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24 Décembre
*La neige tombe lentement, les flocons se fixent au sol. C'est l'Hiver...*
J'étais assis, seul, sur ce banc...
Je me trouvais dans le parc à proximité de chez moi, la nuit venait de tomber... Autour de moi, j'observais les flocons se poser délicatement et les décorations de Noël attachées aux lampadaires et barrières scintiller... Tout était lumineux, tout était joyeux... Il ne me manquait que lui...
Je m'appelle Jean et j'ai 24 ans. Je suis assez grand et musclé, j'ai les cheveux châtain clair, ébouriffés mais rasés sur les côtés et à la nuque où ils sont plutôt brun foncé, et les yeux bruns. J'ai plusieurs piercings aux oreilles et un au téton droit. J'ai un appartement où je vis seul depuis maintenant 3 ans.
Lui...Il s'appelle Marco. Il a 23 ans. Il a les cheveux châtain foncé courts, il les ébouriffe également, c'est naturel mais terriblement sexy... Ses yeux marrons, me font chavirer à chaque regard qu'il me lance. Il a de magnifiques tâches de rousseur sur le visage (et partout ailleurs, mais hummm... reprenons!) dont je suis irrémédiablement amoureux... Lorsque le soleil illumine celui-ci, ses tâches de rousseur s'intensifient et ses yeux s'éclaircissant me font m'y noyer inéluctablement... Il est un tout petit peu plus petit que moi, mais tout aussi bien bâtit... Non, non, je ne suis pas imbu de ma personne...
Lui dont je suis amoureux...
Lui... c'est aussi mon meilleur ami...
Vous savez maintenant, que c'en devient vraiment compliqué pour moi de continuer comme si de rien n'était... Je suis amoureux de Marco depuis un certain temps maintenant, mais lui ne se doute évidemment de rien, enfin... J'ai tellement peur de perdre mon meilleur ami, que j'ai toujours fait le maximum d'efforts pour réprimer mes sentiments... Mais ça devient de plus en plus incontrôlable... Je commence à rougir pour des choses que je ne devrai pas en n'étant que de simples meilleurs amis... Je le fixe un peu (beaucoup) trop, ce qui devient dangereux... Je rigole comme un abruti, ce qui me vaut des regards suspicieux... Enfin vous l'aurez compris, il faut que je lui dise, et j'ai décidé de le faire aujourd'hui.
Marco et moi avons décidé de passer le réveillon ensembles, vu que nous sommes seuls...
Nos parents ayant décidé de fêter Noël ensembles dans un autre pays, apparemment ce serait à la mode. Ils s'entendent bien, depuis toujours, vu que lui et moi sommes amis depuis la maternelle... Ils ont donc prévu ce voyage à quatre. Marco et moi avons refusé, car nous n'avions tout simplement pas envie de les accompagner... Et puis, ça me permettait de me retrouver seul avec lui...
Donc, après mes réflexions, seul sur ce banc, je décidais de rentrer chez moi, afin de me préparer pour cette soirée. Nous avons prévu une petite soirée tranquille, à mater des films, jouer à la console et se manger des pizzas... Oui, ce n'est pas le réveillon parfait, mais pour nous c'était une soirée comme les autres, et donc c'était l'idéal. Enfin, une soirée comme les autres... Pas vraiment pour moi...
Je rentrais dans mon appartement plus anxieux que jamais. J'étais pourtant aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau lorsque j'étais avec Marco, enfin c'est ce que je laissais paraître... J'enlevais mes vêtements et me dirigeais vers la salle de bain afin de prendre une douche. Une fois sortit de celle-ci et étant un peu plus détendu, je prend mon téléphone afin de checker si quelqu'un a pensé à moi. Je vois que j'ai reçu un sms de Marco et l'ouvre :
"Yop 'Dou, (oui il m'appelle Dou pour doudou, en plus de ça, comme si ce n'était déjà pas assez compliqué...) j'espère que tu vas bien et que tu es en forme car j'ai vu qu'ils avaient installé une patinoire plein air dans le parc à côté de chez toi. Ça te va si on va y faire un tour avant de retourner chez toi? En fait, je ne te laisse pas le choix, rejoins-moi là-bas à 19h! :p"
Il était 18h30, mon coeur s'emballe... Je ne suis jamais allé à la patinoire... Marco le sait très bien, je trouvais toujours des excuses pour ne pas y aller, parce-que je n'ai jamais eu envie d'apprendre à patiner car je savais pertinemment que j'allais me ramasser...
Mais là, aujourd'hui, je n'arrivais pas à lui dire non... Je lui répond :
"Yup Freckles, très bien je t'y rejoins dès que j'ai terminé de me préparer ;)"
Même pas une minute après, je reçois un nouveau sms :
"Et bien, pas de résistance aujourd'hui? Je vais profiter de toi alors si tu ne sais pas me dire non pour le réveillon! :p"
A la lecture de ce message, mes joues commencèrent à s'empourprer... Profiter de moi... J'y pensais mais pas de la même façon que lui...
Je me préparais donc fébrilement, car j'appréhendais de me vautrer devant lui comme un imbécile... Je décidais de porter un jeans noir slim troué aux genoux, un t-shirt de la même couleur avec une chemise à carreaux noir et bleu attachée à ma taille. J'optais pour mes éternelles converses bleu roi, celles que Marco voulait me voler depuis que je les ai achetées. J'avais voulu lui en offrir une paire, mais il avait refuser en réfutant que c'était juste pour le fait de m'embêter et que ce n'était que parce-qu'elles m'appartenaient qu'il les voulait... ça m'avait d'ailleurs troublé lorsqu'il m'avait avoué ça il y a une semaine. Je mis mon bonnet noir et enfilais ma veste en cuir noire pour le rejoindre. Oui, vous l'aurez remarqué, je suis un adepte du noir...
