Chapitre I : Nous sommes dans une période difficile la guerre nous endurcie
27 août 1986
Konoha village caché du feu
POV Sakura
J'ouvre difficilement les yeux, baleyant la pièce en battant des paupières. J'émerge tout doucement, laissant échapper un bâillement je me redressait.
Je pose mes pieds aux sols en tournant la tête de l'autre côté du lit. Elle doit sûrement déjà être partie travailler. Il faut que je fasse ma toilette et que je m'en aille moi aussi travailler .
Je soupire et fini par sortir de la chambre.J'espére que Sasori n'est pas sorti pour aller voir ces amis, maman ne voulait pas qu'il sorte aujourd'hui. Comme mon frère n'écoute jamais et qu'il préfère "profiter de la vie" Il se retrouve dehors à glander en compagnie de gens de mauvaise famille.
La maison est belle et bien vide, j'aurais du m'en douter de la part de cette énergumène. Je passe légèrement une main dans mes cheveux ternes . J'attrape le balai près de la table, et commence à dépoussiérer la maison. Je finis le salon, et passe a la cuisine. Chaque matin je fais le ménage, comme personne ne vient dans la journée la maison reste propre jusqu'au soir ou ma mère rentre du travaille .
C'est bien plus facile pour elle, dans la mesure où quand elle rentre épuisée, ma mère retrouve une maison propre et un repas déjà fait. Je fini de faire le ménage, redèpossant le balay à sa place.
Par la suite j'ouvre le robinet mettant un sceau en dessous pour qu'il "absorbe" l'eau. Je commence dès a présent à chauffer du bois pour que mon eau soit assez chaude pour me laver .
Quand j'estime que le sceau est largement plein pour que je puisse correctement me nettoyer, j'arrête l'arrivée d'eau et transmet cette fois ci le contenue dans une marmite que je mets directement sur le brasier .
Les flammes s'embrassent devant mes yeux, elles se consument me procurant une immense chaleur. Je ne peux pas m'empêcher de regarder le charbon qui nous restes . Je le fais souvent, c'est une habitude pour moi de veiller à ce qu'on ne dépenses pas trop .
L'hiver ne tardera pas à arriver, et je ne suis pas sûre qu'il nous restera assez de charbon pour nous réchauffer. Il faudra comme toujours serrer la ceinture,
Je finis par récupérer la sceau qui avait fini à l'aide de torchon,pour transvaser le tout dans une bassine. Je porte le récipient jusqu'à la salle d'eau et commence à me déshabiller lentement.Je pose mes deux pieds dans le creux de la salle de bain et commence à me laver .
Je ne prends pas plus de 20 minutes à me laver juste histoire de me décrasser . Quand je finis de me préparer, mettant quelque chose de simple afin de sortir librement,je sors de la maison, sans oublier de bien refermer la porte. Je constate rapidement qu'il faisait un peu frais, ce qui bien évidemment marquait le début de l'automne.
Je marche tranquillement dans la rue, regardant le village émergeait, les enfants courir à pertes de vu. Les magasins commençaient à ouvrir leurs stands, laissant le temps aux habitants de venir faire la queue .
Moi- Bonjour Monsieur. Dis je en rentrant dans l'un des magasins
Marchand- Bonjour.fit il sans même me regarder
Moi-Une baguette s'il vous plaît.dis je en tendant la monnaie
Marchand- Eh bien ma petite dame la baguette vaut plus que 3 petites pièces .
Moi- De quoi vous parlez ?dis je perplexe
Marchand-Une baguette vaut plus que ça !
Moi- Mais je n'ai pas autant sur moi .
Marchand- Eh bien vous vous passerez de pain ce matin.dit il en fronçant les sourcils
Toujours avec cette même expression étonnée je fis volt face et m'en alla sans demain mon reste . J'eus un certain pincement au cœur quand je remarqua une famille issue de la noblesse acheter plusieurs baguettes.
