Les étoiles, juste les étoiles sur la rétine.
Le ciel bleu nuit et uniquement lui, faisant office de couleur unique.
La lune qui est le seul lampadaire des nues, lampe halogène de notre conscience commune.
Le bruissement du vent au travers des feuilles de chênes, siffle en ultrason. Et puis l'olivier déraciné tout en bas, il est bien voyant.
Douce olives, fruits d'une immense rêverie humaine, que faites vous éclatées contre le sol?
Séléné peine maintenant à vous transmettre sa lumière blafarde.
Que va-t-elle dire au soleil quand elle va encore passer le flambeau?
Que la tristesse est immense et que le mal est fait?
Peut être mais vos noyaux éparpillés ça et là,
Le jus de vos entrailles,
Vos feuilles fendues en deux,
Votre tige, cordon vital, déchiré en lambeaux sur le sol,
Ne sauront être effacés du disque dur.
Son d'un cor de chasse au loin.
Il est bien trop tard désormais et tout le monde le sait.
On attend tous un reboot du monde.
C'est beaucoup trop certain cette fois.
Tout est assurance quand il en est question.
Et pourquoi pas tout recommencer ?
On aurait pas dû, on a raté.
Humanité qui crépite, par dessus les flammes de l'enfer

Et le diable est bien optimiste s'il pense pouvoir rendre les hommes pires qu'ils ne sont.