Chapitre II : Prise de conscience
18 novembre 1986
Konoha village caché du feu
P
OV Sakura
L'inquiétude de ma mère ne faisait que plus nettement se refléter sur son visage. Elle était tellement fatiguée, complètement épuisée. Nous n'avions pas assez d'argent pour faire sortir Sasori de prison, et... faire un emprunt n'était pas une solution envisageable. Tout ça l'emportait dans une grosse fatigue émotionnelle, que de savoir son enfant emprisonné.
Elle partait si tôt le matin, avec pour seul étreinte, la douceur de son manteau qu'elle gardait intacte pour les jours frileux. Mêlant tout ça a la vieillesse, elle se plaignait parfois d'avoir mal ci, ou d'avoir mal là. Me forçant d'ailleurs à lui donner des médicaments, qui en plus de ça coûtaient relativement cher en pharmacie.
Plus les jours passaient, moins je retrouvais en elle m'a fougue qui l'avait tant animée quelques mois plus tôt. Qu'est ce il se passait exactement ? Étais ce le temps qui faisait défaut à cette femme qui avait consacrer la majeure partie de son temps à ses deux enfants ? Où peut être juste une douleur passagère qui se cachait parfois derrière un autre grand problème dont elle ne nous avait jamais parlée ?
Après tout les mêmes questions défilaient jour après jour dans la tête, mais finalement n'en n'étais ce pas moins que l'image de cette femme que j'avais idolâtrée depuis tant d'années, à ces jours les plus faibles ?
Adossée contre la porte, je baillais en regardant le ciel, qui paraissait t'il d'un bleu éclatant. Il n'était pas mois de 14 heures quand j'eus la bonne idée de sortie me vider l'esprit. Je n'avais pas vraiment l'habitude de traîner dans la rue, petite ma mère m'avait toujours ravagée que traîner dans la rue n'étais autre que démontrer aux uns et aux autres la manière dont nos parents nous négligeaient en nous laissant vagabonder au lieu d'aller à l'école .
Avant j'y croyais dur comme fer, me persuadant que toutes personnes traînant dans la rue était soir démunis de cerveau, soit abbonné par ces parents. Mais maintenant que j'ai bien grandis,et que j'arrive à voir la vie sous un nouveau angle, je ne peux que constater que traîner ne veux pas forcément dire avoir était abbonné à soit même, ou encore moins d'être démunis. C'est avant tout un choix pour certaines personnes, ou pour d'autres une habitude.
Je m'arrêta devant la boutique de mon amie qui me laissa cordialement entrer. Avant même de me saluer elle me sortie un "Qu'est ce qui ne va pas ?" Telle était sa nature, et c'était telle que je l'appréciait.
Moi- Il fait que je trouve un travail. Je ne peux pas rester comme ça les bras croisés, en sachant pertinemment que mon frère est en prison et qu'il ne résiste pas d'en sortir vivant si on ne fait rien !dis je à bout de souffle
Ino- Je comprends ne t'inquiètes pas ça va aller. dit elle pour me rassurer
Moi- Non tu ne comprends pas ! Comment est ce que tu pourrais à un seul instant comprendre ce que je ressens or que tu n'as jamais rien fait de ta vie, que tu n'as jamais connue ça !
Ino- Je t'interdis de me parler comme ça, tu ne sais absolument rien de moi et tu te permets de me juger ! Et puis ce n'est quand même pas ma faute s'ils ont arrêtés ton frère .
Je ne répondis rien, non parce que je n'avais rien à en redire. Mais justement parce que je savais pertinemment que la boule qui se cachait tout au fond de ma gorge, prête à sortir et bondir sur mon amie. N'épargnerait certainement pas notre amitié.
Moi- Il faut que j'y aille.dis je en me levant
Elle se plaça devant moi comme pour me retenir et me sortie, juste avec que j'ai le temps d'y émettre une quelconque opposition "Je suis vraiment désolée d'avoir réagie comme ça. J'ai eu tord de te crier dessus. Tu me connais mieux que personne, et même si pour l'instant c'est difficile pour toi,tu n'en restes pas moins ma meilleure amie . Et j'ai surtout pas envie de te perdre, alors si tu as besoin de quoique ce soit fait le moi savoir et je ferais absolument tout pour t'aider .
