tu me la présenteras quand ?

— Pour nos six mois ? je tente, pas très sûr de moi.

— Et bien, je ne suis pas prête de le voir ! Ça me gêne que vous voyiez tout le temps chez elle ! Ça fait pas très poli je te signale.

— On va pas tant que ça chez elle, on se voit surtout en ville.

— Ça me rassure.

Je ne comprends pas trop ce qu'elle veut dire. Elle précise alors sa pensée :

— Va peut-être falloir qu'on parle de protection.

Oh, non, pas ça ! Pas ce moment gênant où elle me parle capote, MST et grossesse. En plus, je sais déjà quelques trucs. Plus jeune, j'avais entendu, enfin écouté, les discussions entre ma mère et ma sœur lorsque cette dernière a eu son premier copain sérieux au lycée. Alors, je le connais le discours !

— On est vraiment obligés de faire ça ?

— Si t'as pas envie d'être père ou d'avoir une MST à seize ans, oui ! C'est jeune seize ans quand même, semble réaliser ma mère.

Si elle savait... que j'ai déjà couché avec quelqu'un. Alors les capotes et tout le bordel, je sais déjà m'en servir. D'ailleurs, c'est vraiment utile les capotes avec Léo si je me suis toujours protégé et que lui n'a rien fait ? Peut-être qu'il faudra qu'on en parle un jour tous les deux. Pour l'instant, ça paraît prématuré. Enfin, quand on est en soirée, on a une sacrée tendance à se laisser aller... beaucoup aller. Vive l'alcool ! Peut-être qu'il faut qu'on en parle alors.

Voulant me sortir de cette situation gênante, je décide d'aller me coucher. Et, c'est marrant, mais depuis que je suis avec Léo, j'ai remarqué que je m'endormais beaucoup plus vite. Faut dire que je crois que ça me prenait beaucoup la tête. Mieux que d'habitude, je m'endors donc plus facilement et plus léger.

     Le lendemain, je vais dormir chez Léo étant donné qu'on part tôt en train le lendemain. Le réveil est d'ailleurs tellement agréable parce que c'est la première fois que je me réveille à côté de lui en tant que copain. Je ne peux pas m'empêcher de vouloir le toucher.

— T'es réveillé aussi ? demande Léo d'une voix encore un peu endormi.

— Oui. Rare que je sois réveillé avant toi, mais comme quoi, tout peut arriver.

Je devine le sourire de mon copain tandis que je l'entends se mouvoir. Après m'avoir demandé, il part ouvrir les volets. Je l'admire ensuite, allongé de nouveau dans le lit. J'admire en effet ses petits yeux, ses cheveux en désordre, les marques de coussin sur son visage. Je deviens complètement abruti avec lui, c'est fou et effrayant.

Léo vient d'ailleurs se coller contre moi et je l'accueille, ravi, dans mes bras. Son contact me réchauffe et me fait sentir comme le plus heureux des humains sur terre. On se câline un petit instant tandis que je lui fais remarquer :

— C'est la première fois qu'on se réveille ensemble depuis qu'on est ensemble.

— C'est vrai.

Le châtain lève alors son regard vers moi et dépose un baiser sur mes lèvres. Ce ne sera pas le dernier puisque nous en échangeons quelques-uns. Cependant, nous sommes subitement coupés dans notre élan lorsque quelqu'un frappe à la porte. Comme à notre habitude, Léo et moi nous éloignons l'un de l'autre tandis que la mère de Léo rentre dans la chambre. Après des petites questions banales du réveil, elle nous rappelle que le train est dans une heure. Alors, Léo et moi nous préparons pour ce dernier. Une fois prêts, la mère de Léo, Johanna, nous amène à la gare.

Je suis d'ailleurs tout excité de partir avec lui. Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas skié et j'ai trop hâte d'y être à nouveau ! Je n'en ai pas fait depuis la classe de neige en CM2 alors ça remonte.

Une fois dans le train, je suis toujours autant excité et Léo se moque d'ailleurs de moi : 

— Et bien que d'excitation !

— Tout le monde ne va pas à la neige aussi souvent que toi !