Je descendais péniblement dans la rue et me dirigeais vers la patinoire que j'avais aperçue un peu plus tôt, mais à laquelle je n'avais prêté aucune attention. (parce-que vous savez à quel point j'aime ça...) J'avançais et le vis tout émerveillé, accoudé aux rebords des barrières entourant la fameuse patinoire... Qu'est-ce qu'il est beau, et ce sourire... Mon cœur s'emballait déjà un peu trop à mon goût... Ses tâches de rousseur, je craque... Son pantalon qui moulait si bien son... HUMMM... Il portait un jeans slim gris foncé et d'après ce que j'ai aperçu de là où je me trouve, un t-shirt gris clair. Il portait également une veste noire courte, et une écharpe qui s'accordait à ses chaussures. Celles-ci étaient ses favorites, des Dr. Martens bordeaux. Il me ferait presque baver, si ce n'est déjà fait...
J'arrivais donc derrière lui et l'attrapa par ses poignées d'amour (quasi inexistantes) afin de le surprendre en le chatouillant... Mais lorsque j'avais posé mes mains sur ses petites poignées d'amour, et que je m'en suis rendu compte, j'étais devenu rouge tomate... Je le chatouillais en vitesse et enlevais directement mes mains...
Tout en se retournant surpris, il avait laisser échapper un petit cri qui nous fit rire tous les deux. J'essayais de me reprendre le plus vite possible... Il ne fallait pas qu'il comprenne ma détresse, et qu'un malaise s'installe entre nous...
M - Mais! Tu ne peux pas t'en empêcher! Il faut toujours que tu arrives derrière moi comme ça pour me surprendre... répondit-il tout sourire. Il poursuivit.
Ça va 'Dou? Tu es tout rouge! dit-il, l'air inquiet. Mince... Une excuse, vite!
J - Oui oui ne t'inquiètes pas, c'est juste que j'ai déjà commencé les festivités sans toi! répondis-je en souriant bêtement, faisant semblant d'être alcoolisé...
M - Ha tu es comme ça! dit-il taquin. Il va falloir que je te rattrape en rentrant chez toi alors! continua-t-il en rigolant. Je souris, non pas pour faire semblant, mais parce que j'étais simplement heureux de le voir sourire et rigoler en permanence... Il me serra dans ses bras, parce qu'il me serrait toujours dans ses bras pour me dire bonjour... Je ne pu m'empêcher de respirer son parfum tout en fermant les yeux... Il sentait la violette... Je sentais avidement sa peau et ses cheveux...
J - Tu sens trop bon... dis-je inconsciemment tout en le regrettant immédiatement. Le malaise, le voilà... Qu'est-ce que je suis maladroit... Ma tête devait en dire long sur mon état d'esprit à ce moment précis. Comme je l'ai dit, ça devient très, très dangereux...
Il se détacha de moi, se recula et répondit :
M - Merci... C'est mon nouveau gel douche à la violette... dit-il d'abord surpris ensuite essayant de redonner un cours plus ou moins normal à la conversation... J'étais encore plus rouge qu'auparavant... Je remarquais qu'il avait alors rougit lui aussi...
J - Violette, hein? répondis-je en relevant un sourcil tout en étant taquin. Lorsqu'il se mit à rigoler face à mon air, j'étais soulagé que ce malaise se termine. Je soufflais.
M - Arrêtes de me draguer 'Dou, je ne vais pas résister longtemps à ton charme!" plaisanta-t-il tout en souriant. Mon Dieu, un sourire à se damner... Il ne se rendait pas compte que c'est ce que je voulais justement... Mais c'est en me disant des "plaisanteries" du genre que je rigolais comme un abruti. Car pour moi ça n'en n'étaient pas vraiment... Je repris :
J - Arrêtes de résister Freckles, je sais que tu me veux! répondis-je sur le même ton d'humour pour essayer de rendre tout ça normal, comme avant... Avant que mes sentiments n'évoluent... Il commença à rigoler, j'étais apaisé. Je rigolais à mon tour, pour faire comme si tout allait bien.
M - Bon allons-y, tombeur! Suis-moi! dit-il toujours en rigolant. Je lui souriais tout en éprouvant des frétillements dans tout mon corps lorsqu'il me parlait comme ça... Je l'entendis souffler un "Tu n'y échappera pas" qui me fit sourire à nouveau...
Il se dirigeait vers la petite cabane, loua deux paires de patins et revint vers moi avec ceux-ci. Il me regarda tout sourire en agitant les paires de patins dans les airs, comme si il avait gagné une bataille. Ce qui après tout n'était pas faux... Il reprit :
M - Allons nous asseoir sur ce banc pour les enfiler! me montra-t-il un des bancs en bois qui se trouvait autour de la patinoire d'un signe de tête tout en s'y dirigeant. Je le suis. Nous nous asseyons et commençons à enfiler ces instruments de torture... Ça y est le stress se fait à nouveau ressentir... Voyant que je m'énervais en me débattant avec les miens ;
M - Laisses-moi t'aider. dit-il calmement en me souriant, amusé de la situation...
J - Hum, oui, je ne vais pas chercher où ma fierté est partie à l'instant... dis-je gêné. Merci... repris-je. Il rigola. Je pourrai l'écouter des heures ce rire... Il se rapprocha et s'abaissa devant moi... Je vais mourir avant l'heure... Je le regarde, il ne le remarque pas... Il prend les lacets et commence à les resserrer. J'observe ses moindres mouvements, ses mimiques, ses tâches de rousseur... C'est bête, mais le voir à genoux comme ça devant moi... Je ne peux pas m'empêcher de me sentir... Excité... Je détournais le regard.
M - Voilà Majesté! Vos patins sont enfin attachés comme il se doit! dit-il en rigolant sans même avoir remarqué tout ce qui c'était passé dans mon pauvre petit cerveau...
J - Majesté? Sérieux? répondis-je blasé et à la fois amusé. Il rigola à nouveau. Il se releva en se tenant à mes genoux... Ce qui me fit avoir des frissons car sans le vouloir à proprement parlé, il m'avait touché, peau contre peau... Enfin debout, il me tendit sa main :
M- Allez viens maintenant, en piste! dit-il amusé, je grimaçais, ce qui le fit émettre un rire incontrôlé...
J - Ne commences pas à te foutre de moi, ou je t'abandonne ici... Cette fois, il ne retint pas son rire qui était franc. Je pris sa main et me relevais du banc...
Comment on tient en équilibre sur ses échasses? repris-je, il rigolait toujours.
M - Ça s'apprend! T'inquiètes ça va venir une fois sur la glace! répondit-il, l'air sûr de lui.
