C'était un jour radieux de fin d'été, le ciel était d'un bleu magnifique, la température n'était ni trop élevée, ni trop basse.
Parfait pour Tonny qui adorait ce genre de temps.
Un temps où il ne faisait pas assez froid pour en avoir les doigts gelés, et pas assez chaud pour ne plus pouvoir s'exposer au Soleil.

Tonny était très heureux à l'idée de raconter toute sa première journée de collège à ses parents.
D'ailleurs, il ne les avait pas vus depuis presque quatre jours car ils étaient partis pour un voyage d'affaires à Manchester.
Ils devaient revenir en train dans l'après midi.
En effet Marc et Gladys Charp travaillaient tout les deux dans l'immobilier et consacraient beaucoup de temps à leur emploi.

En réalité, Tonny commençait à en avoir un peu assez d'être sous le contrôle de sa baby-sitter depuis plusieurs jours, ses parents ne le pensait pas assez responsable pour qu'il puisse rester autant de temps tout seul.
Mais le jeune garçon, lui, s'en sentait très bien capable, tout ses amis l'avait déjà fait, et en plus, il était fils unique, ce qui pour lui, garantissait une meilleure autonomie.

Tonny rentra donc avec ses copains, il ne se sentait pas du tout seul et apeuré par cette première journée de collège car il avait quasiment retrouvé tout ses amis et bonnes connaissances de l'école élémentaire.
Après avoir rit et chahuté sur le chemin du retour, Tonny rentra chez lui.
Il n'aimait pas trop montrer son grand appartement à ses camarades car il avait peur qu'on le traite de "gosse de riche" ou de "fils à papa".

Quand il poussa la porte de chez lui, il vit sa baby-sitter qui n'était pas du tout comme d'habitude, elle pleurait et était complètement désarçonné quand elle vit Tonny.
Le jeune garçon la regarda d'un air apeuré.

- Il vous est arrivé quelque chose ? Dit il d'une voix précipitée.
La jeune femme eu beaucoup de mal à articuler et dit en bégayant
- Écoute Tonny, il va falloir être fort maintenant...
Je viens de recevoir un appel de la police, tes parents sont morts.

Tonny se sentit complètement vide à l'intérieur de lui même, il réussi à dire avec le peu de force qu'il lui restait :

- Mais... mais comment est-ce possible ?...
- Leur train à déraillé entre Manchester et Londres, il n'y a pas eu beaucoup de survivants, tes parents n'ont pas soufferts, il sont morts sur le coup...

Sur ces paroles, Tonny couru dans sa chambre, il y resta plusieurs heures, à se repasser tout les bons moments vécus avec ses parents.