Comme le soleil est beau après la tempête, encore une fois Ino s'attribueait le devoir de me planter une aiguille dans le cœur, non pour qu'il s'arrête mais pour qu'il batte plus fort. En disant ça, elle mettait complètement à plat le fait que je sois démunis, que j'ai énormément besoin. Et de là besoin d'elle. D'une autre part, elle voulait me faire savoir que quoiqu'il en soit je pourrais compter sur elle, mais au fond quoi ? J'étais bien plus irritée qu'autre chose. Alors il ne me vint même pas à l'idée de lui répondre, resserrant juste un moment l'étreinte que vous avions à ce moment.
Avant de se détacher d'elle, je la regarda une dernière fois avant de tourner les talons en direction d'un endroit où je pourrais trouver du boulot .
J'arriva quelques temps après devant un grand bâtiment, ou résidait une belle enseigne. J'y entra scrupuleusement, sans vraiment savoir ce qui pouvait m'y attendre. Je partais d'un bon sentiment, celui de vouloir trouver un travail donc...
Moi-Lâchez moi !dis je en sentant une poigne ferme sur mon bras alors que je regardais la grande salle
Garde- Vous n'avez pas me droit de renter ici !
Moi- Lâchez moi ! Je n'ai rien fait !
????????????????- Qu'est ce qui se passe ici ?
Garde- Monsieur Hayate, je ne comprends pas . Elle s'est introduite dans ce bâtiment !
Monsieur Hayate- Alors ? Qu'est ce que vous cherchez au juste ?
Moi-Je veux juste travailler je vous assure..dis je d'une petite voix
Monsieur Hayate-Sachez que vous ne pouvez pas venir qu'émander du travail en vous introduisant dans des lieux où vous n'avez pas lieux d'être sous prétexte que vous vouliez.. travaillez ?
Moi- Je comprends monsieur.
Monsieur Hayate- Eh bien soit. Vous allez travailler dans les premiers rangs mademoiselle, allez prêt de cette femme .dit il en pointant d'un doigt une femme d'âge mûr
J'hôcha la tête en guise de remerciement, et alla du côté de la jeune femme qui devait me superviser. Elle semblait très joviale et ne tarda pas à me poser une question " Alors commençons. Est ce que tu sais coudre ?" m'avait elle dit en posant ces mains sur son menton
Moi- Euh..oui . répondis je peux sûr de moi
???????- Oui ? Alors montre moi ça .
La jeune femme au cheveux foncés me désigna une Bobine de fil et une aiguille, que je pris dans hésiter. Après quelques explications sur le gadget que je devais réaliser .
Je me mis au travail en déroulant habilement la bobine, et en fessant entrer d'un seul coup le fil dans la petite aiguille qui m'était donnée.
Au bout du compte, je devais réaliser une sorte de broche. Oui c'est bien ça une broche, c'était plus du tricotage qu'autre chose avrait dire. N'empêche je m'en sortais plutôt pas mal pour une débutante, moi qui n'avait jamais vraiment était douée dans ce genre de domaine, d'autant plus que je n'avais jamais vraiment été amenée à la faire, je le faisais avec une certaine finesse, et un certain savoir faire. Une personne qui ne me connaîtrait pas pourrait avec certitude dire que j'étais passionnée par ça mais non .
Ce n'était en aucun cas de la passion ou même un bon sentiment, j'enroulait, je déroulait je mêlait, tirais, attachait tout ça sans vraiment me poser de question .
Moi- A quoi est ce que vont servir tout écris broches ? demandais je à la jeune femme qui inspectait minutieusement mon travail
???????- Appel moi Kurenai tu veux ? Tu sais qu'il y a la guerre au sein de notre pays non ?
Moi- Oui je le sais .
Kurenai- Voilà la raison de toute cette broderie !
Moi- Je ne comprends pas bien.dis je en ne cernant pas tout de suite ces propos
Kurenai- Les militaires, les forces spéciales,tout ce petit monde rassemble les forces armées de notre beau pays qu'est Konoha. Voilà maintenant plusieurs mois, je dirais même presque plus d'une année que nous sommes en conflit avec d'autres pays. Plusieurs batailles, ont éclatées. Plusieurs qui se sont avérées être fatale pour les deux camps adversaires. Nous ne pouvons pas réduire notre nombre d'effectifs, de peur qu'il y est pkus de mort. Non on ne peut pas, mais parcontre nous sommes chargées de donner mains fortes à ces braves hommes qui combattent au nom de la nation !
