La vie, c'est vivre
A l'ombre d'un mûrier,
Les yeux fermés,
Je respire lentement,
Je prends conscience de mon corps à cet instant.
N'est-ce pas une machine merveilleuse
Que cet extraordinaire corps ?
Je me rends soudain compte de sa complexité fabuleuse
Bien plus précieuse que de l'or.
Je me lève et marche en conscience,
Je me sens emplie d'une nouvelle puissance :
Mes poumons et mon diaphragme me permettent de respirer
Sans que je n'ai besoin de leur rappeler de fonctionner.
L'oxygène que j'inspire
Se rend dans mes muscles de lui-même,
Je lâche un petit rire,
Des tensions s'effacent ; n'est-ce pas un phénomène ?
Je lève ma main, l'admire auréolé de soleil
Puis la mets en visière
Afin de scruter le ciel
Et la lune qui m'est désormais familière.
Un papillon apparaît
Mes yeux le suivent, observent son vol et sa beauté,
Il va d'un côté, change brusquement de sens, descend puis remonte,
Et je sais que, comme lui, moi, la vie, je l'affronte.
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