Poème à ma Dordogne
Je suis l'un des fruits de leur union,
Et comme le citoyen appartient à sa nation,
J'ai du médoc les racines
Et de la Dordogne les origines.
Seulement, c'est à cette dernière que je suis sensible
Et mon esprit reste tranquille
Que lorsque je suis sur la colline du Cambord
Et là mon cœur chante sa joie, encore et encore.
Partout des arbres, innombrables, grands et majestueux !
Et cette chère maison, comme nous sommes heureux !
A chaque fois je respire profondément
Et m'imprègne de chaque fleur, chaque personne, chaque coup de vent.
Perchée dans les arbres, en hauteur
Je ressens – comme toujours – un immense bonheur
Et dans les cris des quadrupèdes, les cabanes en pierres, les montgolfières dans le ciel ; dans
[ tout cet accueil
Je souris, car je vois venant de mes ancêtres, un bienveillant clin d'œil.
La Dordogne coule à flot, circule en les terres sauvages,
Tout comme mon sang, passe dans mon visage
Et ces magnifiques et inégalables paysages
Me font l'effet d'avoir trouvé le bon rivage.
Car même, durant la nuit
Quand tout dort, qu'il y a aucun bruit
Je me sens protégée par de grands bras
Qui m'enveloppent et me rassurent tout bas.
C'est à chaque fois un déchirement
Que de la quitter, m'en éloigner pour un moment
Le monde où naquirent bien des générations
Et qui regorgent de sourires chaleureux. Dure séparation !
Mais voilà que sonne la cloche du temps
On laisse le passé, le futur et on ramène le regard au présent
On profite le plus possible des dernières heures
Et, de toute façon, on sait que les souvenirs, eux, jamais ne meurt
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