J - Et si je ne veux pas? dis-je amusé.
M - Tu n'as plus le choix maintenant 'Dou! répondit-il, en faisant une moue capricieuse. Je souris... Comment voulez-vous que je résiste?!
J - Très bien... Mais je sens que je vais le regretter... répondis-je. Un sourire victorieux naquit sur son visage...
M - Tu ne peux pas me résister aujourd'hui 'Dou! ajouta-t-il taquin. C'est fait exprès? Il lit dans mes pensées ou???
Il n'avait pas lâché ma main... Il me tenait toujours... Cette chaleur si agréable... Bon reprenons nos esprits, je dois me concentrer pour ne pas tomber... On avançait, non sans peine, et il entra sur la glace, je le suivis prudemment tout en ne le lâchant pas... ça y est j'y étais, sur cette fameuse patinoire... Il se mit face à moi, et essaya tant bien que mal de m'expliquer les bases tout en restant très calme. On avançait doucement mais sûrement... Après une dizaines de minutes :
M - Bon, ça a l'air d'aller. me dit-il, l'air fier de moi. Je vais te lâcher maintenant 'Dou, essaies de continuer comme ça! reprit-il. Ça y est je panique à mort, il me lâche et je me laisse glisser jusqu'à ce que je m'arrête en plein centre de la patinoire. Je ne sais pas quoi faire, du coup je ne bouge plus... Marco commence à patiner tout autour de moi, l'air amusé.
J - C'est pas marrant Freckles, aides-moi! lui dis-je en panique. Il rigola.
M - Non, tu y arrives, c'est juste que tu ne veux pas faire l'effort d'essayer seul... dit-il en s'amusant de cette situation.
J - S'il te plaît... insistais-je. le suppliant du regard, il sourit.
M - 'Dou, fais au moins un effort, essaies de venir près de moi! dit-il en me tendant les bras à deux mètres devant moi. J'aimerai, que tu me dises ça à un autre moment... Je le regardai blasé, puis pris mon courage à deux mains et tenta un mouvement, puis un autre. J'avançais péniblement de quelques centimètres et lorsque je tendis les bras vers lui pour l'attraper, je perdis l'équilibre et ce qui devait arriver, arriva... Je me retrouvais au sol comme un pauvre demeuré... J'étais dos au sol... J'entendis Marco arriver près de moi à une vitesse folle.
M - Ça va 'Dou? demanda-t-il sur la réserve.
J - Ça a l'air d'aller?! m'énervais-je. Il me regarda et pouffa de rire.
Franchement Marco, tu le sais très bien que je ne sais pas patiner! continuais-je dans la même humeur, et j'étais d'autant plus mauvais qu'il se foutait de moi ouvertement.
M - C'était incontrôlé, je suis désolé... dit-il l'air penaud. Il s'était sûrement rendu compte que j'étais en rogne, parce-qu'il n'y a que dans ces moments-là que je l'appelais par son prénom...
J - Ce n'est rien, aides-moi à me relever, s'il te plaît, que je sorte de cet enfer! repris-je. Il rigola à nouveau mais tristement cette fois. Je m'assis tout de même et attendais.
Il se dirigea dans mon dos et s'abaissa en mettant ses bras autour de mon torse. Malgré cette ambiance survoltée, je devais me contrôler alors qu'il me touchait bien plus que ce qu'il n'aurait fallu... Il essaya de me relever, mais en faisant le geste, ses bras ont glissés, et ses mains se sont retrouvées à passer sur mes pectoraux, et donc, il fit glisser sa main sur mon téton percé... Ce que j'avais oublié de préciser, c'est que j'étais devenu hypersensible à ce niveau-là de mon anatomie... J'émis un gémissement de plaisir incontrôlé qui le surprit de telle façon qu'il me relâcha et ma nouvelle chute me fit un mal de chien au coccyx.
J - Aïeeee! criais-je.
M - 'Dou, je suis vraiment désolé... Il ne savait plus quoi dire, je n'osais même plus le regarder avec ce qu'il venait d'arriver... Nous étions tous deux super mal à l'aise... Le silence était pesant... Je relevais les yeux, lui avait le regard détourné, il avait rougit, moi n'en parlons pas... Je devais sûrement être dix fois pire...
Attends, je vais me mettre devant toi, ce sera plus simple. reprit-il calmement. Je ne répondis rien, j'attendais. Il vint se placer face à moi, s'abaissa, nos regards se croisèrent et je lu malheureusement la gêne que j'avais tant appréhendé dans son regard...
Il me tendit les mains, je les lui pris et il essaya de me tirer sauf que cette fois, c'est de ma faute que je re-chutais à cause des patins que j'avais mal placés pour me relever... Et ma chute entraîna la sienne... Il se retrouvait au dessus de moi, je n'arrivais plus à bouger, j'étais tétanisé par ce que je pourrai faire dans une situation pareille... Un instant... Puis, nous explosons de rire tous les deux... Comme si cet incident nous avait fait redevenir de simples meilleurs amis. Nous n'arrivions plus à nous reprendre... Puis je me rendais compte de comment nous étions, l'un sur l'autre... Il était si proche de moi, que je pouvais sentir la chaleur de son corps en émaner... Sans parler de son doux parfum sucré... Après avoir fini de rigoler, il se redressa, je le fixais, il me fixait, puis, il détourna le regard en rougissant et prit d'un malaise omniprésent, il se releva si facilement que j'en restais bouche-bée.
M - Allez, cette fois-ci, c'est la bonne! dit-il en me souriant tout en retendant les mains pour la troisième fois. Il a fait comme si de rien n'était... Merci Freckles... Il me tira, et cette fois-ci était la bonne... J'étais enfin sur mes jambes, Marco m'aida à me ramener au bord, nous sortions de la glace, allions nous asseoir et enlevions nos patins. Nous les rendons finalement et dans le silence le plus total, nous dirigeons vers chez moi. Il n'y a jamais eu un tel malaise entre nous... Nous étions côte à côte mais nous regardions à peine. On arrivait à mon appart :
M - J'arrive, je repasse vite chez moi chercher ton cadeau. me dit-il calmement en souriant.
J - D'accord, je t'attends en haut. répondis-je tout aussi calme.
