Encore des désillusions

Je décidai alors de demander à voir les membres les membres les plus anciens car il me paraissait logique qu'il serait plus savant. C'est à  ce moment que je fis une terrible découverte : les habitants de ce monde étaient les habitants de ce village, les habitants de ce village vivaient sur leur terres depuis des millénaires : ils étaient immortels et ne vieillissait jamais. Ainsi, j'avais percé leur secrets. Voilà, pourquoi ils étaient si parfait. J'avais percé leur secret. Ils s'étaient arrêter d'évoluer entre le moment où les hommes commençaient à innover mais avant qu'ils deviennent destructeurs C'est comme cela que les forêts, l'air pur et milles autres merveilles de la nature avaient été conservés. Se connaissant depuis des siècles et des siècles, il n'avait jamais lutter pour la suprématie car il tenaient trop à l'environnement. J'étais leur seul visiteur depuis je ne sais combien de temps.

Je ne serais vous expliquer la raison, mais quand j'eus tout assimilé, je commençais à trembler de tout mon corps, de peur sûrement. Mon poux s'accéléra. La nausée me prit. Je me sentais vide, désespéré et pourtant ce n'était pas ça. Dans un organigramme, il y a le désespoir passager, en dessous le désespoir profond, en dessous le désespoir profond mêlé à la peur bleu, à la phobie ultime. Tout en bas, il y a le Néant, le vide absolu. Je me situais quelques mètres au dessus de ce dernier.

Que pouvais-je donc faire? Devais-je continuer à chercher l'inexistant? Ou me résigner? Je choisis la deuxième option car chaque seconde passées ici, me rendait un peu plus fou, me rapprocher un peu plus du Néant. Je continuais donc ma quête inéluctable de trouver une issue. Je creusai des trous mais, ils n'étaient jamais assez profond pour espérer m'enfuir; la pelleteuse n'existait pas. Je voulais traverser la mer, braver les tempêtes et trouver la sortie mais comment faire avec une pirogue en bois. C'était une boucle néfaste, un cercle vicieux dont la seule issue était peut être la mort... peut-être... je ne savais pas

Je voulais crier, hurler à ce maudit monde, ce piège trop bien ficelé ma douleur mais aucun son ne sortais de ma bouche. Seul de longs sanglots qui me secouaient (sortaient de mes yeux) et des petits gémissements. Je tremblais et implorer le ciel de m'aider. La pluie qui redoublait me glacer les os, les veines et les artères. J'étais congelé, pire, condamner à errer dans ce monde.

J'avais voulu oublier la Terre et les terriens, mes frères. Le temps était passé ne laissant qu'un énorme vide au fond de moi. Je n'étais que regrets et tristesse. Je guettais le moindre indice mais aucun n'arrivai. Plus le temps avançais, plus je m'enfermer dans un mutisme. Plus le temps avançais, plus je me rapprochais de la folie.

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