*Le cri de la voix
Quand le ciel se colore
Et qu'apparaît l'aube, dès lors
Commencent les cris, les injures, les vociférations
De ceux qui ne savent reconnaître le son
De la douce mélopée de la vie
Qui pour eux devient agressive et ainsi
Ils cherchent à la nuire ;
Ils cherchent à la détruire.
La sueur, les larmes, le sang
Ils n'en ont que faire
Ils se croient les maîtres de la Terre,
Ils se croient les plus puissants.
Et jusqu'à leur dernière heure
Ils se repaient de leur victimes, de leurs malheurs
Ils en profitent jusqu'à la dernière miette
Tandis que les cadavres s'amoncellent au-dessus de leur tête.
Ils sont telles les griffes d'une gigantesque et cruelle serre
Arrachant, griffant, écorchant la noire chair
De ceux qu'ils nomment les moins-que-rien
Ceux qui n'ont pas un meilleur statut que les chiens.
Et pourtant, ces hommes noirs charbon
Ces femmes, ces enfants, ce vieillards, ces populations
Continuent de vivre, de respirer, de croire,
Années après années, ils alimentent l'espoir.
Ils s'accrochent avec courage et force
Leur cœur battent à l'unisson dans leur torse
Ils veulent continuer d'espérer pour leur vie.
Mais leurs tortionnaires reviennent, ce n'est jamais finit.
Ces hommes-là sont pires que la mort
Ils tuent encore et encore
Ils anéantissent leur humanité,
Ces hommes-là sont des meurtriers.
*Comme vous l'aurez sans doute comprit
Ce poème est sur l'esclavage bien qu'il soit abolit.
N'hésitez pas à donner votre avis !
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