Chapitre dix-neuf

And I wanna come home to you
Et je veux rentrer à la maison avec toi
But home is just a room full of my safest sounds
Mais les maison est juste une pièce remplie des mes sons les plus sûrs
'Cause you know that I can't trust myself with my 3:00 a.m. shadow
Parce que sais que je ne peux me faire confiance avec mon ombre de 3h du matin
I'd rather fuel a fantasy then deal with this alone
Je préfère alimenter un fantasme plutôt que d'endurer ça tout seul

I wanna sleep next to you
Je veux dormir à tes côtés
But that's all I wanna do right now
C'est tout ce que je veux faire maintenant
So come over now
Alors rapproche-toi maintenant
And talk me down
Et parle-moi

I wanna hold hands with you
Je veux te tenir la main
But that's all I wanna do right now
Mais c'est tout ce que je veux faire maintenant
And I wanna get close to you
Et je veux être proche de toi
'Cause your hands and lips still know their way around, ooh
Car tes mains et tes lèvres connaissent toujours leur chemain, ooh

(...)

So if you don't mind, I'll walk that line
A

lors si ça ne te dérange pas, je marcherai dans ce sens 
Stuck on the bridge between us
Coincé sur le pont entre nous
G

ray areas and expectations
Les zones grises et les attentes

🎼Talk me down - Troye Sivan🎼

     J'avais raison et je suis bien triste d'avoir eu raison : Léo me délaisse, complètement, injustement. On s'est quittés depuis deux jours et je n'ai eu aucun message de sa part, aucun. Je déteste quand il fait ça : silence radio. Je dors mal en plus car je ne fais que ressasser les souvenirs agréables de cette semaine à la montagne. Plus j'y repense, plus j'ai mal car je sais que ça ne se reproduira plus. Alors, je passe mes soirées à pleurer, seul, sous ma couette. Et, ça aussi, j'en ai marre de pleurer. Je déteste que Léo puisse me faire ressentir tout ce genre de choses et surtout ce genre de choses aussi désagréables. Comment en une semaine j'ai pu passer de Valentin le plus heureux au monde à celui le plus triste ? L'effet Léo, j'imagine.

Le pire dans tout ça, c'est que ma mère a invité la mère de Léo pour parler du voyage, voir les photos et tout. Et franchement, je n'ai pas envie. Déjà, j'ai dû trier les photos pour enlever celles de moi et Léo où on pourrait deviner que nous sommes plus qu'amis. De faire ça, ça m'a saoulé. Je n'ai pas l'impression que ce soit normal de devoir faire ça.

Je ne sais pas quoi attendre de ce soir, mais je sens que ça va être gênant. À tous les coups, Léo ne va même pas venir. Il va trouver une excuse à la Léo et s'enfuir aussi loin de moi que possible comme il sait bien le faire lorsque nécessaire. Je sais même pas pourquoi je me torture en imaginant qu'il vienne ce soir, c'est idiot.

Une demi-heure avant que la mère de Léo n'arrive, je vais aider ma mère à tout installer. Je sens qu'elle sait que quelque chose ne va pas, mais elle essaye de ne pas trop insister.

— Allez, ça va aller. Quoi de mieux que de voir son meilleur ami pour justement aller mieux, hein ?

Si elle savait, qu'au contraire, actuellement rien ne me ferait plus de mal que de voir mon copain se comporter justement comme un ami envers moi. Je repense encore de comment nous nous sommes quittés : un simple regard absent de sa part. C'est tout ce dont j'ai eu le droit.

Lorsqu'on sonne à la porte, je vais à la cuisine chercher encore de la nourriture.

— Salut Léo, comment tu vas ?

Je me fige instantanément lorsque j'entends son prénom. Alors il est venu ? Je ne sais même pas comment interpréter sa venue. Pour appuyer encore plus là où ça fait mal ? pour être un demi-lâche ? pour s'excuser ? Bien entendu, j'aimerais que ça soit la dernière option, mais je n'y crois même pas. Depuis qu'il a parlé avec son cousin, je n'arrive plus à le comprendre. Je n'ai même pas l'impression d'avoir affaire au même Léo. Ce Léo est absent d'émotions, froid et sans-cœur. Décidément pas le garçon pour lequel j'ai voulu sortir. Je ne sais pas pourquoi il fait ça, pourquoi il nous fait ça...

