La première pleine lune

Qu'est ce que la douleur pour vous ? Une sensation dérangeante qui parcoure votre peau quand vous vous blessez ? Ou quand vous saignez ? Quand vous perdez un proche ?

Comme vous avez de la chance !

L'espèce humaine ignore ce qu'est la douleur, la vraie.

Moi je l'ai découverte à mes dépends, et c'est pour vous prouver que cela peut arriver à tout le monde que j'écris ces lignes.

Mais commençons par le commencement...

Je m'appelle Emma Price et j'avais 14 ans quand cette histoire à débutée.

~.~.~.~

Cela faisait deja quelques jours que je n'étais pas dans mon assiette, mais ça avait empiré...

- Une grippe sûrement, avait confié le docteur Stekman à ma mère. Il faut qu'elle se repose, et voici l'ordonnance.

- Merci docteur, au revoir.

Sur ces paroles nous étions sortie du cabinet. Mais même si le doc' disait avoir reconnu la grippe, je me doutait qu'il y avait autre chose...que ce n'était pas ça...

- Tu vois, ce n'était pas la peine de paniquer, m'avait dit ma mère en ouvrant la voiture. Un peu de repos et ça ira mieux.

- C'est la grippe quand même, pas un rhume, avait-je tempéré.

Pour toutes réponses elle avait souris. Puis nous avions pris la direction de la pharmacie.

~.~.~.~

- Y'a encore rien à la télé ! s'était plaint mon père le soir venu alors que nous passions à table, lui, ma mère, mon frère et moi.

- Il est 20 heures, mets le journal !

- Pour qu'ils nous ressortent les même truc qu'à midi ? Nan ça ira !

Ma mère lui avait alors fait "les gros yeux", mon père avait répliqué par un sourire idiot avant de mettre TF1.

"(...) sur les mystères et légendes qui plane autour de l'astre lunaire (...)"

- Qu'est ce que j'en ai à fou... (nouveau regard noir de ma mère) euh...à faire moi de la pleine lune ?

- C'est beau la pleine lune, était intervenu mon scientifique de frère.

"(...) légendes parlant d'hommes maudit -ou bénit selon les point de vue- qui devaient se transformer en loup à chaque fois que la lune apparaît comme pleine."

Le reportage pris fin, et un mal de tête me vrilla soudainement le crâne. J'avais eu l'impression qu'un sadique psychopathe venait de me mettre un coup de masse sur les tempes.

- Ça va Emma ? m'avait demandé ma mère.

- Nan, je...j'crois que je vais aller me coucher, avais-je articuler, chaque mot résonnant dans ma tete.

- J'ai fait du dessert ! Prends en au moin une part ! s'était exlamé mon paternel.

- Tu as fait du dessert ? Toi ?

- Bah oui !

- Raison de plus pour aller me coucher.

- Eh !

- Elle a pas tort...la dernière fois tu a réussi à rater un paquet de pâtes ! était intervenu mon frère.

- Est ce que vous allez me rappeler cette histoire chaque jour jusqu'à la fin de ma vie ?

C'est sur ces mots prononcé sur un ton d'enfant pleurnichard par mon père que je les avait laissés pour rejoindre ma chambre.

~.~.~.~

L'eau froide roulait sur ma peau, et, les yeux fermés, je savourais l'apaisement que le liquide translucide faisait sur mon mal de tête.

Puis ouvrant les yeux, j'avait eus l'impression d'avoir une vue ultra développée, j'avais eus l'impression de voir les pores de ma peau en détail... Mais j'avais mis cela sur le compte d'une quelconque hallucination car le temps de cligner des yeux et ça avait disparu.

- Ouah...j'crois qu'il est temps que j'aille me coucher...

Passant ma main sur mon visage, j'avais ensuite fermé le flux et avait attrapé une serviette que je m'étais empressé de passer autour de ma taille. Puis j'en avais prise une autre pour me sécher les cheveux.

Mes cheveux châtains foncés à cause de l'eau étaient plaqué sur les côtés de mon visages, puis j'avais remarqué mes yeux... D'habitude marron, ils étaient là de couleur ambré presque orange.

- Mais qu'est ce que...?

J'avais alors secoué la tête avant de me passer de l'eau -la plus froide possible- sur le faciès.