Sans le vouloir je me mis à envier ces gens, ils n'avaient même pas besoin d'autant de pain pour le matin,et encore moins pour le lendemain. Alors qu'est ce qui m'empêchait réellement,d'aller leurs demander asi je pouvais moi aussi en avoir droit ?
J'avais beau réfléchir, beau faire un tourner mes méninges a la recherche d'une réponse qui me "satisferait" , je n'y arrivais pas. Pourquoi ? Parce que je savais toute simplement la réponse, mais au fond j'essayais de m'échapper de cette réponse, m'échapper à un moment de ce qui devait et qui devrait être ma vie.
Alors je regarda une dernière fois le marchand, qui pour la première fois m'avait laissez repartir sans rien entre les mains, avant de retourner péniblement à la maison .
Je ne pouvais rien faire d'autre à part attendre, en espérant que Sasori ou maman reviennent avec de la nourriture. Nous ne pouvions tout de même pas boire notre soupe simple ! Il fallait quelque chose de consistant.
Maman- On est rentrés.dit elle en s'approchant avec un sac en mains
Moi- Bonsoir Maman, qu'est ce que c'est ?
Sasori-C'est de la nourriture, qu'est ce que tu voulais que ce soit d'autre ? Un poney .fit il en me narguant
Comme d'habitude je ne l'écoutait pas, et aidait Maman à décharger le toit sur la table. On plaçant impeccablement les assiettes, je fut étonnée de constater que le repas qu'elle avait apportée, n'était pas en quantité abondante ...
Maman- Allons, va chercher le pain ma chérie. Qu'on puisse de mettre à table .fit elle en s'asseyant
Moi- Je n'ai pas achetée de pain.dis je en baissant la tête
Bien que tête baissée, je savais qu'elle me regardait. Et pas qu'elle d'ailleurs. Mon frère aussi été tourné vers moi, je voyais nettement ses jambes changées de direction.
Sasori- Il n'y en aura pas assez alors .
Moi- Je suis désolée..
Maman- Bon mangez les enfants.dit elle en nous servent
Moi- Mais il n'y en as pas assez..
Maman- Oh ce n'est pas grave j'ai déjà mangée.fit elle en finissant de remplir nos assiettes
Je la regardais encore avec mes yeux plissés, cherchant à voir ou même espérant un changement de sa part.Ce n'est certainement pas la première fois qu'elle tenait ce genre de discours, oh non. Mais c'est bien la première fois que je me sentis coupable .
Moi-Tu es sûr que...
Maman- Mange mange ma chérie. Ça va aller mange.fit elle pour me rassurer
Je n'eus pas assez de force pour la contredire une énième fois, que je plongeais ma cuillère à la soupe. Portant cuillère, après cuillère à ma bouche je savourait ce qui constituait le plat d'une seule et même journée.
Je ne me plaignais jamais sur la nourriture, il n'en était pas nécessaire de s'en plaindre, puisque c'était mieux que de ne rien avoir.
Il fallait avouer que certain jour c'était vraiment dur, non seulement pour ma mère mais aussi pour mon frère et moi. Ils nous arrivaient de passer 2 ou même 3 jours sans rien nous mettre sur la dent.
Le petit antiquaire qui gère la boutique pas loin ne nous fait même plus de prix, avant on avait le droit de prendre et de payer plus tard. Mais maintenant j'ai l'impression que toutes les personnes, touts les endroits où on se sentait à même d'être à l'aise, n'était plus qu'un lointain souvenir.
Malgré ça, pendant tout le repas je regardais ma mère assise dans le salon nous fessant dos. Sûrement en train de coudre comme tout les soirs .
Moi qui ne croyais pas en dieu je me mettais à imaginer que ma mère était un de ces êtres divins qui tombait du fiel et qui venait aider les plus démunis.
A un certain moment, mon frère se leva brusquement et dit "Je n'ai pas faim j'ai mangé avec un ami. "Mais toi maman mange, sinon ce serait du gâchis de jeter" avait il dit en partant dans sa chambre...