Avant d'aller au salon, je prends une grande inspiration puis apporte des plateaux remplis de quoi manger. Ne voulant pas me faire plus de mal que ça, j'ignore Léo, mais salue sa mère.

Et c'est gênant parce que seules nos deux mères parlent. Moi, je n'arrive même pas à parler alors que Léo a l'air si à l'aise. Je ne sais pas comment il fait. Est-ce que c'est parce qu'il y en a vraiment rien à faire de moi ? Honnêtement, je ne sais plus quoi penser de ses « je t'aime » face à son attitude des derniers jours. Comment peut-il me dire cela puis agir ainsi ? Ça n'a pas de logique. Pourquoi m'a-t-il dit « je t'aime » alors et plusieurs fois ? Peut-être que ça n'avait pas de sens pour lui. Peut-être qu'il jouait. Je ne sais pas. Mais ce que je sais, c'est qu'actuellement j'ai mes mains qui tremblent légèrement, j'ai la gorge serrée et envie de pleurer.

Alors lorsque nous avons tous un peu mangé et que nos mères sont lancées dans des conversations qui m'intéressent que peu, j'en profite pour monter. Sauf que, forcément, Léo me suit, comme d'habitude. On se retrouve alors tous les deux dans ma chambre. Lui, debout adossé contre mon armoire et moi, assis sur mon lit. Tout ce que nous faisons, c'est nous regarder sans un mot.

Je ne sais pas quoi lire dans son regard et je me demande ce qu'il lit dans le mien. De la douleur ? de la colère ? de l'incompréhension ? Ce contact visuel est long et dérangeant, mais aucun de nous deux ne semble décider à parler. Je ne saurais même pas par quoi commencer de toute façon. Finalement, Léo vient s'assoir à côté de moi, mais à une distance dont je n'ai pas l'habitude. Il fixe alors ses mains et je le regarde faire. Et, encore une fois, un silence désagréable s'installe. Commençant à en être agacé, je le lui fais remarquer :

— Si t'es venu pour agir comme ça, c'était pas la peine de venir.

— Je sais.

— Pourquoi t'es venu alors ?

Les bras croisés, j'attends sa réponse qui, je peux déjà le dire, ne va pas me plaire.

— Parce que ça aurait étrange si je n'étais pas venu.

Du Léo tout craché ça de sauver les apparences.

— C'est étrange pour moi que tu sois là.

— Désolé, lâche-t-il, toujours les yeux fixés sur ses mains.

— Désolé de quoi ? D'agir comme un con envers moi ? De m'ignorer après la semaine qu'on a passé ? De n'être même pas capable de me regarder dans les yeux quand tu t'excuses ?

Doucement, il lève alors son regard vers moi et c'est comme un coup. Voilà le Léo fier qui montre que, si, contrairement à ce que je viens de dire, il peut me regarder dans les yeux. Cependant, il ne peut pas répéter son excuse. Du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à qu'il approfondisse :

— Je suis désolé de t'avoir donné de faux espoirs cette semaine.

— C'est même plus des faux espoirs là, c'est juste du grand foutage de gueule !

J'ai tellement envie d'en dire plus mais tout se bouscule dans ma tête. J'ai envie de lui dire qu'il me dégoûte, qu'il s'est joué de moi, que je ne le comprends pas, que c'est un connard, qu'il me blesse en faisant cela, que je pensais qu'il m'aimait sincèrement. J'ai envie de lui dire tout cela, mais après deux jours à pleurer, je suis fatigué de tout cela.

— J'étais sincère cette semaine mais je me rends compte que c'est mieux si on arrête là.

— C'est mieux pour qui ? ta famille ? pour toi ? ou pour moi peut-être ? Ose même pas me sortir que tu fais ça pour moi. Assume ce que t'es au moins !

Ça m'énerve qu'il soit aussi calme alors que moi, ça brûle en moi. J'ai envie de le secouer un bon coup pour le réveiller de ce cauchemar qu'il me fait vivre.

