L'Hiver approche

Plus d'un mois était passé depuis que Tonny avait découvert Cristania.
La vie forestière lui était devenue anodine, il avait déjà acquit une certaine connaissance de la nature grâce au jour hebdomadaire de découverte de la forêt que son grand père lui enseignait.
On approchait de la fin octobre et Tonny avait passé la plupart de ses dernières après-midi à couper du bois pour l'Hiver.
Le froid commença à se faire ressentir et le stock de bois était heureusement plein.
Tonny n'était pas retourné à Cristania, il n'avait pas trouvé l'occasion de s'éclipser le temps de changer de monde sans que son grand père ne s'en aperçoive.
Harrison enchaînait les parties de chasse, le lapin, le faisan et le sanglier remplissaient la cave de toutes leurs chairs.
Enfin, les légumes des petites parcelles de cultures situées derrière la maison avait été récoltés et nettoyer par Tonny.
Tout était près pour affronter le froid et les feuilles qui chutait des branches par milliers créaient ainsi un paysage magnifique que le jeune garçon n'avait pas eu l'habitude de voir à Londres.
Le manque de modernité et de technologie touchait un peu Tonny, il arrivait que, lorsque les cours était terminés, il eut envie de jouer au jeux vidéos ou de regarder la télévision, mais il n'était rien de cela chez son grand-père.
Alors, les occupations devenaient autres : construire une cabane, faire des pièges à mulots, aller pêcher dans la rivière non  loin de là...
Tonny voulait retourner à Cristania, mais appréhendait aussi.

"Si j'y retourne, se disait-il, je devrais peut être affronter cette forces maléfique dont Carl à parler, ce monde à l'air dangereux, et si GrandPa s'apercevait de son existence, qu'elle serait sa réaction..."

L'argent que Harrison avait touché n'avait presque pas été dépensé, le vieil homme n'avait pas l'habitude d'investir.
Avec tout cet argent, Harrison pourrait installer le chauffage, s'acheter une voiture, faire des travaux dans le manoir mais tout cela ne l'intéressait pas.
Le vieil homme et le jeune garçon vivaient en totale autosuffisance, et les seules dépenses effectuées celles des produits de première nécessité.

L'Hiver promettait d'être rude, et le vent glacial était fréquent, bien que la maison ne soit pas située sur les hauts plateaux.






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