Je montais donc chez moi, et une fois passé la porte, me laissait glisser contre celle-ci en me prenant la tête dans les mains... J'avais tout foutu en l'air... Notre amitié... J'ai perdu mon meilleur ami... Si un tel malaise a pu avoir lieu, je n'arriverai jamais à le convaincre que "ce n'était rien"... Je me relevais et allais me chercher une bière au frigo. Puis je me dis que c'était mieux de prendre le pack de 6 directement, ce que je fis... J'allais ensuite vers le fauteuil, enlevait ma veste en la déposant sur un dossier de chaise et alla m'asseoir... Je buvais en allumant la télévision lorsque j'entendis la sonnette d'entrée. J'allais appuyer sur le bouton pour qu'il entre en bas. Je retournais au fauteuil. Il toqua à la porte...
J - Freckles, c'est ouvert! Comme si tu ne le savais pas! lui dis-je. Il avait l'habitude pourtant, il rentrait toujours comme chez lui les autres jours... La preuve que quelque chose avait changé... Il entrait, enlevait son manteau, déposa le cadeau sur la table de la salle à manger ainsi que son manteau sur un dossier de chaise et vint s'asseoir à côté de moi... Il prit une bière l'ouvrit et la cogna contre la mienne...
M - Santé 'Dou! dit-il comme si de rien était.
J - Santé Freckles! répondis-je automatiquement. Puis dans le silence, mon ventre gargouilla. Nous nous regardons et rigolons ensembles.
J'ai faim! repris-je en rigolant.
M - Oui moi aussi. répondit-il, en souriant timidement. Rhhhhaaa! Je savais que ça allait être difficile, mais à cause de ce malaise, je ne nous reconnaissais plus... Je me détestais d'avoir ces sentiments... Mais en même temps, Marco est la personne la plus adorable, la plus gentille, la plus intentionnée et la plus sexy qui soit... Et tellement plus encore... Et comme je m'y attendais, il faisait comme si de rien était... Mais je n'allais plus pouvoir faire semblant très longtemps...
J - Marco, je... m'apprêtais-je à lui dire...
M - Tu vas commander les pizzas? me coupa-t-il comme s'il s'était rendu compte que j'allais dire quelque chose d'important, vu que je ne l'appelais plus jamais par son prénom d'habitude...
J - Hum... Oui... repris-je déconcerté, ce qu'il fit mine de ne pas remarquer... Je me leva en prenant mon téléphone. Tu prends quoi? lui demandais-je.
M - Une calzone, s'il-te-plaît. répondit-il, neutre.
J - D'accord, j'arrive, je vais commander. dis-je avant de m'éloigner du salon, car je n'allais rien entendre avec la télévision, et j'aurai été mal à l'aise si il m'avait fixé tout du long...
Après avoir passé l'appel, je retournais m'asseoir près de lui.
J - Ils livrent dans 30 minutes. dis-je, sans savoir quoi ajouter.
M - Parfait! répondit-il en me souriant.
J - Tu veux mater un film? lui demandais-je.
M - Oui, je suis là pour ça! rigola-t-il.
J - Ha, tu viens squatter juste pour ça alors?! répondis-je sur le même ton.
M - Non, pour la pizza et le pop-corn aussi. rit-il de plus belle en me poussant le bras doucement. Je souris. Ça recommençait à se détendre à nouveau entre nous...
J - Oui je me doutais bien que la bouffe était mon principal atout! ajoutais-je en souriant, ce qui le fit rire encore une fois...
Je me levais et mis un film d'horreur, je savais qu'il n'était pas fan de ce genre de film parce qu'il flippait pour un rien... On ne dit rien pendant les minutes qui suivirent. Le livreur arriva et je descendis chercher les pizzas. Je remonte et les amène sur la table du salon pour qu'on puisse les manger en regardant le film.
J - Bon app, Freckles! dis-je naturellement.
M - Bon app, 'Dou! répondit-il en souriant.
J'avais prit une hawaïenne, simple mais efficace... Je le regardais du coin de l'œil et rigola de bon cœur lorsque je le vis sursauter comme un malade à cause du film...
M - C'est pas marrant, 'Dou! dit-il frustré.
J - Comme ça ne l'était pas pour moi avec la patinoire! le taquinais-je. Il me fit un sourire mauvais. Je rigolais...
Nous continuons de manger, Marco sursaute encore un bon nombre de fois, ce qui nous fait rire... On boit, une, deux, trois bières, on ne les compte plus vraiment... Le film se termine, on décide d'en remettre un autre. Nous avions enlevé nos chaussures pour être plus à l'aise. Et je commençais à avoir horriblement chaud...
M - Dis, 'Dou? demanda-t-il.
J - Oui Freckles? répondis-je.
M - Tu veux bien nous faire du pop-corn, s'il teuuu plaît? insista-t-il comme un enfant, je souris.
J - Je vais préparer ça, je reviens tout de suite. lui répondis-je en lui faisant un clin d'œil. Mince... Quel idiot... Mais ça va, il ne le prend pas de manière bizarre et me souris de toutes ses dents... À mon avis c'est la bière qui fait son effet...
M - Merciiii doudou! lâcha-t-il avant de se jeter dans mes bras... J'étais étonné mais heureux également... Je profitais du moment et le retint un instant, puis avec les joues rosées, le repoussais gentiment tout en me relevant. Je ne voulais pas profiter de la situation alors qu'il n'était pas totalement lui-même... J'alla dans la cuisine et fit le pop-corn. Attention, Monsieur n'aime que le pop-corn au caramel... c'est donc ce que j'ai fait... Je retourne dans le salon avec l'énorme plat et me rassois.
M - Waouw! Il est énorme! cria-t-il amusé et étonné. Mon esprit pervers ne pu s'empêcher :
J - Je sais, je sais, pas besoin d'en faire des tonnes! rigolais-je, il leva les yeux au ciel puis rigola à son tour...
