Tonny se réveilla ce matin avec une seule envie : trouver la clé.
Il se leva, ne pris pas le temps de s'habiller et couru dans la chambre de son oncle.
Là, il s'assied sur une chaise au milieu de la pièce, regarda attentivement chaque meuble autour de lui et visualisa les cachettes probables.
Il posa son regard sur une tirelire, et l'ouvrit par le petit bouchon au dessous de l'objet.
Mais, il n'y avait que quelques pièces et des bonbons.
Il chercha encore pendant une bonne heure, dans tous les tiroirs, sous le matelas du lit, derrière chaque objet, mais toujours rien à part de la poussière qui s'est accumulée au fil des années.
Au point d'abandonner, il vit une petite clé caché dans un creux d'une des poutres au plafond.
Il monta sur la chaise pour l'attraper, puis il s'en empara.
Une fois revenu dans sa chambre, Tonny ouvrit le tiroir où il découvrit un tas de bibelots et des petits carnets, sûrement des journaux intimes.
Mais, de part sa perspicacité, il devina que le tiroir était muni d'un double fond, il le souleva, et découvrit une petite boîte décorée de diverses enluminures de toutes les couleurs où il était écrit dessus en lettres d'or "Du monde ingrat à Cristania, cité de la sagesse".
Tout excité et à la fois effrayé, Tonny ouvrit la boîte, dans laquelle se trouvait une petite porte fermé, avec une sonnette intitulée "appuyez pour entrer".
Tonny appuya et subitement, il fut attiré dans la boîte.

Il traversa un long tube tourbillonnant en tous sens, plusieurs fois il faillit vomir dans ce voyage peu confortable.
Heureusement, au bout d'une minute environ, Tonny vit le bout du tunnel, et en sortit.
Puis, il atterrit dans une chambre, sur un bureau.
Il pris quelques secondes avant de se rendre compte que c'était en réalité sa chambre, dans la maison de son grand père, et qu'il était assis sur son bureau.

"Que s'est-il passé ?!", se dit-il.
Le jeune garçon pris du temps afin de repasser toutes ses dernières secondes :

D'abord, il découvre une petite boîte cachée dans un double fond.
Ensuite il l'ouvre, appuie sur une sonnette à l'intérieur de celle-ci, et se fait aspirer dans un tube pour réatterir dans sa chambre.

Il décida de descendre boire un verre d'eau pour s'assurer qu'il n'était pas en train de rêver.

Il sortit de sa chambre, traversa le couloir et atteignit  le palier.
Il s'apprétait à descendre l'escalier quand il
Entendit une voix en bas.
Ce n'était pas celle de son grand père, non, c'était une voix de femme :

- Les enfants, à table ! Papa a ramené pleins  d'insectes pour le petit déjeuner !

D'autres voix venants de l'étage  répondirent alors :

- Oh, chouette ! J'espère qu'il y a des scarchours, dit l'une.

- Moi je veux des fadiors, dit une autre.

Tonny était complètement perdu, il était bel et bien chez lui, mais on aurait dit que d'autres gens y habitait.

Il entendit alors des bruits de pas  provenant des chambres, une des chambres d'amis et la chambre de son oncle plus précisément.

Les bruits de pas se rapprochèrent de Tonny, se rapprochèrent encore, encore, et là, deux animaux surgirent vers l'escalier, ils passèrent tellement rapidement qu'il ne virent pas Tonny, mais lui les vit.
Ils étaient poilus, un mélange entre un blaireau et une hermine à taille semi-humaine, mais pourtant, ils parlaient et vivaient comme des humains.

Tonny, effrayé, descendit à son tour l'escalier, et marcha jusqu'à la cuisine, où il vit deux autres individus du même genre, mais plus âgés, les parents sûrement.

L'un des deux, visiblement le père, installa les enfants à la table pour leur donner à manger.

Puis la mère vit Tonny et lâcha par terre son plateau rempli d'insectes.
Ils dévisageairent tous Tonny pendant deux ou trois secondes.

La femme fini par dire :

- C'est un humain !

Le père s'approcha de Tonny et lui dit :

- C'est toi Gladys ?

- Euh...non Gladys est ma mère, j'ai ouvert un boîte qui était dans son bureau et je me suis retrouver ici, répondit Tonny.

- Assied toi mon garçon, nous allons tout t'expliquer, dit la femme.