Quand Hauru s'est réveillé, nous avons directement pris le chemin jusqu'aux forges.

Le petit Marcho est resté en compagnie de Totoro et Calcifer qui ne quitte jamais la demeure.

Le chemin n'a rien à voir avec le palais des bains, ici c'est la nature qui domine et je peine à garder un rythme soutenu à côté de Hauru qui semble flotter...

- Att... attends...je... J'halète en trébuchant.

- Léa attention ! Il me rattrape par la taille et me tire contre lui, désolé je ne me rendais pas compte que j'allais trop vite...

Je m'écarte gênée et mon embarras se multiplie quand je me rends compte que sa seconde main est juste en dessous de ma poitrine...

- ah...je...je... Mes joues me brûle.

- Tu vas bien ? Il demande en reculant d'un pas, le visage neutre.

- Oui oui allons-y...

Il n'a pas remarqué ? Où je suis la seule à être gênée par le contact de sa main sur ma peau ?

Il hoche la tête et enfin, nous arrivons devant les portes des forges.
Je me tiens derrière Hauru, observant les gardes masqués en hauteur.

- Qui êtes-vous ?!

- Maître Jenkins, je viens voir Dame Eboshi. Lance Hauru à voix haute.

Jenkins ?
Je croyais avoir entendu Pendragon quand il était avec Yubaba...

Les portes s'ouvrent et en quelques secondes, nous sommes encerclés...
La peur qui m'avait quittée revient en flèche...
Plusieures femmes nous fixent, dont une à l'allure de samouraï.

- Oh Hauru c'est toi. Pourquoi t'être présenté sous le nom de Jenkins ? Mes filles m'ont immédiatement prévenue que des intrus étaient arrivés. Lâche la femme froidement.

- Il vaut mieux être prudent. La dernière fois, j'ai été accueilli avec un fusil... Ricane t-il en réponse.

- Nous sommes des femmes prévenantes. Elle rit et porte son attention sur moi.

- Bon...bonjour madame...

- Qui es-tu toi ? Elle fronce les sourcils.

Je regarde Hauru avec fermeté...
J'ignore si je peux répondre...
Si je dois dire la vérité.

- Elle est avec moi. Réponds le blond en me pressant contre lui.

La femme aquiesce d'un signe de tête et nous fait comprendre que nous pouvons la suivre...

Et voilà... C'est reparti.

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