Il était assis avec un coussin sur lui, moi j'étais à côté de lui contre l'accoudoir... Je mis le plat de pop-corn sur moi, pour qu'il puisse facilement y avoir accès. Nous regardons le film tout en mangeant, enfin, moi je le regarde lui, le plus discrètement possible, plus qu'autre chose... J'avais encore mit un film d'horreur vu qu'il ne me répondait pas quand je lui demandais ce qu'il voulait... Je voulais me lever pour aller au petit coin, je déposais donc le plat sur l'accoudoir lorsque Marco dirigea sa main, vers l'endroit où le plat se trouvait sauf que ce n'est pas le plat qu'il toucha... Surpris, il tourna sa tête vers moi, il était devenu tout rouge et fit de grands yeux en se rendant bien compte de là où se trouvait sa main, je ne savais plus où me mettre, je n'arrivais pas à bouger... Puis, il enleva brusquement sa main lorsque je me levais en courant vers la salle bain... J'entre et m'enferme dans celle-ci, putain... Il vient vraiment de me toucher là où je pense, sérieux?! Et puis c'est pas comme si il avait retiré sa main directement quoi... J'inspirais, puis expirais, essayant de me calmer... Je descend le regard vers mon jeans... Super! Je suis excité, mais je me calme tout doucement en essayant de penser à des choses tristes... Oh non! Un petit chat qui traverse et se fait écraser... Hum désolé, mais c'est la seule solution que j'ai trouvé, parce-que j'adore les chats... Bon, ça a l'air d'aller... Je me calme plus ou moins... Je fais ce pour quoi j'étais venu à la base, puis rouvre la porte, et appréhende de retourner près de Marco... J'avance et me dirige vers le fauteuil, je m'installe, il n'avait pas bougé...
M - Ha ça y est! Tu en as mit du temps! s'exclama-t-il. Je sursautai et le regardais, ahuri...
J - Huum, ben je suis juste aller pisser! Je ne suis pas rester une plombe non plus! répondis-je rapidement... Et donc, on faisait comme si de rien était? N'est-ce pas Freckles?
M - Je sais, je rigole 'Dou! répondit-il en riant doucement... Je ris à mon tour, peu sûr de cette situation étrange... Il rigole?! Putain c'est pas comme si il m'avait touché la jambe quoi... Mais bon, je suppose qu'en étant "meilleurs amis", il ne devrait pas y avoir de gêne selon lui... C'est vrai qu'il n'y en a jamais eu, mais bon voilà quoi...
Le film étant terminé :
J - Bon, ça te dit qu'on joue un peu à la console? repris-je, pour caser quelque chose...
M - Évidemment! me répondit-il gaiement. J'allumais donc la console et pris les manettes... Je lui en tendis une et me réinstallais à côté de lui... Je ne pouvais m'empêcher de repenser à ce qu'il s'était passé... Je recommençais à avoir trop chaud... Et puis c'est à cause du chauffage aussi... Je décidais alors de retirer mon t-shirt, de toute façon Marco a l'habitude...
M - Qu'est-ce que tu fou? me dit-il, je tournais la tête vers lui, il avait l'air surpris et était... rouge?
J - Ben j'ai chaud! Tu sais très bien que je meure de chaud avec le chauffage et puis l'alcool n'arrange rien! répondis-je. Je le vis détourner le regard et faire comme si de rien était...
Je démarrais le jeu et on commençait à jouer, on continuait de boire, et je dois bien avouer que je me trouvais légèrement pompette maintenant...
M - 'Dou? demanda-t-il.
J - Mh?
M - Passes moi le pop-corn, s'il-te-plaît.
J - Quoi? Tu te fou de moi?! Viens le chercher! dis-je taquin, un sourire au coin des lèvres...
Il fit une moue vexée et s'exécuta donc, se mettant à quatre pattes dans le fauteuil et s'étendant devant moi pour prendre le plat de pop-corn... Bon j'avoue, je l'avais fait exprès mais, chut!...
Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans mon cerveau à cet instant précis, mais je ne pu m'empêcher de rougir et de le mater bien plus que ce que j'aurai du... Il se remit à sa place avec le plat de pop-corn... Je ne me sentais plus moi-même, j'avais extrêmement chaud, et j'en voulais plus... Maintenant...
M - En tout cas 'Dou, Mer-...
Il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase que je m'étais approché de lui tout aussi vite qu'il s'était remit à sa place et mes lèvres s'étaient posées sur les siennes... Une de mes mains s'était posée sur sa nuque et je l'embrassais donc sans bien me rendre compte de ce que je faisais... Mais à mon étonnement, il répondit à mon baiser... Il me repoussa de mon côté du fauteuil, séparant nos lèvres, puis vint directement se positionner à califourchon sur moi, il reprit possession de mes lèvres avec ardeur... Il passait ses mains sur mon torse, ce qui me rendait complètement dingue... Je croyais rêver... Je m'autorisais alors à déposer mes mains sur ses hanches, tout en le tirant vers moi, ce qui le fit émettre un gémissement dans ma bouche... Ça y est, c'est mort, c'était vraiment pas le truc à faire, je suis bien plus qu'excité maintenant... Entendre son gémissement dans ma bouche était plus que jouissif... Je mordillais légèrement sa lèvre inférieure, nos respirations se faisaient de plus en plus saccadées... Il prolongea alors le baiser, le rendant plus excitant encore, il faisait jouer sa langue avec la mienne tout en passant ses mains dans mes cheveux... Je ne pouvais plus me retenir, je passais alors mes mains sous son t-shirt afin de le lui enlever, et en profitait par la même occasion pour toucher chaque parcelle de son corps ce qui me fit lâcher un soupir d'aise... Puis, sans que je ne me rende compte de ce qu'il se passait, il avait séparé nos lèvres, m'avait regardé, il fallut un temps pour que je rouvre les yeux car j'attendais ce moment depuis tellement longtemps maintenant... Mais lorsque je les ouvris, je vis qu'il se retirait de mes cuisses, s'empressait de prendre ses chaussures et sa veste et partit en claquant la porte... Sans même que je n'ai pu réagir, il était partit... Je n'avais même pas eu le temps de l'appeler tellement j'étais enivré par cet instant...