Rouvrant les yeux, je n'avais vus aucun changement, et avais remarqué que les veines de mes poignet ressortaient anormalement...

Cette vision plus la tension dans tous les os de mon corps provoqué par la maladie avait terminé de me convaincre :

- Ma petite Emma, je crois qu'il est temps que t'aille dormir...

~.~.~.~

J'étais maintenant dans ma chambre, vêtue d'un pantalon de pyjama ample et d'un t-shirt. Cela faisait à peine cinq minutes que j'étais dans ma chambre et j'avais consulté une dernière fois mon portable, mettant un dernier messages à ma meilleure amie afin de lui dire que j'avais la grippe et que je ne savais pas quand j'allais revenir en cour.

Un petit bruit m'avait informé que le message était envoyé, je m'étais alors levée et avait rejoint mon lit, avant de remarqué que j'avait oublié de fermer mes volets.

- Eh merde...

Je m'étais relevé avec difficulté, mais après m'être mis assise sur amon lit et j'avais eus l'impression que mon cerveau jouait au flipper dans mon crâne. Avec effort je m'étais mise debout et avais titubé jusqu'à ma fenêtre.

La lumière dégagé par la pleine lune m'avais presque aveulglé après dix minutes passé devant la faible lumière de mon téléphone portable.. J'avais alors attrapé la poignée de la fenêtre, l'avais ouverte, puis avais attrapé le volet à tâtons avant de tout refermer et de retourner à mon point de départ.

Après m'être emmitouflée sous ma couverture, j'avais fermé les yeux, me laissant peu à peu glisser dans les bras de Morphée...

~.~.~.~

Je gigotait, bougeait dans tout les sens, tremblant de froid, transpirant de chaud... Une horrible tension dans mes os me faisant grimacer de douleur.

Puis un craquement sec avait retentit. Me réveillant définitivement.

Une horrible douleur avait éclatée au niveau de mon genoux gauche, passant ma main à cet endroit j'avais sentis -n'avait pas sentis plutôt- quelque chose d'étrange.

Je n'avait plus de genoux. Plus. De. Genoux.

- Mais qu'est ce que... (j'avais grimacer en me mettant assise sur le bord de mon lit) oh...

Ma cuisse était normale, mais là où elle aurait dû se recorder à mon mollet via le genoux, il n'y avait plus qu'un os. Sans aucune articulation.

Je devais être entrain de rêver, j'avais décider de fermer les yeux et de compter jusqu'à trois, mais une fois le chiffre atteint, rien ne c'était passé.

Hormis un nouveau craquement, dans ma main droite cette fois-ci. Mes doigt s'étaient replié sur eux même au niveau de la première phalange. Et même avec tout les efforts que je pouvait fournir, il m'avait été impossible de les déplier.

D'autre craquement s'étaient fait ressentir je-ne-sais-ou, j'avais vue mes veines remonter à fleur de peau, mon mal de tête s'était intensifié, j'avais mal. Et la tension qui jusque là était uniquement dans mon ossature s'était étendue dans tout mon corps. Et je n'arrivais même plus à crier, à crier pour appeler à l'aide.

"- Dépêche toi ! Va dehors ! Vite !"

Voilà que je m'étais mise à entendre des voix, et pourtant ! Pourtant j'avais eus une confiance" aveugle dans cette voix, quelque chose, un "je ne sais quoi" m'avais dit de l'écouter.

Alors, avec une démarche étrange et étonnamment silencieuse, je m'étais précipitée dans le couloir puis dans les escalier. Mais au moment où j'allais ouvrir le porte d'entrée, je m'était demandée pourquoi je n'allait pas voir mes parents.

"- Tu n'as plus le temps ! Et ils ne pourraient pas comprendre de toutes façon, était une nouvelle fois intervenue la voix."

Alors j'avais ouvert la porte et m'étais rué dehors. En pyjama, sans chaussure et d'une démarche étrange.

"- Vers la forêt ! Vas vers la forêt au bout de la rue ! Aller va plus vite !"

Nouveau craquement, dans mon bras gauche, celui-ci était maintenant raide, sans aucune articulation, sans coude... Puis ce fut au tour de ma main gauche, elle s'était mise dans la même positions que sa semblable.