Toutes ces broches que tu vois là, vont être attachées à des vestons puis le reste de bobines servira à confectionner des chaussettes et plus encore ! Depuis le début de cette guerre nous nous chargeons de subvenir à la bonne humeur de touts ces hommes .
Moi- Donc si je comprends bien, tout ce qu'on crée partira dans des camps pour que les militaires les portes ?
Kurenai- Exactement. C'est pourquoi nous travaillons en plusieurs temps, nous prenons bien soin de faire attention à qui rentre ou pas dans le bâtiment, s'assurer qu'il y a assez de broche. De faire des commandes de vestons, de fils et pleins d'autres articles qui nous servirons .
J'écoutais attentivement le monologue de Kurenai, qui semblait passionné et en même temps perdue dans son récit . Elle m'a parlait, me décrivait des choses auxquelles je n'aurais jamais pensée au paravent. Mais maintenant tout semblait si clair pour moi, tout se formait et s'alignaient en aillant une place précise, un rôle majeur ou même inférieur qui servait à motiver les troupes .
J'étais soudainement contente de coudre, de broder de tisser. Enfin contente était un bien grand mot pour faire sentir toute la reconnaissance que j'avais envers cette endroit qui s'ouvrait à moi, pour pouvoir travailler autant que je le voudrais et ainsi de n'aider pas que ma famille, mais aussi touts ces hommes partis risqués leurs vies.
Pendant tout son récit Kurenai ne coupa pas une seule fois court, au fait qu'en se temps de guerre tout devenait de plus en plus stricte. Des couches feu étaient installés, des rondes autour du village étaient faites par des membres des forces spéciales. Où encore que certains hommes qui avaient la chance de revenir étaient complètement traumatisés, faible autant physiquement qu'émotionnellement, elle me disait que la plupart revenait avec des séquelles physiques horribles,parfois même on retrouvait des hommes avec le visage complètement fondus, ou vraiment très endommagés, que l'on surnommait pour ainsi dire "les gueules cassées ". Kurenai m'expliquait tant de choses, alors que je ne lâchais en aucun cas la bobine de fil entre mes mains, j'écoutais, très attentive à tout ce qu'elle pouvait m'apprendre.
Je m'impatienttais, désirais qu'elle continue de me parler de tout ça sans jamais s'arrêter. J'avais encore envie d'écouter de comprendre "pourquoi telle personne voulait du mal à telle personne" ou "si ça avait été dit au lieu de ça, est ce qu'untel aurait pardonné à untel au lieu de lui faire la guerre ?"
Je l'écoutais tranquillement sans jamais l'arrêter, a part si j'avais une question très urgente,qui concernait telle ou telle période de l'histoire de la guerre qu'elle me racontait.
Je me pris de passion pour son récit, pour sa détermination à m'expliquer tout ce qu'elle savait, ce qu'elle connaissait. Où encore ce qu'elle avait bien pu entendre dire. Tout était racontée avec fluidité, les noms les lieux même les années m'étaient énoncées. Et moi comme une pauvre fille émerveillée par des récits sordides qui relatait de nombreuses grandes périodes de cette guerre qui n'ont finissaient pas. J'en redemandait .
Quand vint l'heure de ranger,il était exactement 17h53 quand je reposa enfin l'aiguille dans sa boîte initiale. Je n'avais pas mois de 4 piqûre au doigts, toute à cause d'inattention ou sûrement par mon manque de tact, dû à mon non expérience en ce domaine.
Je dis au revoir à Kurenai, et lui promis d'arriver tôt demain pour l'aide,parce que d'après ce qu'elle m'avait racontée. Kurenai était veuve, et avait une petite fille de 3 ans qu'elle gardait au chaud à la maison. Son mari travaillant près des ordres de l'Hokage 3e du nom à son temps, dû malheureusement être combattant à l'issue de cette guerre qui s'était avérée être fatale pour lui, puisqu'il ne tenue pas plus de 5 mois. Au retour d'une escouade militaire, on avait annoncé à Kurenai le décès de son mari sur le front de bataille, il avait tout donné. Jusqu'à son dernier souffle,même pour protéger ses compagnons.
