Chapitre 20 [vv]

Oyaho!
Comment ça va? Vous devez sûrement vous demander en ce moment pourquoi on a posté un deuxième chapitre 20 hein? Et ce que veut dire ce mystérieux [vv], n'est-ce pas? Et bien... Ça veut dire... Vraie Version!
Oui, oui, le dernier n'était qu'un poisson d'avril!!!! On vous a bien eu hein? Vous croyez vraiment qu'on allait finir ça comme ça? Pfff, bien sûr que non! Bien trop facile! Vous n'aviez pas remarquez qu'on l'a posté le 1er avril? 😂
Je m'excuse, je m'excuse. C'est de ma faute, mais faut pas oublier que soupirdetoile a sa part de responsabilités aussi hein? Bien que l'idée est de moi, elle m'a encouragé fortement. Non, non, on est pas sadiques... 😆

Pour les petits paresseux, la partie commune, celle qui est "copié/collé" du dernier chapitre, sera en italique, car le début reste le même.
Bonne lecture! (Et pour de vrai cette fois 😁)
~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~

Le nuage d'assassin avançait de plus en plus vite vers nous et je pouvais sentir la tension monter. C'est à cet instant que je réalisai que... on allait peut-être mourir. Même si on était en principe seulement dans d'un jeu, on pourrait réellement mourir cette fois! Game over, the end. Cette pensée me fit l'effet d'une décharge électrique.

- Hey... Demon... soufflai-je.
- Oui? répondit-il distraitement.
- Je... Je voulais te donner ça, dis-je en penchant la tête pour récupérer le collier que m'avais donné Alys dans la grotte. C'est que... Je voulais te le donner en même temps qu'un identique dans la réalité, mais...

Ma voix se brisa sous l'effet du stress et je relevai mes yeux vers Demon, le pendentif à la pierre émeraude entre les doigts. Il me sourit et arracha son vieux talisman avant de le jeter par dessus la balustrade.

- Je te pardonne à la condition que tu m'en donnes un dans la réalité quand cette stupide guerre sera finie, dit-il en l'enfilant.

Il me fit un clin d'œil. Oui, j'espérais vraiment survivre à cette bataille. Le nuage me paraissait si dense, les ailes noires de nos opposants semblaient aspirer toute la lumière des alentours. J'avalai de travers. Emprisonnant ma main dans la sienne, Demon me montra son appui. J'étais absolument terrifiée à l'idée de risquer ma vie sur un champ de bataille. Volant sur place, les assassins s'arrêtèrent devant le balcon. Tous les archers avaient leurs arcs tendus, prêts à tirer.

- Je n'aurai jamais cru que tu viendrais te réfugier dans les jupons des mages, Demon, dit-il en le fixant.

Je remarquai une pointe d'agacement dans sa voix.

- Et je n'aurais jamais cru que tu formerais des dizaines d'assassins... répliqua froidement Demon. Il faut croire que les gens sont différents de ce que l'on pense...
- Peut-être que les mages sont moins pires que l'idiot de première qui se trouve devant moi... lâcha Kawa d'une voix tranquille.

J'écarquillai les yeux. La jeune guérisseuse ne semblait pas le moins du monde nerveuse. Le chef assassin tiqua.

- Tu es mal placé pour parler de gens qui changent, cracha Ombre sans accorder d'attention à Kawa, j'aurais jamais parié que tu t'amouracherais d'une Mage : Une vraie honte pour ta tribu.
- Franchement! Tu ne l'as connais même pas, donc tu vas te la fermer et m'écouter! s'écria le voleur, furieux. J'ai vécu des choses et rencontré des gens extraordinaires pendant mon voyage! Je me suis fais des amis, j'ai décidé de cesser d'être seul et de tenter d'être un peu sociable! J'ai ris, je me suis disputé, j'ai eu peur et j'ai été en colère! J'ai vécu bien plus de choses avec ces gens que jamais je n'ai vécu avec toi! Donc, ne tente pas de comprendre! Comme toi, je vais faire mon enfant égoïste et je ne vais pas compatir pour ta cause! Certes, tu as le droit d'être en colère contre ton frère, mais n'inclue pas ce monde magnifique dans tes gamineries!

Ombre serra les points, lutant visiblement pour garder son calme.

- Très bien. Assassins! cria-t-il à sa horde en se retournant. Avez-vous vu ce traitre? Ce garçon avait plus de potentiel que la plupart d'entres vous, voyez comment il m'a renié! Feriez-vous de même?
- Non! hurlèrent-ils en coeur.
- Que vaut l'amour, l'amitié dans ce monde cruel qui vous a rejeté?
- Rien!
- Alors, mes chers enfants, voici l'arrivée d'une nouvelle aire!