— Je pense que c'est mieux si on reste amis.

— T'as pas répondu à ma question : c'est mieux pour qui, hein ?

— Pour tout le monde.

— Tu ne m'as pas demandé mon avis, ne fais pas comme si tu savais ce dont j'ai envie.

— Tu as envie d'être heureux et clairement tu ne l'es pas.

Les larmes me montant aux yeux, je déglutis difficilement lorsque je lui réponds :

— J'ai jamais été aussi heureux que cette semaine alors ne dis pas ça.

Une once de sentiment semble enfin se refléter dans les yeux de Léo. Il était temps ! Cependant, il ne dit rien en retour.

— Et toi ? Tu vas me dire que tu n'as pas aimé cette semaine ?

— J'ai pleuré deux fois alors, non, je n'ai pas particulièrement aimé cette semaine.

C'est un connard, voilà ce qu'il est. Il crache sur ces souvenirs dès qu'il peut et les réduit à poussières. Je le déteste aussi pour cela.

— Dégage alors.

Léo ne bouge pas et continue de me fixer tandis que je sens la colère m'envahir.

— Dégage si je te rends malheureux, t'as raison, vaut mieux arrêter.

Étant donné qu'il ne bouge toujours pas, je le pousse légèrement pour lui faire comprendre que je suis sérieux. J'arrive même pas à le pousser avec force, parce que je n'en ai même pas vraiment envie. J'ai pas envie de lui faire du mal, mais, en même temps, je veux qu'il comprenne ma douleur.

En plus, s'il veut jouer au pauvre malheureux, qu'il aille jusqu'au bout alors ! Moi, j'ai vu autre chose que du négatif cette semaine. J'ai vu des sourires, des éclats de rires, des baisers passionnés, des câlins affectueux. Voilà, ce que j'ai vu et pas ce ramassé de conneries qu'il veut me faire croire. Et s'il n'avait vraiment pas aimé cette semaine ? Voilà, je le comprends pas, encore une fois pas.

Écoutant finalement ce que je lui dis, Léo commence à se relever. Mais, ça aussi, ça m'énerve car il ne dit rien. Et j'ai pourtant envie qu'il me parle. J'ai envie qu'il me dise que, lui aussi, il a passé une superbe semaine et qu'il a envie que cela dure plus qu'une semaine.

Mon cœur tambourine dans ma cage thoracique tandis que je demande, un peu désespéré :

— Il n'y a rien de cette semaine que tu as aimé ?

Maintenant debout, le châtain me fixe de haut, ce qui rend la situation encore plus détestable. N'aimant pas cette position d'infériorité surtout avec la tristesse que je dégage, je me lève pour être à sa hauteur.

— Alors ? Réponds.

Le vide de ses yeux bleus ne me laisse pas indifférent et je me demande ce qu'il pense.

— Si, il y a des choses que j'ai aimées cette semaine.

Et ça me calme, un peu, qu'il avoue enfin cela. Parce que ça me donne l'impression de retrouver mon Léo. Alors, timidement, je tends ma main vers la sienne et lie nos doigts. Cependant, après avoir regardé nos mains un instant, il se sépare de la mienne. Blessé, je recule et sens la colère rapidement remonter.

— Bonne soirée, alors.

Je pars ouvrir la porte et lui fais signe de dégager. Chose qu'il fait sans un mot supplémentaire. Faut dire qu'il n'est vraiment pas bavard ce soir ! Lorsque je referme la porte, je continue de la fixer, immobile. Mais qu'est-ce qui vient de se passer ? !

Toujours perturbé, je m'assois sur mon lit et encercle mes jambes de mes bras. La tête sur mes genoux, mon regard se perd sur mon bureau en face. Je reste alors ainsi un moment, tentant d'oublier ce qui vient de se passer.

Puis, lorsque j'entends que Léo et sa mère partent, je me sens mal. Je me sens mal parce que je viens clairement de me faire larguer. J'ai perdu Léo et je ne sais même pas ce que ça veut dire. Des larmes coulent alors le long de mes joues due à la douleur de cette perte. J'ai l'impression que j'ai eu juste un avant-goût de ce qu'une relation entre Léo et moi aurait pu être. Et ça aurait pu être génial, c'est ça qui me met en rogne.