J'avais hurlé, hurlé sans qu'aucun sons ne franchisse la barrière de mes lèvres. Comme si je n'avais plus eus de voix.

J'avais déjà traversée la moitié de la rue, je voyait les arbres au bout de celle-ci.

"- Vas y Emma, encore un effort, tu y est presque !"

Soudainement je n'avais plus arrivé plier ma jambe droite, je n'aurais plus réussi à avancer si une autre douleur ne s'était pas fait ressentir dans le bas de mon dos, je n'arrivait plus plus à me redresser, j'était coincée dans une position qui en temps normal m'aurait dérangée. Penchée en avant, j'eus une vue directe sur mes pieds, mes pieds qui étaient beaucoup plus grand que d'habitude. Mes métatarse* s'étaient allongé à vue d'œil tandis que les deux bâtons qui me servaient de jambes avaient rapetissé.

"- Allez ! Ne t'arrête pas ! Tu n'as plus beaucoup de temps !"

Je m'étais remit à courir, toujours sans un bruit. Puis arrivant en lisière de la foret, la voix était de nouveau intervenue.

"- Vas y ! Va le plus loin possible !"

Alors, par je ne sais quel réflexe étrange, j'avais pris appuis sur ce qu'il me restait de mes appui et avais effectué un saut qui aurait été impossible pour une personne normalement constituée. Puis je m'étais remise à courir. Mais à peine 100 mètres plus loin, une douleur quinze fois plus forte que toutes les autres m'avais paralysé la colonne vertébrale et m'avais fais chuter face contre terre.

"- T'inquiète pas, c'est bientôt fini, je te guiderais. Esseye de n'a pas crier, ça va aller..."

Tandis que peu à peu ma conscience m'avais laissé, la voix m'avais m'encouragée. Et quand enfin j'avais pus enfin ouvrir la bouche, j'avais pousser ce qui aurait dû être un hurlement, mais c'était plutôt un rugissement bestial qui avait franchi mes lèvres.

Puis j'avais été prise de spasmes, et dans mon ultime secondes de lucidité, j'avais cru voir un loup gris près d'un arbre.

Puis le noir m'avait envahi.

~.~.~.~

Voilà, maintenant vous connaissez mon histoire, et pour ceux qui n'ont toujours pas compris, je suis une louve garous. Et cette nuit là, j'ai vécu ma première mutation, la plus douloureuse.

Le loup gris que j'avais vue était en fait mon meilleur ami, loup garou lui aussi (ce que j'ignorais avant cette nuit là), et il avait deviné que j'étais porteuse du gène aléatoire. Logan (c'est son prénom) l'a lui hérité de ses parents.

Mais malgré le fait que j'accepte totalement ma nature, je ne l'ai pas encore dit à mes parents car je ne sais pas comment m'y prendre, donc si vous lisez ces lignes, maintenant vous saurez.

J'ai une bonne raison d'avoir écrite ces lignes. Je veux vous prévenir. Le gène aléatoire peut toucher n'importe qui, le plombier, le riche PDG de l'entreprise ou travaille votre père ou votre mère, une animatrice télé, un chanteur, un garagiste ou même vous, qui lisez ces lignes derrière votre écran.

Mais quoi qu'il arrive, ne paniquez pas, gardez votre calme. Vous serrez forcément abordés par l'un d'entre nous. Notre devise est la fraternité, quoi qu'il arrive, nous n'abandonnerons jamais un de nos frère. Jamais.

Je vous le promet.

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Métatarse: os du pied.

Hey ! Je reviens avec une nouvelle fiction ! J'espère qu'elle vous a plu, car c'est une partie unique. Peut être qu'un jour j'en ferait un sorte de suite sur un chapitre 2 mais pour l'instant cela n'est pas prévu.

J'ai eus cette idée parce que j'ai moi aussi une espèce de grippe (😪) et dans les vagues de délire qu'à provoqué la maladie dans ce qui me sert de cerveau, j'ai capté l'idée de cette fiction.

Bref, j'espère qu'elle vous a plu, si c'est le cas n'hésitez pas à voter et/ou commenter.

Ps- Nan, je ne suis toujours pas une génie de l'orthographe xD

Allez,
Byyyyyye

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