— Tu voudras faire quoi là-bas ?

Ainsi, Léo et moi parlons de ski, luge, bonhomme de neige, raquette, bataille de boules de neige et bien d'autres choses relatives à des vacances à la neige. J'ai vraiment hâte d'y être ! Mais pour l'instant, c'est direction la famille de Léo à Paris. Je suis un peu stressé de les rencontrer et je ne sais même pas trop pourquoi.

— Tu crois qu'ils vont bien m'aimer ?

— Qui ça ? n'a pas l'air de comprendre Léo.

— Ta famille.

— Mais oui, t'inquiète pas ! La famille de mon père est plus cool que celle de ma mère.

— C'est-à-dire ?

— Et bien... elle est moins superficielle. Je pense que tu vas bien les aimer.

Léo me sourit tandis que je m'installe plus confortablement dans le train. Il n'y a pas beaucoup de place alors la tâche se relève plus compliquée que prévu.

— On écoute de la musique ?

Le châtain sort alors son iPod Touch et met notre playlist. Au bout d'un moment, je me permets de poser ma tête sur son épaule et je suis content qu'il ne refuse pas. Ça me fait même sourire.

J'ai dû m'endormir car je me réveille, complètement avachi contre Léo.

— Et bien, c'est pas trop tôt la belle au bois dormant !

— Faut dire qu'on s'est couchés tard hier soir.

C'est vrai, il était minuit passé. On passe parfois des heures à se câliner et à s'échanger des baisers. Pourtant, ça semble si rapide et court sur le moment.

Vers midi, nous arrivons à la gare Montparnasse et Léo me guide jusqu'au métro. Je ne suis jamais venu à Paris alors j'observe tout avec curiosité.

— Il faudra définitivement qu'on aille à Pairs ensemble une fois.

— T'as raison, faudra qu'on note ça sur la liste de nos envies.

Léo me sourit tandis que nous sommes debout dans le métro avec nos valises. Le châtain m'indique quand descendre et je le suis jusqu'à l'appartement qui a une très jolie devanture. L'oncle et son fils viennent nous aider à monter nos valises et ça ne me fait pas de mal après tout ce voyage ! Leur accueil est très chaleureux et je me sens rapidement à l'aise, malgré ma timidité sur le moment.

Nous passons directement à table et ils nous ont préparé un bon plat aux riz et poisson. Après quelques questions concernant le voyage, la tante me pose des questions sur mon niveau de ski.

— Et bien, j'en ai fait que deux fois et la dernière fois remonte au CM2 alors il n'est pas très bon.

— Léo t'aidera, il se débrouille plutôt bien.

Le concerné est gêné du compliment et se concentre davantage sur son repas. Sa famille me pose alors des questions sur un tas de sujets différents : l'école, mes activés extrascolaires, le métier de ma mère, les études de ma sœur, etc. C'est plutôt agréable qu'ils s'intéressent à moi et ça me rassure pour la suite des vacances.

Après le repas, nous ne tardons pas à prendre la route une fois la voiture remplie. Je me retrouve alors au milieu, à l'arrière de la voiture, entre Léo et son cousin, Hugo. La pire place en soi, surtout pour mes jambes que je dois mettre n'importe comment pour être un minimum à l'aise.

Pendant le trajet, Hugo s'intéresse davantage à moi et j'en apprends par la même occasion également sur lui. C'est assez amusant de voir qu'il est complètement différent de Léo alors qu'ils sont de la même famille : Hugo est davantage extraverti, ouvert et spontané. Les conversations sont d'ailleurs bien animées avec lui ! Vient le moment où il nous parle de sa copine et que, innocemment, il me demande si j'en ai une. Instinctivement, je joue avec ma lèvre de mes dents et réponds, un peu gêné :

— Non, pas pour l'instant.

— Pas pour l'instant ? Ah, je vois ! Tu as quelqu'un dans le viseur mais tu n'oses pas lui dire ?

Léo intervient, volant à mon secours :

— Laisse-le avec tes questions idiotes un peu !

— T'es jaloux parce que je m'intéresse pas à toi, Loulou ?

— Tais-toi avec ce surnom ridicule !