Son nom Asuma Sarutobi, mort en héros pour sa famille, en homme pour la nation et pour ses compagnons en frère d'armes.
Je rentrais chez moi au côté de ma mère visiblement exténuée par cette journée de travail que j'avais trouvée plutôt calme, par rapport à ce quoi je pensais avant d'arriver. J'entrais la première dans la maison, puis fit entrer ma mère qui n'avait toujours pas piper mots .
Moi- Donc c'est en ça que consiste ton boulot.dis je en espérant qu'elle réplique quelques choses
Maman- Sakura, je n'ai pas envie d'en parler. J'ai mal à la tête je suis fatiguée. Dit elle en voulant repousser la conversation
Moi- Maman...
Maman- Mais qu'est ce qui t'as pris enfin !fit elle finalement en se retournant
Moi- Je...je voulais juste t'aider.
Maman- Heureusement que j'étais encore de service ! Ils auraient très bien pû t'arrêter !
Moi- On ne m'aurait pas arrêtée .
Maman- Personne ne te connais ici, tu ne peux pas venir comme ça et prétendre vouloir travailler, juste sous prétexte que tu veilles m'aider moi .dit elle sévèrement
Je savais que je lui avais causée du tord, j'en étais désolée. En effet cette "altercation" n'étais pas voulue. Je ne savais pas exactement ceux à quoi je pensais,lorsque j'entrais comme une fleur dans ce bâtiment d'où je ne connais personne.
Moi-Je ne voulais pas te causer d'ennui ...
Maman-C'est bien la première et la dernière fois que tu fais ça Sakura, la dernière fois !fit elle en me prenant finalement dans ses bras
Moi- Oui maman, excuse moi je ne recommencerais plus .
Maman- D'accord ma chérie, maintenant va te reposer demain on se lève tôt.dit elle en allant jusqu'à la chambre. Si tu as faim, il reste encore un peu de bouille je crois .
C'est à partir de ce jour que je compris la faiblesse de l'homme. Vous n'étions pas éternel, oh oui je m'y étais déjà résignée depuis un certain temps. A savoir que tout pouvais nous déstabiliser, tout pouvais nous affaiblir et ainsi nous tuer. Nous détruire, nous faire perdre la vie.
Toujours étant que dans ma tête je ne m'imaginais pas mourir, il était inconcevable pour moi d'imaginer le jour où je m'éteindrais. Le jour où je n'aurais plus aucun accès à mon corps, que le temps s'arrêterait subitement pour moi, or qu'il avancerait comme d'habitude pour les autres .
Non, il m'était impossible d'imaginer ça, pas dans mon cas non. Cette guerre engendrait des milliers de morts, des tonnes de familles détruites...et d'une part il y avait Kurenai. Elle était seule avec sa famille, elle n'a aucune famille et elle se bat, tout ce qui lui reste c'est sa fille .
Point. Tout ses espoirs ne pourront que se porter sur sa fille, ah ça oui.
J'allais progresser, je devais progresser. Il fallait que je fasse de mon mieux pour gagner bien plus que c'est maigre pièces, qui ne comblerait en rien nos revenus annuelles. Je resterais le temps qu'il faudrait assise dans ce bâtiment, dans l'inconfort de ses mêmes tabourets qui ornaient la salle de toute part.
En ce qui concerne mon frère, je n'avais jamais entendue dire qu'il devrait partir à la guerre, j'aimais entendue dire qu'il devrait aller quoique ce soit pour protéger quique ce soit. Pour moi, il n'était que mon frère, il n'avait aucun super pouvoirs qui lui permettait de protéger quiconque dans ce monde. Même pas nous, j'en avais la ferme intention.
Mais au fond, n'étais ce pas ce que disait toutes les autres familles de leurs enfants ? N'étais ce pas la vérité qui ne s'appliquait non pas seulement à mon frère mais à toutes les autres personnes dans ce bas monde ? Alors pourquoi est ce qu'il serait épargné ? Pourquoi aurait t'il droit à un autre traitement de faveur que les autres ? Oui pourquoi ? Tout simplement parce que c'est mon frère. Je n'accepterais pas, je ne supportais pas, après tout ce qu'elle m'a dit. De le laisser partir pour la guerre, non ils n'ont non pas le droit, pas lui, pas Sasori .
Fin POV Sakura
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