Chapitre 3
Chapitre 3
Dans mon lit, je ne cessais de revoir ces yeux qui m'avaient fixés quelques temps plutôt. Je me retournais de tous les côtés sans réussir à trouver une position assez confortable pour m'endormir. Environ une heure après que Gabriel et moi ayons rejoint la maison, Damien, Sophie et Thomas étaient arrivés tous les trois ensembles. Thomas avait un air radieux et Sophie semblait de très bonne humeur. Présentement, je ne ressentais pas la fatigue et j'avais l'impression que je pourrais aller courir sans m'arrêter. Je repoussais mes couvertures et posa mes pieds sur le tapis moelleux. J'allumai la bougie qui était déposée sur ma table de nuit et me levai. Je me dirigeai vers ma porte et l'ouvris en regardant de gauche à droite pour ne pas rencontrer un domestique qui n'avait pas encore terminé son travail. Voyant que personne n'était présent, je sortis de ma chambre en refermant la porte avec précaution. J'errai le corridor en marchant sur la pointe des pieds.
Je descendis le grand escalier qui était placé à l'entrée de la maison. Je pris la direction de gauche en me dirigeant vers le couloir qui menaient à la cave où la cuisine et les chambres des domestiques étaient installées.
Je descendis les marches étroites qui étaient placée entre les murs. À chaque pas, les planches en bois de l'escalier grinçaient et une grimace se formait sur mon visage ; je ne voulais réveiller personne. J'arrivai dans la cuisine et j'aperçu la porte qui donnait vers la cours. Je mis mes bottes équestres puis je tournais la poignée et ouvris la porte, qui grinça en un bruit sinistre. Je retins ma respiration pendant quelques secondes afin de m'assurer que personne ne s'était réveillé. Quand je n'étais pas capable de gagner le sommeil, j'allais voir les chevaux et je réussissais à reposer mon esprit. Je partis donc vers un petit sentier qui menait à l'écurie. L'air frais de la nuit me fit du bien. Dans le ciel, on voyait toutes les étoiles et la Lune qui éclairait la nuit. Demain s'annonçait une belle journée ensoleillée. Je rentrai dans l'écurie en me dirigeant vers les boxes.
- Hey... dis-je doucement à mon cheval. Bonsoir toi, rajoutais-je en lui caressant l'encolure.
J'ouvris la porte du boxe et me dirigeais vers un bloc de foin appuyé contre le mur. Je me couchais dessus en respirant toutes les odeurs réconfortantes qui provenait de l'écurie. Je me fis l'image de gens supérieurs, comme ma famille, me regarder couché sur le foin, et je crois qu'aucun parent n'oserait proposer leur fils d'être mon mari.
Je m'inventais alors un scénario : moi, partant de ce monde infesté de dentelles et de bijoux, aller à la recherche de mes parents biologiques et les retrouver. Ils seraient certainement emplis d'une immense joie de me revoir et ils m'expliqueraient qu'ils n'avaient jamais voulu m'abandonner mais que c'était seulement parce qu'ils n'avaient pas les moyens d'avoir une troisième personnes à faire manger. Ils me diraient aussi qu'ils avaient remué ciel et terre pour me retrouver, moi, leur enfant unique.
Mais c'était trop beau pour être vrai...
Je fermais les yeux pour apprécier le moment présent et j'essayais de faire le vide dans ma tête. Une odeur de fumée vint briser celle des chevaux et du fumier. Je me redressai instinctivement quand j'entendis un des chevaux hennir et je me leva. Je me dirigeais vers l'odeur de fumée et de plus en plus que je m'approchais, cela devenait insupportable. Je tournai un coin et j'aperçus les selles et les objets de soins brûler. Le feu se propageait rapidement et commençait déjà à ronger une partie d'un box. Il était déjà trop gros pour que je puisse l'éteindre. Je courrais immédiatement vers le box pour faire sortir le cheval effrayé qui s'y tenait. Je fis de même avec les autres chevaux et ils sortirent tous avec une grande frayeur de l'écurie. Le feu s'était déjà beaucoup propagé. Il n'y avait plus rien à faire.
