Vis ce qu'il te reste( Partie 1)
Le chemin de la vie n’est pas plein d’apocalypses,
Il est caillouteux, abrupte, certes, l’autre est lisse,
Mais pas aussi empli de délices.
On le traverse à pente douce, à mesure qu’il se tisse,
Au lieu d’y glisser, on se concentre sur ses visses,
On le parcours à notre rythme, oublions tant son abysse,
Une soif avide de contemplation, on s’y adopte, nos lèvres se plissent,
On goute au profit, et c’est ce qui est bien pour la vie, car rien ne cesse.
Ce cycle est un fardeau, un ennemi majeur, qui vous semble sans cœur,
Une erreur rancunière, un saint assez fier.
C’est aussi des maux, une tristesse inouïe,
Mais ça reste un cadeau, aussi nommé la vie.
L’image que vous en faites, aussi austère soit-elle,
Vous tape sur le système, vous laisse un fil de haine en elle,
Vous faites votre quête, et vous méfier des airs,
Telle une vedette chantant dans un cimetière.
Arrêtez de vous reprocher, car la vie a ses qualités, mais aussi ses défauts,
Elle nous offre sa beauté, nous sabotons ses travaux,
Ainsi sa sincérité, sa franchise non limitée, nous renvoie nos images,
A travers des souffrances, et d’insurmontables voyages,
Nous dégageons les ronces, puis nous ayons pitié,
Nous demandons enfin, ce qui est arrivé,
Ce que nous inflige la vie est horrible en vain,
Mais la vie, elle, ne fait que renvoyer, avec fidélité, les actes tonitruants de nos pensées.
Car la vie est un risque constant, une tragédie, qui nous oblige à y veiller,
Telle une diatribe, elle ne finit guère, et sur ses murs il y a d’écrit : aimer.
Trop souvent dans la vie, nous sommes tabassés, trahis, piétinés,
Mais nous avons toujours la même valeur, tel un billet chiffonné,
La vérité se lit dans les yeux de ceux même qui n’osent pas avouer,
Ni dans les lettres ni les aveux, de ceux qui se plaignent souvent des gueux.
Car rira bien qui rira le dernier, disons nous chez les hébreux,
Et c’est ce qui se passe c’était, quand l’autre sera dévoilé puis jugé,
Et des cicatrices plus graves que ceux d’épée, le hanteront à tout jamais.
A moins qu’il se repenti, prie dieu à sa merci,
Devient l’être raisonnable défié, qu’il vivra sans crainte et aimé.
Sinon il ne provoquera nulle joie.
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