Chapitre 4
Trois mois plus tard, il revint enfin. Il avait une mine enjoué mais je ne lui avait toujours pas pardonner de se qu'il avait fait. Je l'aimais mais je lui en voulais. Il frappa à la porte un matin, alors que je prenais mon petit-déjeuner avec ma mère car mon père avait du partir plus tôt pour une affaire dans le village. C'est Brenda qui lui ouvrit.
-Mais, qu'est ce que tu fais là ?! Ça fait trois mois que je n'ai pas de nouvelles, tu n'es pas venu au rendez vous que nous avions mis dans la journée il y a au moins trois mois. Et puis je te l'ai déjà dis, tu dois venir la nuit, personne ne te connais ici, et je veux que ça y reste !
-Je ne suis pas venu te voir, Brenda, je suis venu voir la Princesse Lou de Truchet.
-Comment connais tu son nom de famille ?! cria Brenda, horrifiée.
-J'ai fais mes recherches, elle est tellement gentille et attirante. Tu ne trouve pas. Et puis je crois qu'elle t'aime bien.
-Tu dis n'importe quoi espèce d'abrutis ! Elle ne m'aime pas, tu ne la connais même pas ! Vas t'en !
-Mademoiselle de Truchet ? hurla le prince.
J'arrivais en sautillant pendant que Brenda essayait de pousser le prince.
-Bonjour, mademoiselle. dit il.
-Bonjour Prince Azur ! dis je d'une vois sèche.
-Vous allez bien ?
-Avez vous se que je vous ai commandé ?
-Pas encore, mais je suis sur une piste...
Il regarda dans la direction de Brenda.
-Il faudrait que vous vous dépêchiez, mon bon prince, vous savez, vous n'êtes toujours pas pardonner !
-Je le sais, mais pourrions nous parler se cela autre part, s'il vous plait ?
Je le tirais vers la chêne, au fond du domaine.
-Qu'avez vous à ma dire, Prince Azur ?
-Je suis sur une piste, mais Brenda m'a demander ce même cristal, donc, il faudrait que l'on se voit une autre fois, quand elle ne sera pas dans nos pattes ! Vous savez, elle fouine un peu partout, cette femme. C'est une vrai pie !
-Elle vous a demander le même cristal ?
Il ne répondit pas.
-Et qu'est ce que ça peut me faire ?!
-Je... je vous demande pardon ?
-Qu'est ce que ça peut me faire ?!
-Rien, mais il faut que je fasse attention.
-Et bien faites attention au lieu de me faire perdre mon temps. Faites votre travail, dans deux mois, je veux mon cristal ! Sinon, je dis à tout le monde que vous préparez un mauvais coup, avec votre protégée !
-Se n'est pas ma protégée ! hurla t-il. Je ne l'aime pas. D'accord ? Je ne l'aime pas. Je me sert d'elle pour avoir de l'argent, tu entends ? Je me sert d'elle, donc vas t'en, je reviendrais avec ton cristal, et ensuite, tu as intérêt à te laisser faire.
Il se retourna et parti. Je m'assis, en pleure, sur la balançoire.
-Je m'excuse d'avoir entendu mais...
Je me retournais et vis Julius.
-Que fais tu là ?!
-Je venais te voir mais je vois que se n'est pas le bon moment.
Il se mis face à moi et ouvrit ses bras. Je tombais en sanglotant dedans. Nous nous fîmes un câlin pendant un long moment puis il me pris les mains et dis :
-Tu sais, je ne t'en veux pas d'aimer une autre personne...
Si, il m'en voulais, j'avais été bête d'aimer une personne sans cerveau qui se servait des gens pour avoir de l'argent. J'avais oublier Julius, le garçon le plus chouette du mon, de celui qui ne me faisait jamais de reproches...
-Je suis désolée.
-Tu sais, se n'est pas grave.
-Si, je suis vraiment désolée.
Il posa un bisous sur ma joue et s'en alla. Je me retournais vers la maison. Brenda était sur le seuil, les yeux couverte de larmes. Je pris la porte de derrière pour ne pas avoir de remarques. De la porte d'entrée, on entendait pas se qui était dit près du chêne, se qui laissait un peu d'intimité aux personnes qui parlaient.
-Qu'est ce que tu as dis au Prince Azur ?! Et qui était ce garçon, le petit gringalet !
-Tu peux être agréable, des fois, s'il te plait, je ne comprends pas pourquoi tu es toujours aussi méchante avec tout le monde. Je ne t'ai rien fais Brenda, et si je t'ai fais quelque chose, et bien dit le moi, ça me blessera moins que si tu le garde en toi et que tu parles dans mon dos ! Moi, tu sais, je t'apprécie ! Pourquoi pas toi ?!
Elle me regarda un instant puis rentra dans la maison. Je la suivais et lui pris le bras.
-Je t'en pris, écoutes moi ! Brenda, tu es une personnes formidable, ne me boude pas de la sorte !
-Arrêtes ! S'il te plait ! Arrêtes !
-Mais je veux comprendre ! Tu entends, je veux comprendre.
Elle repartit après s'être dégagée.
-Je ne veux plus te voir, tu entends, je ne veux plus te voir ! Tu ne sais pas se que tu as fais ! Tu ne sais rien et tu ne le sauras jamais ! Adieu ! Tu es une mauvaise princesse !
Ses paroles me firent l'effet d'un poignard qu'on entrait dans mon cœur. Je tombait à genoux, sanglotant et les joues pleines de larmes. Ma mère et mon père arrivèrent. Ils avaient tous entendu.
-Comment as tu osé ! Pauvre bougre ! Comment ?! hurla mon père.
-Arrêts voyons ! Tu ne sais pas se qu'elle a vécu avant d'arriver ici ! Et tu ne sais pas non plus se qu'elle a vécu en arrivant ici ! Tu n'étais pas là quand elle est arrivé ! Donc arrête de la réprimander !
Mes parents se regardèrent. Ma mère me pris dans ses bras.
-Je ne sais pas se qu'elle a vécu, mais je sais se qu'elle à jeté à la figure de ma fille ! continua d'hurler mon père.
-Mais arrêtes ! Arrêtes ! cria ma mère.
Ils s'arrêtent un instant.
-Dis moi se qu'elle a vécu. dit mon père, calme.
-Elle a vécu des choses horrible, cela n'enlève pas se qu'elle a dit, mais tu sais, c'est très, très, très horrible ! Je te l'expliquerais ce soir. Là, je ne peux pas. Lou ne dois pas savoir.
-Qu'est ce que je ne dois pas savoir ? Tu sais que j'ai entendu !
-Je sais, mais tu es trop jeune ! Tu lui a fais des choses... horribles... horribles...
-Horribles ! sanglota Brenda.
Je montais les marches d'escaliers quatre à quatre. Je n'avais même pas la confiance de mes parents. Je voulais savoir se que j'avais fais à Brenda.
Le soir, j'étais sur le toit. J'attendais que revienne le Prince Azur, mais il ne revint pas. Je m'étais énervée contre lui et c'était bête. Mais en même temps, j'aimais Julius depuis ma plus tendre enfance.
-Oh mon dieu ! Maman ! Pourquoi est ce que j'aime deux garçons ? Pourquoi est-ce si compliqué ? Pourquoi ?
C'est le silence qui me répondis. Je frissonnais. Le froid m'engourdis et je sombrais dans un long sommeil.
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