Chapitre 8

Tigo : "Ce fut vraiment un plaisir de faire affaire avec vous jeune duc Crownel."

Valentin : "C'est moi qui suis ravi d'avoir pu rencontrer un aussi honnête marchand que vous."

Tigo : "Oh je vous en prie. J'ai énormément apprit grâce à vous. Utiliser un plan pareil est prodigieux."

Le baronnet Tigo et moi avons fini de passer un marché concernant la nouvelle marque de vêtements et chaussure.

En vérité ils seront si peu cher que n'importe quel roturier pourrait l'acheter.

Cependant bien sûr déjà il était peu probable que les nobles les veuillent dans ce cas et en plus la demande risquait de devenir trop forte pour que l'offre suive.

Alors je lui ai proposé cette chose qui était complètement merdique et inutile dans ma première vie mais qui va faire toute la différence.

Des marques.

Je lui ai suggérer de créer des marques pour plusieurs lignes de vêtement et ainsi faire 2 boutiques, une pour nobles et une pour roturiers.

Les blasons se montreront très utiles pour ça.

Comme ça chacun auront accès aux mêmes types de vêtements mais ils paieront le prix qui leur plait tellement vraiment en plus de nous enrichir.

Je lui ai laissé les droits sur tous les vêtements qu'il créerait tant qu'il partage avec le duché 50% des bénéfices.

Ainsi nous sommes maintenant collaborateur.

Il va pouvoir librement fabriquer des vêtements de ma première vie bien plus confortable et nous allons tous les 2 nous enrichir.

Le baronnet part finalement et je retourne à mon bureau.

Alphonse : "Encore bon travail jeune maitre, votre sens des affaires est vraiment très avancé."

Pour ce monde je suppose qu'il l'est.

Surtout que j'ai vu plein de manga et ça donne des idées.

Valentin : "Avec ceci, avec l'arrogance des nobles à acheter plein de nouveaux vêtements pour montrer qu'ils ont de l'argent nous allons nous enrichir encore. Comment se porte le remplissage des caisses?"

Alphonse : "Actuellement jeune maitre nous avons acquis 3000 pièces de platine environs et des centaines de pièces d'or, d'argent et de cuivre. Nos compte s'élève à plus de 3 000 000 000 de Ris. Et ils continuent d'augmenter. Plus les ressources en stock, moins le salaire des servants...considérant que la fortune du conte Anil s'élève à 5 500 000 000 de Ris environs vous êtes probablement le second noble le plus riche du royaume."

Valentin : "Je m'en fiche de ça honnêtement. Concernant le projet de création d'une école. Combien cela va couter?"

Alphonse : "Cela va dépendre de la localisation du terrain, concernant que vous prévoyez un bâtiment certes pas luxueux mais décent pour y étudier tranquillement, les vivres pour les déjeuners de la journée, les matériaux et les dortoirs pour les logements plus le nombre d'enfant qui restera constant...je suis assez rongé de vous annoncer que ce ne serait pas surprenant qu'il vous faille au total 10 000 000 000 de Ris minimum."

Valentin : "Et pour commencer?"

Alphonse : "Hm...entre 1 à 2 milliard je dirais."

Valentin : "Autrement dit nous pourrions commencer maintenant. Mais nous ne savons pas combien de temps les aventuriers accepterons de travailler pour nous. Certains sont surtout désireux de voyager et d'autre d'être embauché par la garde. Et avec tout l'argent qu'ils gagnent ils en obtiennent bien assez pour vivre par eux-mêmes, ils n'auront pas besoin de nous très longtemps. Mes plans marchent bien pour maintenir un apport constant d'argent mais pas une quantité fixe et garanti. Les gens sont surtout venu ici parce que nous payons décemment contrairement à la guilde mais à un moment ou un autre elle changera même temporairement ses méthodes. J'ai besoin d'une autre source d'argent...ou de sécurisé le travail des aventuriers parmi nous."

Alphonse : "Avez vous une idée jeune maitre?"

Valentin : "...une sale et immorale, une qui ralentira nos gains, et une incertaine. Rien que je ne veuille vraiment utiliser."

Alphonse : "Quelles sont-elles?"

