Attraction

Je me sens partir. Quand nos yeux se croisent, il n'y a que nous. Il n'y a que ce lien, qui nous unis, qui existe. Je n'entends plus rien, que les battements de mon cœur qui s'accélèrent.
Mes yeux ne quittent plus les tiens, tout comme les tiens sondent les miens. Tu observes chaque réaction, chaque changement chez moi. Tu cherche le moindre effet que tu me procure.
Quand tu esquisses un léger sourire, je me sens vaciller dans un autre monde. J'ai comme l'impression de tomber, de tomber dans un trou béant, où raisons et sentiments s'entremêlent dans un combat acharné.
Je n'en peux plus, je ne peux plus retenir ces tremblements de mon corps qui font tressaillir mes mains gelées. La bouche légèrement entrouverte, je ne peux plus quitter ce contact visuel. Tu es pourtant là, avec tes amis, à quelques mètres de moi, mais j'ai l'impression qu'il n'y a que nous au monde. Mes yeux se perdent dans les tiens, bruns chocolats, qui sont les plus beaux pour moi.
Tu avance vers moi, écartant tes amis intrigués pour te rendre. Tu approches doucement, pas à pas, et mon cœur ne cesse de battre la chamade. J'ai l'impression qu'il sort de ma poitrine à chaque battement rapide qu'il fait. Mon souffle s'accélère, sachant que tu n'es qu'à un mètre de moi. Puis tu t'arrêtes. Tu es si près de moi, c'est presque une torture pour moi de me retenir pour ne pas me jeter à ton cou. Ce contact visuel, entre toi et moi, est si forte. Tu lèves la main, puis replace une mèche de mes cheveux qui était tombée sur ma tempe. Je me sens presque rougir, mais je suis trop occupée à maintenir ce contact visuel si attrayant. Le dos de ta main s'attarde sur ma joue, puis descend sur mon épaule, puis le long de mon bras, jusqu'à ce que nos doigts s'entremêlent, réchauffant ainsi ma main gelée. Tu jettes un coup d'œil à tes amis, qui te jettent des regards amusés. Tu approche encore un peu plus de moi, t'es yeux doux rivés sur moi. Tu as beau n'avoir que quelques centimètres de plus que moi, tu es si près de mon corps que tu dois baisser tes doux yeux pour ne pas perde une miette de ce moment. Ton souffle chaud s'entremêle au miens, me procurant un agréable frisson. Je sens ton autre main parcourir mon dos du bout des doigts, descendant peu à peu le long de ma colonne vertébrale. Ton bras s'enroule ensuite autour de ma taille, me rapprochant encore plus de toi. Il n'y a pas un centimètre qui nous sépare. Tu approche ton visage du miens, les lèvres entrouvertes, ton regard allant de mes yeux à ma bouche. Ta main quitte la mienne afin de se poser sur le bas de ma joue, près de mon cou. Tes lèvres approchent dangereusement des miennes, me faisant ressentir des millions de papillons dans mon ventre. Quelques millimètres seulement séparent nos lèvres avides les unes des autres. Puis la cloche sonne, brisant ce contact si extrême, indiquant qu'il faut se rendre en cours. Tes amis te prennent par le bras, puis te disent "Trop tard mec!" ou bien encore "Haha, le temps est écoulé!" Je te regarde partir, tes yeux désireux de ce baiser. Je me retrouve donc seule, dans cette cafétéria, encore sous le choc de ce qui vient de se passer. Tout a commencé d'un regard enflammé, puis cette attraction. Je prends quelques secondes avant de reprendre mes esprits. Je me retourne, me dirigeants vers ma case pour prendre mes cartables, quand j'entends mon nom retentir derrière moi. Je me retourne, puis t'aperçois, toi, tes cahiers en mains, me fixant d'un regard désireux. Tu approche d'un pas rapide et déterminé, laisse tomber tes cahiers sur la table à ta gauche, puis me colle à toi, tout en m'embrassant fougueusement. Je me sens si bien en ce moment même. Je laisse aller mes mains sur ta nuque. Tes doux cheveux blonds légèrement bouclés me chatouillant les doigts. Nous nous embrassons passionnément, comme si nos vies en dépendaient. Tu me serre si fort contre toi, comme si tu avais peur que je disparaisse d'un coup. Tes lèvres sont si douces. Ton parfum sent si bon, je me sens envoûtée par toi. Nous nous séparons à bout de souffle, mais nous ne prenons pas beaucoup de temps avant de reprendre notre tendre baiser. Je me sens si bien, je pourrais rester ainsi toute ma vie. Le temps pourrait s'arrêter d'un coup, nous laissant ainsi, collés l'un à l'autre, dans cette position des plus confortable. Tu redécolle tes lèvres de moi, me regardant, le sourire aux lèvres. Sourire que je te rend, complètement sous le charme. Tu me rappelle qu'il faut aller en cours. La deuxième cloche sonne, annonçant notre retard. Et puis tant pis, tant qu'à être en retard, pourquoi ne pas tout simplement sécher. Tu me souris en coin, approuvant ainsi mon idée. Nous allons donc dans le bois, main dans la main, puis nous passons le reste de l'après-midi collé, l'un contre l'autre, nous embrassant de temps à autres. Mon rêve s'est réalisé. Nos cœurs se sont enchaînés. Notre amour est bien réel. Cette attraction...

"Un regard enflammé peut tout dévoiler..."

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