Les deux se chamaillent encore quelques instants et ça me fait sourire. Alors, c'est ça d'avoir des cousins. C'est étrange parce que je n'ai jamais trop côtoyé les miens. Parce que ma mère n'a qu'une sœur sans enfant et que, malgré la grande famille de mon père, je n'en ai plus entendu parler depuis bien longtemps...

Le trajet commence à être long après trois heures de route alors nous faisons une pause pour nous dégourdir les jambes. Ça fait du bien ! Une fois sur la route à nouveau, Léo et moi jouons sur son iPod Touch à Subway Surfers. Ça l'énerve d'ailleurs car je joue plus longtemps étant donné que je gagne. Je n'y peux rien !

Au bout d'un moment, Léo s'endort et je crois que je le suis pas longtemps après. C'est Hugo qui nous réveille lorsque nous arrivons. Lorsque je descends, je ne reviens pas du chalet qui se trouve devant mes yeux. Même en imaginant, ce n'était pas aussi bien ! Faut dire que j'avais beau savoir la famille de Léo aisée financièrement, je ne pensais pas à ce point !

— Alors ? Tu aimes bien ? s'enquiert mon copain, tout joyeux.

— Tu rigoles, j'adore !

Le châtain à lunettes me sourit tandis que nous rentrons nos valises dans le chalet. L'intérieur est tout aussi chaleureux que ce que j'avais pu apercevoir à l'extérieur. Il fait cependant pour l'instant froid étant donné que le chauffage n'a pas été allumé. Fatigués de la route, nous ne contentons de boire un bol de soupe avant de filer au lit.

— Et voilà votre chambre.

Je tente de cacher ma déception lorsque je constate qu'il s'agit de deux fois deux lits superposés. Léo me fixe, se demandant ce qui ne va pas mais je lui fais comprendre que ce n'est pas important. Hugo part ensuite se coucher dans sa chambre et nous laisse, Léo et moi.

— Pourquoi t'as fait une tête bizarre ?

— Je pensais qu'on aurait un lit... tous les deux. C'est bête, je sais, surtout que c'est trop bien ici et...

— T'inquiète, on trouvera bien un moyen de dormir ensemble quand même.

Léo me sourit tandis que je me sens bête de faire la remarque compte tenu du magnifique chalet dans lequel nous dormons. Nous nous mettons alors en pyjama et rajoutons même un sweat chacun pour ne pas avoir trop froid. Au début, Léo et moi allons chacun dans un lit, chacun dans celui en bas. Nous nous fixons face à face, silencieux.

C'est pas drôle de dormir dans la même pièce que lui mais pas à ses côtés. C'est vrai que je ne pensais pas, mais j'aime bien dormir à ses côtés. Je m'y sens bien.

— J'ai froid, marmonne d'un air fatigué Léo.

— Viens là alors.

Le châtain semble un peu hésiter avant de venir se glisser à mes côtés. Je me colle alors le plus possible contre le mur mais ça nous laisse tout de même peu de place pour bouger. Léo vient s'installer contre moi et je frictionne doucement son dos. Je finis d'ailleurs par lui gratter le dos, étant donné qu'il a l'air d'apprécier. Il commence à s'endormir alors je pars éteindre la lumière.

— Bonne nuit Léo.

— Bonne nuit Valentin.

Nous passons ainsi note première nuit à la montagne et je n'ai que hâte au lendemain.

Cependant, ce qui devait arriver arriva : Léo est tombé du lit une place pendant la nuit. Alors, sans grande énergie, nous avons posé nos deux matelas une place au sol et les avons collés ensemble. J'aurais réussi à dormir avec lui dans un espace suffisant finalement et y'a pas dire, c'est quand même mieux !

🛏️Salut tout le monde !

Nous voilà pour le premier chapitre au ski de nos deux tourtereaux ! Je dis bien "premier" car ça ne sera pas le dernier ;) Vous vous attendez à quoi pendant ces vacances ? Hâte d'entendre vos avis😊

Je vous dis à la semaine prochaine pour la suite,

D'ici-là, portez-vous bien,
L :")🛏️

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