J'étais perdu, je ne sais pas vraiment ce que je ressentais à ce moment précis... Je pense que je suis en bug cérébral... Toute cette soirée a été plus que bizarre, mais la fin, c'était le summum... Pourquoi? C'est tout ce qui me venait à l'esprit là maintenant... Je n'avais toujours pas bougé, ne comprenant pas ce qu'il venait d'arriver, puis lorsque mon cerveau se décida à redémarrer, je me laissais tomber en arrière le regard vers le plafond... Pourquoi? Pourquoi j'ai fait ça? Pourquoi a-t-il répondu à mes avances? Pourquoi lorsque j'ai voulu aller plus loin, il m'a abandonné? Rhhha quel abruti! Pourquoi je n'ai pas pu plus me contrôler?!....
Quoi qu'il en soit, j'avais perdu mon meilleur ami d'enfance... Ma moitié... Je me sens tellement stupide... Je ne pu m'empêcher de verser quelques larmes incontrôlées... Je ne sais pas ce que je vais devenir sans lui... Ce que je vais bien pouvoir faire...
Vu l'état dans lequel j'étais, je décidais de re-boire une bière pour le coup... Après avoir bu celle-ci, et me retrouvant complètement seul pour Noël, je décidais de remettre mon t-shirt, mes chaussures et ma veste pour aller prendre l'air et m'éclaircir les idées.
Je sortais de chez moi, errait sans but précis dans le parc en bas de chez moi, regardant les flocons tomber lentement... Je ne pouvais m'empêcher de repenser aux derniers instants passés avec lui... J'avais tant attendu de pouvoir l'embrasser et de pouvoir le toucher d'une autre manière qu'amicalement... Pourquoi il a fallut que je foute tout en l'air?! ... Je marchais et arrivais finalement près de la fameuse patinoire... Il n'y avait plus personne à cette heure-ci... Je me décidais à aller m'accouder aux rebords des barrières entourant celle-ci... J'étais perdu dans mes pensées, et fixait la glace d'un regard vide... Puis, j'abaissais la tête sur mes bras et repensait à notre moment sur la glace tout à l'heure... J'étais si bien, alors qu'il me tenait les mains tout en m'expliquant ses fameuses bases de patineur... J'émis un rire triste... Et puis ces chutes d'où découlèrent ma chute à moi, à nous... J'avais envie de me gifler... J'aurai pu me retenir, faire en sorte que ça continue comme çà et ne rien laisser paraître... Mais ça devenait vraiment trop dur... Je me dis à haute-voix "Tu n'es vraiment qu'un abruti, pourquoi voudrait-il d'un abruti?" puis je sentis une main se poser délicatement dans mon dos... D'abord, j'eu un sursaut, ensuite, je relevais doucement la tête et le vis venir se placer juste à côté de moi...
Puis, je le fixais bêtement...
J - Fr-...
M - 'Dou, je-je sui... désolé... Je ne comprenais plus rien... Qu'est-ce qu'il raconte?!
J - Mais qu'est-ce q-...
M - J'ai paniqué... Et ce n'est pas toi l'abruti... C'est moi... Il était devenu tout rouge et je rougis à mon tour à ces paroles... Puis il était si beau avec cette couleur rosée sur le visage et ces petites tâches de rousseur qui faisaient toujours battre mon cœur un peu plus rapidement...
J - Freckles, je ne comprend pas... Je me sentais gêné après l'échange plus que rapproché que nous avons partagé un peu plus tôt... Et j'étais dans l'incompréhension totale de sa présence...
M - Je crois que... Que je le savais déjà depuis un certain temps que... Que tu avais développé des sentiments autres qu'amicaux pour moi... Que ce soit dans tes regards, dans ta façon de parler, de me sourire tendrement... Je rougis un peu plus à ces mots...
J - Je... Je suis désolé... répondis-je en baissant la tête...
M - Pourquoi? me demanda-t-il calmement tout en me regardant. Je relevais les yeux vers lui...
J - Parce-que j'ai gâché notre amitié... Parce-que je suis tombé amoureux de toi un peu plus chaque jour sans m'en rendre compte... Puis lorsque je m'en suis rendu compte, c'était encore pire... Je n'arrivais plus à me contrôler... Tu me rends fou Marco... Tu es tout ce que j'ai toujours désiré... Tu es juste parfait... Ton caractère, tes yeux, tes tâches de rousseur, ton corps, ta gentillesse, ton rire, ton sourire... Tout a été prévu pour que je tombe irrémédiablement amoureux de toi... Il était devenu le plus rouge de nous deux... Puis, je vis une larme couler sur son si beau visage...
Pourquoi- Pourquoi tu pleures? dis-je tout en dirigeant ma main vers son visage et essuyant la perle qui venait d'y couler... Je déposais ensuite ma main sur sa joue. Il ferma les yeux un instant, puis dit :
M - Tu n'as rien gâché. me dit-il en souriant doucement. C'est moi qui ai tout gâché... Et puis je pleure parce-que ce que tu viens de m'avouer, c'est la plus belle chose que l'on m'ait jamais dite... Et aussi parce-que... Je ne voulais pas me l'avouer... Je faisais tout pour me convaincre du contraire, mais mes sentiments pour toi ont aussi évolués... Je restais bouche-bée... Il m'avoue qu'il a des sentiments amoureux pour moi là?! Si je suis parti tantôt, c'est parce-que j'ai eu peur... Peur de la vérité... Je suis désolé de t'avoir blessé... continua-t-il.
Jean je-... reprit-il, alors que je m'avançais vers lui, l'entourant de mes bras.
J - Tu? murmurais-je à quelques centimètres de son visage.
M - Je... Je suis amoureux de toi moi aussi... dit-il tout bas en baissant la tête... Mon cœur eut un sursaut puis une chaleur agréable se rependit dans tout mon corps. Je pris son visage en coupe dans mes mains, un sourire doux dessiné sur mon visage, son regard s'encra dans le mien et je déposais lentement mes lèvres sur les siennes... Nous nous embrassions plus franchement et ce baiser était doux... On pouvait ressentir tous les sentiments qu'on éprouvait l'un pour l'autre dans ce baiser... Puis, nous nous détachions à bout de souffle, nous regardions et abaissions tous deux nos têtes... Nos visages étaient rouges de timidité mais nous nous souriions tous les deux.
J - Je... Je ne m'attendais pas à ça... dis-je tout bas tout en me frottant l'arrière de la nuque... Il releva alors son visage vers le mien et me souris simplement, l'air heureux... Je le serrais alors dans mes bras et il me serra à son tour... Nous restions comme ça quelques minutes, puis il me relâcha, bien que je ne voulais plus le lâcher, et dit :
M - Dis, 'Dou?
