Un brigand, un kidnappeur,

A dérobé tout mon courage.

Mais les requêtes de mon coeur

M'efforçent à bien rester sage.

Et puis j'ai peur, on m'a ruiné.

Je m'effraie de l'insensé.

Qui aurait cru.

Aucune issue.

Juste le flot de mes pensées.

On me pousse, on me serre.

Et je bouscule comme dérangée.

C'est absurde, je manque d'air.

Et je crains l'inexpliqué.

Un lourd fardeau qui me déchaîne.

Pourrais-je enfin faire face à ma peine ?

J'ai mal partout, je suis à plat.

J'entend un claquement derrière moi.

Je me retourne, effarée.

Face à moi, peurs refoulées

Je serre les lèvres.

Ai-je de la fièvre ?

Mes mains sont moites.

Ma peau est mâte.

Je trébuche maintes fois.

Je perds la notion de la joie.

Et je la vois, enfin, dans le futur.

Cette crainte qui s'est manifestée.

Je m'évade à toute allure,

Et me voici scandalisée.

Et voilà que je comprends,

Alors j'implore le pardon.

Ce que je crains maintenant,

J'en rirai une fois que le temps

Me fera don.