Chapitre 71 : Je vous en prie...
[ Harry ]
Je me stop et me crispe. Ma maladresse et mon impulsivité va encore couter cher a mes amis..Je me relève rapidement et nous rangeons les affaires avec des sorts.
D : On fait quoi ?!
H : Partez.
B : Partez ?!
H : PARTEZ BOUGEZ.
Il me fixe apeuré et je les rassemble en les faisant se tenir.
D : Harry..Harry.. non.
H : Tais toi et écoute moi. Ce sont sûrement des mangemorts s' ils vous trouvent ils vous tueront, ou vous ramènerons à vos parents. Je vous en prie..partez…
Alors que je pensais que j'étais le seul à me battre contre les trois anciens serpents, mes meilleurs amis se placent à mes côtés.
Hé : On se retrouvera la chaumière mais Harry a raison..pour vous protéger vous devez partir..
R : Ça ira pour nous..on va se débrouiller.
H : On vous le promets.
Encore une fois on se fixe, chaque pair de regard dans leurs jumelles. Chaque être désirant de tout leurs corps de rester avec son double complémentaire. Mais on ne peut pas..on ne peut pas se le permettre. Un dernier baiser, une dernière caresse, un dernier regard et la course commence.
Nous n'avons pas le temps d'entendre nos corps se briser, non avec la lueur du d'espoir nous courront, les Rafleurs à nos trousses.
Hé : Harry- je ..changement physique.
H : Respire Hermione, et fais ce que tu as à faire.
R : On a confiance en toi.
Elle nous lance un regard reconnaissant, et alors que je me sens plaquée au sort je sens aussi un sort m'atteindre et mon physique changer. Alors je brise mes lunettes et me laisse capturer. Je ne suis pas Harry Potter. Je dois me comporter comme tel.
Ils semblent heureux et contents de nous avoir attrapés, sûrement que ça leur permettra de ne pas mourir, du moins, pas maintenant. Je tourne le visage vers mes amis qui grimpent à ma vue et je fais de même. Hermione n'a pas pu se lancer ce sort et Ron est reconnaissable. Et merde..
Bien vite, bien trop vite, nous avançons vers le manoir des malefoy. Il est si grand mais surtout si sombre et si froid. Je fixe les couloirs avec des frissons le long de ma colonne vertébrale. Mon dieu..Harry a grandi ici..
Je me promets intérieurement de lui apporter toute la chaleur et l'amour possible à mon retour. Il fait si froid ici..
Bien vite nous sommes immédiatement poussés au pied de trois personnes que je hais. Narcissa malefoy, lucius Malefoy et Bellatrix malfoy. Le dernier regard est fou tandis que le premier me paraît plus.. terrifié. Je sonde ses prunelles et je me surprends à y voir les mêmes émotions que dans le regard de Draco au départ. Au tout début. Aimerait-elle être sauvée elle aussi ?
L : Qu'est ce que c'est que ça ?!
Raf : Troupe à Harry.
L : Et où est donc Potter ?
Raf : Je.. ici.
D'une démarche sobre et froide, le patriarche Malfoy se rapproche de moi et relève ma tête de sa cane. Je retiens toute parole et le fixe juste avec un mépris que je peine à contenir. Il me fixe, ne sachant pas si je suis lui ou non. Puis un autre raffleur fait part de la trouvaille de l'épée de Gryffondor et nous nous crispons..merde.
Sans que je ne comprenne, tout ce passe en quelque secondes, je me retrouve jeté dans des cachots encore plus froid et sombre. Je me tourne automatiquement vers mes amis mais ne les voient pas.
H : HERMIONE !
Elle ne répond pas et je continue de hurler son prénom avant..avant de l'entendre hurler à son tour. Mais elle elle ne hurle pas mon prénom. Non, elle hurle sa douleur, elle hurle des supplices. Elle hurle qu'on l'aide.
R : Calme toi Harry..je..on doit trouver de quoi s'en sortir mais je t'en prie calme toi Harry !
H : Elle se fait torturer en haut..
R : Car Bellatrix pense que nous avons fouillé son coffre. Nous devons l'aider.
Il parle avec calme, et c'est à ce moment que je me dis que l'influence de Blaise est positive sur lui. Mais je n'ai pas le temps de m'y attarder que la salle, enfin le cachot, s'éclaire et laisse passer quelqu' un de nos amis. Y compris Luna, Gripsec et monsieur Ollivander.
H : Que faites vous la ?!
O : J'imagine la même chose que vous..tu es dans un salle état mon garçon.
R : Un sort.
L : Je suis désolé, est-ce mon père qui ?