Quelques minutes après, on toque à ma porte alors j'essuie rapidement mes larmes. Ma mère rentre ensuite puis s'inquiète :

— Léo a dit que ça n'allait pas trop, qu'est-ce qu'il y a ?

Le mensonge supplémentaire de Léo me fait exploser en sanglots de plus belle. Ma mère vient alors directement auprès de moi et me prend affectueusement dans ses bras.

— Je vois bien que ça va pas, alors laisse tout sortir.

Je pleure encore un instant puis me calme assez rapidement. Mais dans quels états il me met ? Je passe des larmes à la colère sans que je ne le contrôle à cause de lui. Actuellement, je me sens juste seul, même si ma mère est à côté de moi. Elle qui croît que je suis avec une certaine Léa, elle qui ne sait rien de Léo et moi. Et si je lui expliquais ? Voulant lui raconter un peu la raison de ma tristesse, je lui avoue difficilement :

— Je ne suis plus en couple.

Ma mère me lance un regard désolé puis me demande :

— Tu l'aimes vraiment, non ?

— Je crois que oui.

Elle me reprend alors dans ses bras puis me dit :

— Je sais que ça ne paraît pas évident actuellement, mais je te promets que ça va aller mieux.

Ça me paraît effectivement pas évident étant donné que je vais croiser Léo tous les jours.  Je sers un moment ma mère dans mes bras, appréciant ce contact assez rare. Puis, fatigué de tous ses pleurs, je lui demande :

— Je suis fatigué, tu veux bien me laisser s'il-te-plaît ?

— Oui, bien sûr. Repose-toi bien surtout, d'autant plus avec ton rhume.

Je hoche la tête puis me couche tandis que ma mère sort de ma chambre. Dans le noir, je me sens si seul dans mon lit. Je pose alors ma main sur l'oreiller où Léo dort quand il vient chez moi. Et, aussi désespéré que ce soit, je me saisis de mon téléphone et fais défiler les photos de Léo et moi. Sans que je ne le contrôle, les larmes coulent.

Je n'en peux plus de pleurer. Et pourtant, plus je repense à tous nos moments, plus je pleure. Parce que tout ce que je voudrais actuellement c'est être à nouveau dans ses bras, l'embrasser et le toucher. Mais je n'ai qu'un oreiller vide et aucun message me souhaitant bonne nuit. Le néant. Je ressasse alors toutes ces pensées jusqu'à tard dans la nuit dès lors que je m'endors, exténué.

🎼Half a heart - One direction🎼

    Le lendemain, lorsque je me réveille, j'ai un mal de crâne abominable et mon rhume semble s'être, lui aussi, réveillé. Je suis vraiment mal physiquement et pas du tout d'humeur. Alors, lorsque ma mère me demande pourquoi je ne suis pas réveillé, je lui explique et elle m'autorise à rester à la maison aujourd'hui. Elle me dit de prendre rendez-vous chez le médecin, mais je décline car ce n'est qu'un rhume.

Je passe alors ma journée à ruminer devant la télévision. J'ignore également les messages de Chris dans un premier temps puis finis par lui répondre, ne trouvant pas juste de lui faire subir mon silence. Surtout que je trouve Léo insupportable pour ça alors...

Chris à Valentin
7h37 Tu prends pas le bus ce matin ?
7h59 Panne de réveil ??
10h05 T'as quoi ?

Valentin à Chris
11h47 Gros rhume, rien de grave

Chris à Valentin
12h05 Oki, tu reviens demain du coup ?
12h06 Je t'ai pris tes cours ;)

Valentin à Chris
12h08 Oui, je pense
12h08 Merci !

Je le remercie bien que j'aurais aimé que Léo s'en occupe. Normalement, ça aurait dû être lui, normalement... Je m'énerve à ruminer autant. Après tout, on est sortis ensemble que quelques semaines alors je ne devrais pas en être aussi triste...

Chris à Valentin
12h11 Tu veux que je t'amène les cours ce soir ou je te les passe demain ? :)

Valentin à Chris
12h13 Demain, c'est bon, merci !

