Le départ et la tristesse sont alliés.

Les coeurs pleins, les mains vidées.

L'envie irrémédiable de s'aider.

Avant que tout ne corrompe d'un trait.

Le fardeau qui tant porté,

Eclate et avec lui les plaies,

Difficiles à cicatriser.

Les poingnets noués, la gorge bondée

Bondée de peines, triste réalité.

Les larmes jaillissent, de culpabilité.

Si loin de chez eux, la peur de les quitter.

Devant eux, la mélancolie n'est qu'arrière pensée.

Jusqu'à ce qu'arrive l'immensité.

On se rend bien compte qu'on s'aimait.

Au tréfond de l'âme, il y a ce regret.

Ou cet espoir de se recroiser,

De se revoir, même en secret.

Ce qui n'arrivera jamais.

La distance n'est pas un dès.

C'est cette chose très compliquée.

Nous empêchant de nous rencontrer.

le manque est près,

Il faut patienter.

Car le temps va tout enlever.

L'oubli est quand même mieux, bien mieux,

que le regret.