Leur chef leva les bras dans les airs et une lumière vive, une lumière rouge sang, nous éblouis.

- Olivier! hurla Oscar. Qu'as-tu changé?

Olivier?...

- J'ai seulement bloqué les portes de sorties pour les lâches... ricana-t-il en étirant un sourire cruel.

Oh non... On ne pourra pas se déconnecter pour fuir!

- Salaud! hurla Rhin, ivre de rage.

Il se jeta sur l'assassin avec son énorme épée qui fut parer grâce à son poignard. Repoussé par son propre élan, Rhin fut protégé plus loin. Ombre ricana.

- Rhin, commenta la voix d'Alyss, ne le laisse pas te mettre en colère... C'est ce qu'il cherche...

La main de Demon se décrispa légèrement. Même s'il paraissait calme, je savais que les paroles de son ancien ami l'avait profondément choqué.

- Ombre! s'écria Laos. J'ai prévenu tout le monde dans le village! Plus personne n'est de ton côté!
- Des gens de toutes les nations viennent pour vous combattre! renchérit Kawa.
- Les archers sont plus fort que ce que vous pensez... déclara doucement Satsujin.

Je sursautai au son de sa voix. Visiblement, il se sentait tout aussi concerné par ce combat que nous. Cette pensée me fit presque sourire.

- C'est ça, oui... Comme s'il fallait de la compétence pour tirer un bout de bois à l'aide d'une ficelle...

Satsujin serra les points, mais il réussit à garder son visage sans émotion.

- Enfin bon... continua Ombre. Je crois qu'on aura pas le choix... Il faudra se combattre... Pas que j'ai spécialement envie de me battre contre des enfants...
- Peut-être qu'on est des gamins, mais nous, au moins, on n'est pas des connards! répliqua Angel avant de lui tirer la langue.

D'un même mouvement, les flèches des Archers déferlèrent sur les Assassins, en touchant plusieurs d'entre eux. Tombés au sol, ils furent assaillis par les troupes de Chevaliers et de Mages. Ceux-ci les immobilisaient tandis que les épées des Chevaliers tranchaient leurs ailes se qui les firent pousser des cris de douleurs. Un frisson me parcours l'échine. Alors, nos ailes pouvaient nous faire souffrir...
Même avec ce facteur plutôt terrifiant, je me propulsai dans les airs. À mes côtés, certains lançaient des cris de guerre comme Kenshi et Angel tandis que d'autres tel que Rhin et Satsujin affichaient un masque implacable. Armes en main, nous fonçâmes dans le tas, laissant les côtés à nos alliés.

-Le chef des traîtres est à moi! hurla Demon en s'élançant sur Ombre.

Je le vis foncer sur le chef des assassins et l'observai échanger des coups de poignards avec lui. D'autres assassins se précipitèrent vers eux pour aider leur chef, mais je les bloquai. Je tournoyais dans une danse enflammée, visant les ailes de mes ennemis. Autour de moi, je vis dans des flashs Angel lançant des conseils à Kenshi, toujours perché sur son dos, ainsi que Rhin et Satsujin combattant dos à dos. Quant à Kawa, elle survolait le champ de bataille et renforçait les soldats qui avaient du fil à retordre avec les assassins tombés du ciel. Finalement, Laos volait dans tous les sens, distribuant des armes à tous les Chevaliers au sol, blessant au passage certains des Assassins qui se risquait autour d'elle.
J'arrêtai de tourner et me stabilisai, mais, soudain, je vis Demon être envoyé au sol par Ombre. Sur le bord de la crise cardiaque, je faillis piquer dans les orties. Ce moment d'inattention aurait pu m'être fatal, car Rhin me protégea d'un coup qui claqua près de mon oreille. Sursautant, je me retournai vers lui.

- Faudrait faire plus attention... ricana-t-il.

Je ris nerveusement, puis retournai à mon combat en même temps que Demon s'élançait de nouveau vers son adversaire.
Je me remis à danser dans le ciel, mais, cette fois, j'essayai d'utiliser ma glace, celle dont je m'étais servi pendant si longtemps. Je fis apparaître des pieux de glace dans mes mains et des flammes d'un bleu vif rappelant celles emprisonnées dans ma glace remplacèrent les flammes pourpres. Sans voir le temps passer, je valsai, fauchant tous les assassins à ma portée. J'étais enveloppé dans une étrange frénésie.
Au bout d'un moment, mes lames de glace ne rencontrèrent que le vide et je m'immobilisai. J'observai les assassins s'envoler au loin les yeux écarquillés. Je ne connaissais pas très bien Ombre, mais mon petit doigt me disait qu'il n'était pas du genre à abandonner comme ça. Qu'est-ce qui avait poussé ses subordonnés à quitter le champ de bataille alors? Mon regard se porta vers Demon, maintenant au dessus de nos têtes. L'avait-il tué? Rhin me devança.