Chris à Valentin
12h14 on fait ça alors beau gosse ;)
12h17 tu m'as manqué aujourd'hui :p

Valentin à Chris
12h19 pas toi, c'était des vacances sans toi au contraire :p

Chris à Valentin
12h21 je te ferai regretter tes paroles et m'aimer au point que je te manque ^^

Valentin à Chris
12h22 hâte de te voir à l'œuvre ;)

Chris à Valentin
12h24 trop tard pour reculer ;)

Je souris tandis que je pose mon téléphoner pour aller me préparer à manger. Ce que je fais n'est pas terrible, mais bon, c'est toujours mieux que la cantine !

Je passe ensuite mon aprèm devant la télévision devant une série potable. Cependant, je la regarde qu'à moitié car un certain châtain me tourmente. Et ça m'énerve. Ça m'énerve qu'il me rende ainsi, comme une larve, comme à ses pieds en seulement quelques semaines. Je veux dire, j'ai passé des années à le côtoyer et en quelques mois il a tout basculé dans ma vie ! Je le déteste !

Alors, je repasse en boucle ces derniers mois. Je repense à cette noyade, tous les deux, dans l'eau. À sa crise de panique que j'ai gérée comme j'ai pu puis de notre sorte de sauvetage. Je repense aux longues heures à l'hôpital puis à notre retour au camping. À notre nuit, tous les deux dans le mobil-home. Je repense à ces longues heures de paroles qui ont scellé une amitié que je n'aurais jamais imaginée. Mon cœur loupe un battement lorsque je repense au fait que nous nous soyons endormis les mains liées. C'était si innocent à l'époque, si loin des sentiments qui se sont développés et que j'éprouve encore actuellement. Même si c'est dur à admettre étant donné la situation, je crois bien que je l'aime et ça me fait vraiment chier maintenant qu'il m'a... largué.

Le simple fait de penser à ce mot me fait grimacer. Pourtant, c'est bien ce qui s'est passé : je me suis fait larguer. Et, comme ça, sans prévenir, j'explose en sanglots. Je passe alors un petit moment en larmes. Putain, je pensais pas que ça serait si dur de le perdre.

Est-ce que je l'ai définitivement perdu d'ailleurs ? J'appréhende vraiment demain quand je retournerai en cours.

So your friends been telling me
Alors tes amis m'ont dit
You been sleeping with my sweater
Que tu avais dormi avec mon sweat
And that you can't stop missing me
Et que je ne cesse de te manquer

Bet my friends been telling you
Je paris que mes amis t'ont dit
I'm not doing much better
Que je ne fais pas mieux
'Cause I'm missing half of me
Parce qu'il me manque une part de moi

And being here without you
Et être là sans toi
Is like I'm waking up to
C'est comme je me réveillais avec

Only half a blue sky
Seulement la moitié d'un ciel bleu
Kind of there but not quite
Etant là mais pas totalement 
I'm walking round with just one shoe
Je me promène avec une seule chaussure
I'm half a heart without you
Mon coeur est incomplet sans toi 

I'm half a man at best
Je ne suis un demi-homme au mieux
With half an arrow in my chest
Avec une demi-flèche dans ma poitrine
I miss everything we do
Tout ce que nous faisions me manque

(...)

Forget all we said that night
Oublie tout ce que nous avons dit cette nuit-là
No, it doesn't even matter
Non, ça n'a même pas d'importance
'Cause we both got split in two
Parce que nous avons été séparés en deux

If you could spare an hour or so
Si tu pouvais garder une heure ou deux
We'll go for lunch down by the river
Nous irions déjeuner au bord de la rivière
We can really talk it through
Nous pourrions nous expliquer

Though I try to get you out of my head
Bien que j'essaie de te faire sortir de ma tête
The truth is I got lost without you
La vérité c'est que je me suis perdu sans toi

💧Coucou tout le monde !

Oui, clairement ce chapitre est rempli de larmes ! D'ailleurs que pensez-vous de la réaction de Valentin, mais aussi de celle de Léo ?

Je vous dis à la semaine prochaine pour la suite,

D'ici-là, portez-vous bien,
L :")💧

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