J - Mhmh?
M - Est-ce qu'on peut retourner chez toi? J'ai froid... me dit-il timidement.
J - Oui bien sûr, allons-y. lui répondis-je en souriant.
Je me retournais et me dirigeais vers mon appartement, lorsque je sentis sa main se glisser doucement dans la mienne... Je le regardais, il avait les joues rosies et il me regardait avec son sourire craquant... Je suis heureux... Je suis amoureux...
Nous arrivions à mon appartement, nous rentrons, lui à ma suite, nous enlevons nos manteaux et allons nous installer dans le salon...
J - J'arrive, je dois aller préparer quelque chose.
M - D'accord. me sourit-il. Je me levais et hésitant, déposais un léger baiser sur ses lèvres... Ce qui nous fit à nouveau rougir tous les deux... Ça va vraiment faire bizarre au début...
Je me dirigeais vers la cuisine, me cachant de son regard, fit ce que je devais faire, puis revint près de lui. Je m'asseyais à ces côtés, beaucoup plus proche que tout à l'heure, et lui tendis son cadeau :
J - Joyeux Noël Freckles! dis-je timidement en souriant.
M - Mais... 'Dou, il ne fallait pas!... Merci... répondit-il tout aussi timidement.
Attends je vais chercher le tiens. ajouta-t-il. Il se leva, prit le cadeau sur la table, là où il l'avait déposé tout à l'heure et revint s'asseoir à côté de moi. Il entremêla nos jambes et sourit naturellement. J'avais les joues qui rougissaient toujours avec à ces nouveaux rapprochements.
Il me le tendit et dit :
M - Joyeux Noël mon 'Dou! Je rougissais encore plus... Il avait ajouté "mon"... Ce n'est peut-être pas grand chose, mais ça l'est pour moi...
J - Merci, Freckles. dis-je en l'embrassant tendrement. Ouvre-le! repris-je. Il me souriait affectueusement et commençais à déballer son cadeau.
M - Nooooon! Tu n'as pas fait ça! s'écria-t-il, je rigolais. Il sortit ma paire de converses bleu roi du paquet. Il rigolait à son tour.
J - Tu voulais les miennes, alors les voilà! lui dis-je tout sourire. Il vint se positionner près de moi et m'embrassa puis en se dirigeant vers mon oreille, murmura : "Merci mon cœur"... Je ne pu retenir des frissons qui parcoururent tout mon être à cet instant précis... Que ce soit par le fait qu'il murmure à mon oreille (parce-que j'adore ça) ou par le fait qu'il m'appelle mon cœur... Il se recula en se rasseyant tout en me souriant.
M - Maintenant, j'ai l'impression que mon cadeau, à côté du tien, c'est de la pacotille... Je levais les yeux au ciel en rigolant.
J - Je suis sûr que non! répondis-je. J'ouvrais donc le cadeau et ressortit un bonnet que j'avais longtemps voulu m'acheter, puis lorsque j'étais allé pour me l'acheter, il n'était plus disponible...
Haaaa! Génial! Tu l'as trouvé où? m'écriais-je heureux.
M - Arrêtes, fais pas genre pour ne pas me rendre triste... Je m'approchais alors de lui, déposais ma main sur sa joue chaude, et dis :
J - Ne me crois pas si ça te chante! puis je m'avançais vers son oreille à mon tour et repris :
Merci mon Marco, et puis, tu m'as fait le plus beau des cadeaux pour ce Noël...
Tu es mon cadeau...
Il me serra alors dans ses bras, le visage empourpré et dans un souffle dit :
"Je t'aime mon 'Dou"
mon coeur rata un battement, je me sentais si bien à cet instant... Je répondis :
" Je t'aime aussi Freckles"
Après toutes ces émotions, on avait passé le reste de la soirée à se faire des câlins et à s'embrasser... Il s'était couché dans le fauteuil, la tête sur mes jambes, je lui caressais les cheveux tout en l'embrassant de temps à autre. Nous regardions la télévision, enfin, on se regardait l'un l'autre plus qu'autre chose, mais la télévision faisait office de bruit de fond.
Je le regardais amoureusement, comptais ses tâches de rousseur que je n'avais jamais pu observer de cette façon... Puis, il me surprit dans ma contemplation :
M - Si on pouvait dévorer quelqu'un du regard, je serai déjà mangé depuis longtemps... rigola-t-il doucement. Je rougis et souris tout en détournant mon regard vers la télévision.
Ce n'était pas un reproche 'Dou. reprit-il. Il se releva de mes jambes et comme il s'en amusait déjà avant tout ça, commençait à me faire une prise de lutte...
Il adorait la lutte, et je perdais très souvent contre lui... Je faisais tout pour lui résister, mais il finit encore tout de même par prendre le dessus... Et par dessus, je voulais vraiment dire qu'il était sur moi... je me retrouvais couché dans le fauteuil de tout mon long, les bras en l'air, lui, tenant mes poignets fermement au-dessus de ma tête et était à califourchon sur moi...
M - Je t'ai battu, encore une fois 'Dou! me dit-il tout fier avec un sourire triomphant... Puis se rendant compte de la position dans laquelle nous nous trouvions, il se mit à rougir, moi j'étais déjà rouge bien avant qu'il ne s'en rende compte... Bien vite, son regard se fit brûlant, puis il se mordilla la lèvre inférieure. Je restais là, à le regarder, sans bouger... Il avança alors son visage plein d'envie près du mien et me souffla :
M - Qu'est-ce que j'ai gagné~? Sur un ton bien trop sexy pour mon pauvre petit cœur...
J - Hum... Je ne sais pas...~ soupirais-je avec une respiration haletante...
M - Et si je te gagnais toi~? continua-t-il de me chauffer...
J - Mh~... Mh...~ réussis-je à sortir comme unique son... Puis il passa sa langue sur ses lèvres, se rapprocha de moi et passa doucement sa langue sur les miennes... Je ne pu retenir un petit gémissement de plaisir alors qu'il me faisait ça tout en faisant bouger son bassin lentement sur moi...