- Tu l'as... vaincu? demanda-t-il en retenant mal sa joie.

Il se mis à descendre doucement du ciel et je pus remarquer son air perplexe. Avant qu'il n'ai pu dire un mot, Alys pris la parole.

- Il a été déconnecté de force de par l'extérieur du jeu... déclara l'I.A. J'imagine que quelqu'un s'est occupé de se charger de lui de par l'extérieur...
- C'est moi, dit Oscar à partir du balcon. J'ai un tchat privé avec mes informaticiens et ils ont averti la police. D'ailleurs, ils travaillent en ce moment pour nous permettre de se déconnecter en toute sécurité...

Soudain, un message apparut devant mes yeux :

Attention, le bouton de déconnection est réapparu, mais ne quittez pas le jeu,
sans quoi vous serez électrocuté.
Merci

- Hé bien, je vois ce que tu veux dire... fit Rhin en faisant disparaître son avertissement.
- Qu'est-ce qu'on fait en attendant? demanda Laos. On a même pas de corps à ramasser...

Sa remarque fut suivi d'un long moment de silence. Plusieurs joueurs avaient perdu la vie, des Chevaliers et des Mages ainsi que des Assassins dont la douleur avait été fatale. Demon soupira.

- Vérifiez qui est... mort pendant la bataille! déclara-t-il d'une voix distincte. Nous devons reporter ça et faire une annonce sur le site!

Les joueurs se détournèrent lentement et retournèrent à leurs occupations. Tremblante, je les regardai s'activer. Les Mages de glace avaient participé, peut-être qu'une personne de ma connaissance était morte au combat... Je détournai le regard, préférant ne pas y penser.
Soudain, un hurlement de douleur résonna dans la cour. Instantanément, Angel devint blanc comme un drap et je me retourna vivement vers la source du cri. Les jambes de Demon le lâchèrent et il tomba en gémissant de douleur. Nous nous précipitâmes vers lui tandis que les autres étaient complètement figés, trop choqués pour bouger. Prise d'un élan de frénésie, je me propulsai à lui, manquant de tomber en touchant le sol.

- Akuma! Akuma! hurlai-je.
- Il fait une crise! cria Angel. Comme si... Comme...
- Comme s'il s'était levé de son siège! gémis-je en même temps que le Dresseur.

Un frisson parcourra tous les membres de notre quête. Demon se mordait le point pour ne pas hurler.

- C'est impossible... souffla Rhin.
- Sa douleur doit être particulièrement forte pour l'atteindre ici... murmura Kawa.
- Il faut lui prodiguer des soins et vite! dis-je sur le bord du désespoir.

En disant ces mots, je le fis basculer doucement, posant sa tête sur mes genoux.

La déconnection peut maintenant être effectué sans problèmes.
Merci de votre coopération

J'éteignis le message ainsi que celui de Demon qui ne l'avait pas vu puisqu'il avait fermé les yeux, les paupières crispées.

- Demon, dis-je doucement, tu dois faire un dernier effort et te déconnecter, nous ne pouvons pas le faire à ta place. C'est sécurisé, on vient d'avoir le message. Nous allons te rejoindre chez toi, d'accord? Tout ira bien.

J'avais dit cette dernière phrase peut-être plus pour me rassurer que pour le rassurer lui. Il dégagea sa main en haletant, la tendant pour ouvrir son menu.

- C'est son cerveau... commenta Alys. Sa maladie a tellement dégénéré qu'il ne fait plus la différence entre le jeu et la réalité... Et il a beaucoup forcé ici alors...

Demon gémit de douleur en ouvrant le menu et se déconnecta enfin sous ses grondements de douleur. À peine ses doigts eurent éraflé le bouton que son corps virtuel disparut. Les membres de notre bande poussèrent des cris choqués. Les corps déconnectés ne disparaissaient pas!

- Calmez-vous, dit Alys. Je l'ai déplacé dans un endroit sûr, on ne pouvait pas le laisser sur le champ de bataille...

J'hochai la tête, une boule dans la gorge. Je me déconnectai et rouvris les yeux dans ma chambre. Sans perdre un instant, je dévalai les escaliers.

- 'Pa! Akuma fait une crise! Dépêche!

J'empoignai les clés et claquai la porte.

~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~
Je répète : Ceci est le vrai chapitre, le dernier est un faux

Alors, lequel préférez-vous? 😂

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top