Sans attendre sa réaction je la regardais, je ne pouvais m' empêcher de laissé passer la tendresse envers elle. Je la respectais plus que tout au monde et l'admirait plus que n'importe qui, il est bien vrai que nous n'avions pas tout pleins d'objets luxueux et de valeurs inestimables, mais elle, oui elle cette femme faisait toute pour qu'on ne manque de rien.
Très tôt le matin elle partait au travail et ne revenait que très tard dans la soirée, elle payait nos études jusqu'à un certain temps jusqu'à ce que je sois obligée de venir m'aider un peu avac tout ça. Quand elle avait du temps libre elle aimait nous faire sortir de la maison. On se baladait tout les trois pendant des heures, j'aimais tant ce genre de moment ! Parfois même nous allions mon frère et moi dans les magasins de bougres, ce qui bien sûr ne plaisait pas à notre mère qui ne cessait de répéter "N'allez pas me faire honte ! Nous n'avons pas assez pour nous acheter ce genre de choses" disait elle en remettant sa veste .
Cette même phrase sonnait comme un échos dans ma tête, qui était à la fois vrai et à la fois la petite sonnette, qui nous rappelait que nous ne venions pas du même monde .
Ce que Sasori et moi fessons toujours quand nous étions dans ce genre de boutiques, était de nous faire passer pour des gens de la bourgeoisie. En principe il était très mal vu que de ce dire que des personnes qui n'ont "rien" veuillent se faire passer pour des gens "important".
On Tournait autour des vêtements en fessant des remarques par ci par là toujours haut et fort, du style "la matière est vraiment très douce, ne trouve tu points mon cher ?" Où encore "C'est totalement de saison" ! Bien sûr après notre petit jeu de quelques minutes on finissait par se laisser emporté par la fougue et à essayer le maximum de vêtements.
Ensuite nous nous mettions à rigoler en constatant le manque de goût respectif qu'on avait ! Un jour j'avais croisée une très belle robe, une longue robe rouge faite de sois je crois ? Où d'une matière vraiment très douce. Elle était très bien parfumée et figurait au centre du magasin, ce qui ne manquait pas au gens pour la voir .
Je me rappelle que plus petite je m'étais dit que J'allais acheter une robe comme celle ci à Maman, mais le temps passa et mon petit rêve d'enfant se transforma en lointain souvenir. C'est à partir de ce jour que je décidais d'être au service de ma mère pour qu'elle ne puisse manquer de rien, au plus profond de moi, je savais que c'était en partie le manque que je ne pourrais jamais lui offrir...
Quoiqu'il en soit, quand j'eus fini de souper j'alla complimenter Maman, sur ce délicieux repas qu'elle avait rapportée. Avant de mettre nos assiettes respecties dans le sceau déjà savonneux .
J'alla ensuite rejoindre mon frère dans sa chambre, avec une idée bien précise de ce que j'allais lui demander...
Moi- Dit Sasori ?dis je tout près de sa porte
Sasori-Quoi ?
Moi- T'avais vraiment mangé avec tes amis ?dis je en aillant déjà une idée de sa réponse
Mon aîné me regarda quelques minutes avant de rire de sa voix grave et de me dire "T'aurais préféré voir maman mourir de faim ?". Je ne répondis rien à sa remarque mordant ma lèvre fortement jusqu'à ce qu'une flopée de sang coûle, je décida de repartir dans le salon pour commencer la vaisselle qui m'attendait .
Je me mis devant la bassine, mes manches retroussées, j'étais prête à attaquer cette petite vaisselle, que je finis au bout de 15 minutes, après tout il n'y avais pas beaucoup d'assiette à laver, et je devais me coucher tôt pour être en forme le lendemain .
J'avais insistée pour que ma mère aille se reposer. Elle qui s'efforcer à m'attendre quoiqu'il en coûte lorsque je faisais les tâches ménagères. J'étais tout le temps obligée de lui faire comprendre qu'il n'était pas nécessaire qu'elle m'attende tout le temps comme ça, mais bien sûr elle ne daignait pas m'écouter .