Malheureusement, il n'y avait pas d'eau à ma portée et la maison était beaucoup trop loin. Je sortis de l'écurie en courant et découvris les chevaux que j'avais sortis, étendus de tout leur long sur le sol. Une flèche transperçait leur tête d'où sortait beaucoup de sang. Leurs yeux quelque temps plus tôt remplis de terreur étaient maintenant vides, empreints d'aucune émotion. Je criais d'horreur et eu un haut-le-cœur. Je courus pour m'enfuir au plus vite de cette scène, espérant me réveiller de ce cauchemar. Mais à peine ai-je eu le temps de me retourner pour fuir que deux hommes et une femme se tenaient à moins de quatre mètres de moi.
Ils étaient défigurés, leur peau était écorchée, sale et ensanglantée à quelques endroits. Leurs vêtements étaient crasseux et élimés. Ils me regardaient tous avec un air féroce et menaçant. Un des hommes était bâti tandis que l'autre était maigrichon. Les deux tenaient une torche. La femme, elle, possédait un arc et des flèches. J'en conclu que c'était eux les coupables de cette horreur. Je reculais tranquillement afin de ne faire aucun geste brusque, et risquer de me retrouver avec une flèche dans le cœur. Les trois me suivaient avec un sourire de pur plaisir au visage. Je repassais les possibilités dans ma tête : me retourner et courir sans m'arrêter ou leur demander ce qu'ils veulent. Malheureusement aucune d'elles ne pourraient assurer ma survie. Je choisi la moins dangereuse à mon avis.
- Que voulez-vous ? dis-je d'une voix tremblante.
Je regardais leurs yeux, qui fixaient tous mon collier.
- C'est ça que vous voulez ? dis-je en tenant mon collier.
Ils me regardèrent avec leur sourire machiavélique et hochèrent la tête. C'était le seul souvenir de mes parents biologiques, mais je ne voulais pas que ma vie se termine ainsi. J'allais enlever mon collier lorsque la femme tomba à genou puis s'écroula sur le sol. Une flèche avait transpercé l'arrière de sa tête, puis quelqu'un agrippa la gorge d'un des hommes par derrière et lui trancha la gorge. Finalement, le dernier, qui regardait autour de lui, l'air perdu, reçu un énorme coup de massue sur la tête.
Mes jambes flageolantes cédèrent au sol. Mon corps était parcouru de soubresauts et j'avais de la difficulté à respirer. Une main se posa sur mon épaule et je la repoussa avec férocité en me reculant. En fixant les yeux du jeune homme qui était poster devant moi, j'eux une impression de déjà vue. Il était accroupi à mes côtés et semblaient offensés de mon geste. Ses longs cheveux bruns bouclées était agité par la brise, ses yeux étaient tellement foncé qu'il paraissait noir. Ceux-ci me fixaient d'un air doux, sa peau était mâte et ses vêtements amples lui donnait l'allure d'un Dieu. Il me tendit la main pour m'aider à me relever, mais je refusai : après tout ce qui c'était passé, je cherchais à avoir des explications. Un contact humain me semblait effrayant. Je me relevai donc de moi-même et le beau jeune homme me lança:
- Êtes-vous blessé mademoiselle?
Ses yeux semblaient sincère et inquiet.
- Non. Répondis-je la voie tremblante. Qu'étais-ce ces choses? Demandais-je au bord des larmes en décidant de laisser ma fierté de côté. N'importe qui aurait réagis comme moi.
- On les appelles les Voraxs.
-Et que viennent-ils faire ici? Je n'ai jamais vue ça de toute ma vie!
-C'est parce qu'ils ne viennent pas de votre monde. Dit-il calmement, comme si tout était parfaitement normal.
-De mon monde! M'exclamais-je. Alors vous venez d'où? De la lune! Dis-je sarcastiquement.
Il me regarda en fronçant les sourcils.
-Bien sur que non. Nous venons d'ici, notre monde est seulement séparer du votre. Il se retourna et commença à marcher. Ses deux accolites le suivirent, puis voyant que je ne les suivais pas, le beau Dieu se retourna:
-Vous ne venez pas?
-Pourquoi venir? Dis-je surprise.
-Vous croyez vraiment qu'après ce que vous avez vu, nous allons vous laisser partir? De toute façon, si les Vorax s'en prenaient à vous, c'est que vous avez quelque chose qu'ils veulent. Alors si vous voulez rester ici et attendre qu'ils reviennent pour qu'ils vous tuent et qu'ils s'emparent de ce qu'ils recherchent pour obtenir le pouvoir, vous le pouvez. Mais plusieurs vies vont être détruite et croyez moi, vous ne voulez pas être la responsable de se désastre. Alors je vous suggère fortement de nous suivre, dit-il d'un ton moqueur.