J - Ahh~ Ma... rco~
Il se releva doucement, souriant d'excitation, tout en restant sur moi, et retira son t-shirt... Rhhhha son corps si parfait... je meurs... Il a des taches de rousseur partout sur lui... Je le savais déjà, mais là... Il est tellement magnifique... Je m'autorisais à toucher son torse, je déposais une main puis l'autre... Sa peau est tellement douce... Il laissa échapper des soupirs d'aise qui en disaient long... Je devenais dingue avec tout ce qu'il se passait... Je l'attrapa par les hanches et me releva en lui donnant un coup de bassin qui le fit gémir tout en mordant sa lèvre afin d'étouffer le son... Je capturais alors ses lèvres à mon tour tout en passant une main sur son torse, l'autre toujours posée sur sa hanche... Je dessinais chaque abdo de mes doigts et commençais à l'embrasser dans le cou... Lui avait posé ses mains sur ma nuque tout en la caressant... Je le mordillais puis le marquais d'une tâche violacée qui le fit gémir, mais il retint encore une fois ce délicieux bruit en se mordant la main... Nos respirations se faisaient de plus en plus saccadées...
J - Laisses moi t'entendre~ arrivais-je à lui souffler... Il se mit à rougir... puis il attrapa mon t-shirt par le bas et l'enleva si rapidement que je ne pu rien y faire... Il se mouvait toujours de plus en plus sur moi alors que j'embrassais son torse...
J - Je veux embrasser chaque tache de rousseur existante sur ton corps~ dis-je amoureusement. Il me fixa puis rougissant encore, reprit possession de mes lèvres fougueusement... Il me repousse alors sur le fauteuil et commence à embrasser lentement mon torse, tout en descendant... Il s'en amuse et s'arrête brusquement au dessus de l'élastique de mon boxer dépassant de mon jeans... Je le regarde, son regard emplit d'envie me fait comprendre qu'il veut aller plus loin... Il entreprend alors de déboutonner mon pantalon et de le faire lentement glisser le long de mes jambes... Je me relève, et tout en l'embrassant, retire à mon tour son jeans... Nous nous retrouvons alors tous deux en boxers... Je le tire vers moi tout en continuant de l'embrasser et il se retrouve complètement couché sur moi... Ses jambes se retrouvent entre-croisées aux miennes, et il en profite pour se frotter à moi... Notre envie se fait de plus en plus ressentir... Je sens alors sa main glisser le long de mon corps et venir se positionner sur mon boxer... Il commence alors à me caresser ce qui me fait émettre un râle de plaisir...
J - M-... Mar-co... Mh~
M - Jean~...
J - Mh~
M - J'ai envie de toi~ me susurra-t-il à l'oreille, ce qui me fit perdre pieds...
Il fit alors claquer l'élastique de mon boxer tout en gloussant, moi je ne pu retenir un nouveau râle d'envie... Il glissa alors doucement sa main dans mon boxer et prit mon sexe en main... Il commença à mouver sa main en vas-et-viens bien plus que satisfaisants... Il continuait de m'embrasser, nos respirations irrégulières étaient bruyantes et excitantes... J'entrepris alors de passer ma main hâtivement dans son boxer parce-qu'il me rendait complètement surexcité... J'attrapa son sexe, ce qui le fit crier de plaisir, me rendant encore plus fiévreux... Je commençais des vas-et-viens tantôt lents, tantôt plus rapides...
M - Anh~ J...Jean~
Ces paroles me firent frémir encore plus... Nous nous arrêtions avant d'atteindre l'apogée, je le regardais d'un regard emplit d'avidité... Nous enlevions alors nos boxers et nous retrouvions nus l'un contre l'autre... Puis, il s'approcha de mon oreille et murmura sensuellement :
M - Prends-moi~
Je me perdais alors dans les méandres du désir... Nos corps étaient bouillants, nos regards se croisaient, emplis de sensualité, nos respirations se faisaient de plus en plus rapides... Je l'attrapa alors par les cuisses, le souleva et le coucha de l'autre côté du fauteuil, me retrouvant de ce fait sur lui. J'entrepris alors de le préparer doucement tout en soulevant l'une de ses jambes la positionnant sur mon épaule... Il n'osait plus me regarder et était devenu rouge écarlate, j'approchais ma main de son visage pour qu'il me regarde à nouveau, son regard me fit défaillir... Je l'embrassais langoureusement lors de ces plaisirs charnels, puis, il me regarda d'un regard suppliant et je compris alors que je pouvais passer à l'ultime étape. Je pris son autre jambe la positionnant sur mon épaule libre et le pénétra lentement... Je bougeais doucement pour ne pas lui faire de mal, quelques larmes coulèrent le long de ses joues ce qui me fit m'arrêter... Puis, après quelques instants, il me regarda et je compris qu'il m'accordait de bouger à nouveau... Maintenant, tout n'était plus que plaisir, et seuls nos gémissements, toujours plus forts, se faisaient entendre... Je continuai mes mouvements, lui m'embrassait tout en m'attrapant par la nuque... Je touchais alors son point de plaisir absolu, et il ne mit qu'un instant avant de jouir sur nos torses... Le voir comme ça, hurler de plaisir, me fit jouir à mon tour dans un orgasme lascif... Je me retirais doucement, et me couchais à ces côtés... Nous étions tous deux essoufflés, puis nous regardions, nous souriions, et nous embrassions amoureusement... J'embrassais chaque petite tâche de rousseur présente sur son visage qui devenait rosi par ces baisers, ce qui le fit rigoler doucement, je l'entourai alors de mes bras et il se mit dos à moi, tout contre moi... Il dit alors :
M - Je t'aime 'Dou. en se blottissant un peu plus contre moi.
J - Je t'aime Freckles. lui susurrais-je tout en lui embrassant l'oreille, ce qui le fit glousser...
Il s'endormait dans cette position, je tirai la couverture qui se trouvait sur le dossier du fauteuil et nous couvrit. Je terminais alors par lui murmurer un "Joyeux Noël mon Amour", mais il ne su que grommeler quelques mots qui ne ressemblaient à rien en fait, ce qui me fit rire doucement... Je m'endormais à mon tour blotti contre lui, mon meilleur ami, mon amant...
Je ne serai plus jamais assis seul, sur ce banc...
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