Lorsque j'étais là dernière à me coucher, je faisais systématiquement le tour de la maison. Juste pour voir si tout était à sa place et que tout était parfait pour le lendemain. Je m'étais le crochet et placée la chaise devant la porte pour qu'elle bloque bien .
Ensuite j'allais rejoindre ma mère dans le lit. Notre maison n'était pas très grande, non seulement parce que nous n'étions pas nombreux, de plus parce que l'argent que ma mère gagnait et le peu que mon frère rapportait, ne suffisait pas à nous faire vivre dans le luxe .
Avant quand mon père était encore avec nous, je dormais avec Sasori. J'avoue ce n'étais pas facile tout les jours, mais malgré tout on s'en sortait. Cependant lorsque que je grandis un peu plus, ma mère avait décidée qu'il était temps pour moi d'avoir ma propre chambre. Enfin...ma "propre chambre".
J'avais un matelas pour moi toute seule ! Bien que je partageais encore la même chambre que Sasori, ne plus dormir dans le même lit sur lui était comme une bénédiction ! Je me souviens de n'avoir jamais été aussi heureuse et je ne m'en gardais pas, en narguant mon frère avec mon beau matelas, tout neuf.
Les souvenirs défilaient dans ma tête,et je sentais la fatigue m'emporter. Alors sans prendre la peine de mettre ma robe de nuit, je me glissa délicatement sous les draps qui sentaient bon le savon .
Je ne tarda pas à trouver le sommeil, et comme je m'y attendais le lendemain s'avérait aussi compliqué que le jour que je venais d'affronter...
Ma mère était déjà partis, ce qui m'arrangait plus ou moins . Je me hattais à me préparer convenablement, pour refaire la même routine que la veille, qui j'espère serait plus concluente .
Sasori-Je viens avec toi.dit il en mettant une veste
Je savais qu'il n'était pas sortit mais je ne l'avais pas vu, donc avec un peu de surprise je me poussa pour le laissez passer .
Nous fessons le bout de chemin ensemble jusqu'à ce qu'il me laisse devant l'entrée de la boutique, et qu'il m'ordonne presque d'aller nous chercher du pain frais.
J'entre sans attendre en fessant la politesse, puis rapidement je me précipita à la caisse pour payer la baguette que j'avais attrapée. J'essayais de faire au plus vite, sachant que Sasori m'attendait toujours derrière la porte .
Moi- Voilà, une baguette s'il vous plaît .
Marchand- Vous n'avez toujours pas la somme requise pour avoir une baguette .dit il en observant la marchandise entre mes mains
Moi- Mais hier vous aviez dit que...
Marchand- Hier c'était hier. Pensez vous que mon commerce est à votre rythme ?dit il froidement
Moi- Ce n'est pas ce que j'ai dit monsieur... Mais hier vous m'avez très bien dit que ..
Marchand- Bon soit vous payez, soit vous sortez de mon magasin.repondit il sèchement
Moi-Mais vous savez bien que je ne peux pas payer...
Marchand- Eh bien on peut toujours s'arranger ..
Sasori- Ma sœur n'est pas une putain !Crit mon frère derrière moi
Marchand- Je ne vois pas de quoi vous parlez . répondit le marchand sur un tons mesquin
Le premier coup partit rapidement. Celui ci venait bien sûr de mon frère, et sans attendre un mot de plus de sa part, mon frère continuait à lui asséner des coups de plus en plus violent. Aucun sons n'arrivait à sortir de ma bouche, j'étais complètement paralysé par la peur .
Les habitants faisaient une sorte de queue pour épier ce qui se passait dans le magasin. Moi qui était toujours à l'écart, mon corps ne répondait plus de rien. J'entendais les voix qui provenait du dehors devenir de plus en plus forte. Mais personne ne venait, oh oui. Personne ne venait aider
Pendant que je regardais cette affreux spectacle, je restais statique. Sans bouger un pouce. Rapidement ce qui devait arriver, arriva. les forces de l'ordre était là, juste devant moi. Instinctivement je me recula pour les laissé passer. En sachant très bien ce qui allait se passer .
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