Je regardais les deux autres personnes qui l'accompagnait. Ils paraissaient tous être de mon âge. L'homme à qui appartenait la massue était grand et bâtit, sa peau était blanche, ce qui faisait ressortir le noir de ses cheveux et les flammes qui brûlaient l'écurie formaient de mystérieuses formes dans ses yeux bleus. Celle à qui appartenait les flèches était d'une beauté radieuse. C'était le genre de fille que tous les hommes seraient ravie d'épouser, mais pour le cas de l'arme, je crois qu'elle perdrait des points à leur égard. Ses cheveux couleur de blé étaient soyeux et ses yeux d'un bleu électrique semblaient inquiet. L'homme aux yeux bleus se rapprochait de moi, semblant ennuyer par la situation. La blonde elle, était sur ces gardes et s'occupait de vérifier les environs.
- Non! Pourquoi devrais-je vous croire? Dis-je en reculant. Et ma famille...
Avant que j'aie eu le temps de finir ma phrase, je reçus un énorme coup sur la tête et tout devint noir.
Quand je repris conscience, j'étais coucher sur un lit plus ou moins confortable. Je sentais un linge humide sur mon front et les couverture était douce et sentaient la lavande. J'étais assez confortable alors je me retourna pour être en position fœtale. Des images de ce qui c'était passé me revint à l'esprit. C'était sûrement un rêve... J'allais me rendormir quand un bruit assourdissant me fit sursauté. Je me redressai et quand j'ouvris les yeux, je pris conscience que tout ce qui c'était passé hier n'était pas sorti de mon imagination. Je me trouvais dans une pièce autre que ma chambre. Elle était longue et d'autres lits semblables au mien était dispersé un peu partout. Certains étaient occupés, d'autres non. Peu de lumière entrait dans cette pièce qui était seulement pourvu de deux fenêtre, le reste était éclairé par des bougies. Les murs était défraîchis et la parquet affreusement abîmé. Je remarqua qu'on avait pris soin de moi puisque je n'avais plus ma robe de nuit mais bien des pantalons d'escrime et une chemise lousse. J'étais énormément surprise et décontenancé puisque c'est indigne de porter des pantalons pour une femme, mais c'était autant confortable que mes robes. Je mis sentais très confortable. De plus, on m'avait lavé car les marques de suie avait disparue. J'ôtais le linge qui recouvrait mon front et je sentis que j'avais une bosse énorme. Je me retourna pour voir d'où provenait le bruit qui m'avait fait sursauté. Sortant d'un couloir des personnes arrivèrent avec une civière. Quelqu'un y était allongé et la civière rougissait à cause de l'abondance de la perte de sang. Deux personnes habillées en paysan tenaient la civière, puis quelqu'un arriva pour déposer le blessé sur le lit. Je supposa avec facilité que nous étions dans une sorte d'infirmerie. Ils partirent tous puis ce que je supposa être la médecin arriva au pas de course. Il ne m'adressa pas le moindre regard. L'homme semblait être dans la cinquantaine et épuisé. Des cernes pendaient sous ses yeux gris. Des mèches blanches commençaient à recouvrir ses cheveux noir de jais. Ses vêtements étaient vieux et sale et il portait blouse blanche tachée. L'homme commença à déchirer les vêtements du blessé pour s'occuper plus rapidement de ses blessures. Il entreprit le nettoyage des plaies. Pendant ce temps des cris de protestation retentissaient dans le corridor.
- J'ai parfaitement le droit d'aller le voir! C'est quoi se nouveau règlement stupide! J'ai passé ma nuit dans les bois et laisse moi te dire que c'était vraiment une mauvaise patrouille. Je veux le voir de mes yeux!
L'autre personne répliqua calmement alors je n'y comprenait rien.
Le jeune homme sur la civière était dans un piteux état. Ses vêtements étaient tous sales, déchirés et imbibés de sang. Ses cheveux châtain était poisseux et son visage portait pleins d'égratignures.
La porte s'ouvrit à la volé et de l'autre côté, inquiet et fatigué se trouvait le beau Dieu.
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Après une longue attente, voici enfin le chapitre 3! J'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire et j'espère que vous en aurez autant à le lire !
Em
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