R : Non, c'est ailleurs.
Une petite tête sort de l'ombre et attrape la main de Luna et je sens mon meilleur ami défaillir. C'est Ginny. Il se précipite vers elle et la serre de toutes ses forces.
G : Je vais bien..chut..ça va…
R : Mon dieu Ginny..je suis si désolée..
Alors que les effusions et les discussions ne cessent de venir, je fixe le plafond ou les cris déchirants de Hermione ne cessent de se faire entendre. Je me crispe et je la sens a nouveau cette force, je la sens a nouveau cette force dévastatrice venir. J'essaie tant bien que mal de la faire taire mais le hurlement qui sort de ma gorge ne passe pas inaperçu.
H : PETER.
Alors que le silence se fait dans les cachots je le fixe et il descend les marches lentement.
H : Ouvre la porte, non. Je ne veux rien entendre de ta bouche de traître. Ouvre ma porte si tu ne veux pas que je te tue dans d'horribles souffrances pour avoir trahi ma famille.
Il me fixe et un éclat de peur passe dans son regard. Bien. C'est exactement l'effet que je cherchais. Je souris, d'une manière sadique. D'une manière dont Voldemort sourit dans nos cauchemars. Il tremble de peur et ouvre la porte avant que je n'y passe et l'assomme violemment en récupérant nos baguettes que je distribue sous le silence des autres.
O : Et bien monsieur Potter vous avez..
L : Changer. Influence de Draco ?
R : Ou celle de ses cauchemars.
J'ignore leurs regards, je ne me concentre que sur une chose. Les cris d' Hermione et la sauver. Je ne la laisserais pas mourir. Tout le monde ne mourra pas autour de moi. Je la sauverais. Quoi qu'il m'en coûte.
H : Dobby ?
A peine son nom prononcé il apparaît face à moi avec une courbette et un " oui maître Harry " qui m'agace mais je le laisse faire. Si ça peut lui faire plaisir..
H : Crois tu que tu pourrais emmener les personnes présentes en sécurité ?
D : Bien sûr que Dobby peut être monsieur !
H : Alors emmène les !
R : Non ! Je ne te laisse pas.
G : Moi non plus !
R : Ginny toi tu y vas !
G : Non !
L : Reste avec moi !
Dès que ses mots sortent de la bouche de la blonde, Ginny abaisse les armes et se place prêt de son amie, lui je dirais plutôt de sa petite amie. Je leur fais un signe de tête et ils disparaissent. Je me tourne vers Ron et le fixe dans les yeux.
R : Prêt ?
H : La mort de leurs côtés n'est pas une option. Mais évite Narcissa.
R : Tu crois que..
H : On verra.
On hoche la tête et lentement, comme deux combattant ou compagnon d'armes, nous avançons pour remonter à la " surface " du manoire ou les cris perçant de Hermione sont de plus en plus audibles. Ses cris et ses supplices deviennent insupportables et brise le peu de cœur et de calme qu'il me reste.
Nous sortons rapidement et je pointe directement ma baguette vers Bellatrix, un sort s'échappe de mes lèvres sans même que je contrôle et elle est propulsée à l'autre bruit de la pièce dans un craquement sourd. Je cours vers Hermione alors que Ron neutralise Lucius.
H : Hermione !
He : Ha-harry..
Je me laisse tomber à ses côtés et ramène sa tête sur mes genoux en lançant quelques premiers sorts de soin. Lorsqu'elle se relève debout j'embrasse doucement son front, comme un frère le ferait et je la serre contre moi.
Hé : On doit partir..
Je lance un regard vers son bras puissant de sang, de mots graves et de bleu plutôt rouge. Et je sens la rage affluer. Mais elle attrape mon bras et serre ma main.
Hé : Calme toi. Je t'en prie..
H : Dobby !
Il réapparaît face à nous et termine de repousser les sorciers présents. Je fixe Narcissa de longues secondes et elle hoche doucement la tête alors que nous nous rassemblons vers Dobby. Au moment où il disparaît, affirmant haut et fort qu'il est libre, un couteau, non une dague, fonce droit vers nous.
Nous nous fondons sur le sable froid et un éclat de rire nous parvient de loin. Dans un geste protecteur je me relève prêt à combattre mais ce n'est absolument rien. Je soupire donc de soulagement alors que les autres cours vers nous et je leurs souris avant de me tourner vers Hermione et Ron.
R : Harry..
J'abaisse le regard et tombe sur le corps ensanglanté de Dobby. Je m'abaisse à genoux et l'attrape dans ses bras en perdant toute force. Non..encore des morts..encore..toujours..
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