Nat', c'est mon tel. Nat' c'est ma correctrice d'orthographe, un peu mon excuse aussi... Mais je crois que Nat', c'est aussi une petite voix qui me hurle dans le crâne... Qui me dit de me révolter. Nat', c'est avec elle que je discute quand je suis seule dans la récrée. Nat c'est pour elle que je chante. En donnant un nom à mon correcteur d'orthographe, puis en élargissant ce nom à mon téléphone, puis à cette voix dans ma tête, j'ai tenté de me comprendre. Et comme une grande partie de mes lecteurices ont entre 11 et 18 ans, je crois que vous êtes aussi dans la période "je m'essaye, je me trompe, je recommence..." Voilà. Moi, je suis en train de la traverser. Enfin, je crois que j'ai toujours étée dans la période "je me cherche" . 

Je vais recommencer depuis le début pour m'éclaircir les idées 

Je m'appelle Lumos. J'ai 1*ans . J'habite en H**** ***re . Je suis au collège. En troisième. J'aime tellement de choses que c'est dur de toutes les nommer. Mais les principales, c'est que j'aime lire, écrire et chanter.
Lire : c'est un besoin. J'ai toujours ressentit le besoin de lire avant de m'endormir. Finir la journée sur un monde rêvé, où j'ai inconsciemment passé la journée... 

Ecrire: écrire me permet de me trouver.  Je ne peux rien répondre d'autre.

Chanter. Chanter, j'y passe ma vie. Chanter, je le fait inconsciemment, plus ou moins juste, plus ou moins en yahourt mais je ne fais que ça. Si je pouvais, je remplacerais tous les cours de mon emploi du temps par chant. Arrêter de chanter pour moi c'est plus dur que d'arrêter de manger du chocolat. Et pourtant ... 

 Je teste la coloc' avec une petite voix dans ma tête. Elle s'appelle Natasha. Natasha, c'est tous mes maux, toutes mes faiblesses. Natasha , en fait, c'est moi, mais en plus drôle, en plus décontract'. Natasha, c'est elle qui prend le relais quand j'écris. pare que ce n'est pas un hasard si j'ai choisi un pseudo pour écrire. C'est avant tout pour pouvoir faire la différence entre Lumos e Lo*-****, pouvoir tracer une barrière. Je sais, c'est débile ce que je raconte. je ne sais pas non plus ce que ça veut dire. je sais juste que parfois me remontent des souvenirs et que mes doigts glissent sur mon claver à la vitesse de la musique que j''écoute en fond. Ils ne font plus qu'un avec ma pensée et mes maux. 

Ce mois-ci, je vais raconter chaque jour un souvenir, un instant perdu. 

Le premier que j'ai raconté , c'est ce matin. J'ai dit l'enterrement de mon arrière-grand-mère. Pour raconter un souvenir, il faut parler au présent. J'en suis certaine. Voilà, prenez soin de vous.