Valentin : "La première serait de dire que j'achèterai plus cher les minerais que l'on trouve dans les mines après les avoir acheté. Mais après avoir acheté les mines je fais payer pour entrer. Les aventuriers n'ayant pas l'argent pour acheter je leur propose de faire un emprunt avec intérêt et ils rembourseront la dette en travaillant dans la mine infiniment car ils seront incapable de proprement récolter les minerais qu'il faut pour efficacement se faire l'argent nécessaire. Autrement dit...de l'esclavage mais pas de l'esclavage et de manière parfaitement légal."

Alphonse : "Je suis impressionné par votre audace. Avoir une telle méthode à l'esprit...comment avez vous fait ça?"

Je vais éviter de préciser que j'ai manipulé des humains de cette manière dans ma seconde vie pour qu'on puisse récolter tous les minerai afin d'avoir la main sur toutes les armes possibles réduisant les forces de l'humanité.

Valentin : "Comprendre l'esprit humain est un bon moyen de former des plans. L'une des caractéristiques les plus humaine est la cupidité. Tout le monde est cupide de quelque chose d'une manière ou d'une autre. En exploitant cette cupidité on peut les avoir à notre botte que ce soit comme esclave ou comme associé voir même ami. Et il y a plein d'autres aspect de l'être humain qui peut s'exploiter."

Alphonse : "Je vois. Les autres méthodes?"

Valentin : "La première réduire les parts que je reçois des ventes. Plus d'argent égal plus d'intérêt à travailler avec nous. Bien que je n'en ai pas besoin maintenant et de toute façon nous avons besoin de cet argent pour notre projet alors non. La dernière méthode serait de révéler notre projet sur l'école. Après tout eux aussi ont l'intention de se faire une vie en société, surement se marier, avoir des enfants. Ces enfants ils voudront surement assurer leurs avenirs n'est-ce pas?"

Alphonse : "Je vois. Mais la cupidité et la fainéantise rend peu fiable ce plan."

Valentin : "C'est ça. Mais considérant que je ne veux pas esclavager les gens même de manière légale et dissimulé c'est la seule qui soit envisageable."

Alphonse : "Et bien si cela peut vous rassurer vous avez quand même réunis ces 3 000 000 000 en quelques mois seulement. C'est positif."

Valentin : "Ouais...mais ça va surement ralentir. Je vais proposer à Lilia de rejoindre la garde comme mon garde du corps."

Alphonse : "Oh. Il est vrai qu'elle a travaillé très dur. Surtout aux entrainements où les gardes ne parviennent vraiment plus à l'atteindre. Vous seul la battez encore."

Valentin : "Parfait. Tu sais quoi? Ne perdons pas de temps. Amènes la moi. Je vais lui faire l'offre."

Alphonse : "Bien monsieur."

Alphonse y va.

Depuis maintenant 5 mois que j'ai lancé ce recrutement d'aventuriers.

Le nombre se compte en centaines, et ils font des groupes de toutes sortes pour chasser des monstres de haut niveaux aux matériaux couteux avec des armes de bonnes qualités.

Donc c'est une affaire qui marche bien.

Maintenant j'ai rarement des aventuriers qui se présentent à moi bien qu'il y en ait encore.

Le projet semble prometteur bien qu'il semble devoir attendre encore un peu avant de pouvoir être lancé.

Mais j'ai tellement de travail à faire sérieux.

Et le pire est que j'ai découvert pourquoi.

C'est parce que normalement un "duc" qui fait ces travaux de gestions...est soutenu par sa femme...

Je ne suis que le jeune duc et en plus un simple enfant.

Bien sûr que je me tape tout le boulot.

Je vais avoir besoin de repos.

Alphonse : "Jeune maitre. Lilia est arrivé."

Lilia : "Bonjour jeune maitre."

Valentin : "Bonjour Lilia. Alors comment ça se passe pour toi maintenant? Cela fait 5 mois que tu as été embauché mais on ne s'est jamais vraiment vu en dehors des entrainements après ça."

Lilia : "C'est vrai. Entretemps avec votre requête et tous les monstres que j'ai chassé, mon épée que je me suis faite fabriquer, cette armure qui couvre beaucoup mieux et surtout cet entrainement malsain que nous suivons avec vous j'ai pu être promu rang A. Et travaillant pour vous je suis déjà affilié au royaume donc il n'y a pas eu de problème."

Valentin : "Cela fait bien plaisir à entendre. Et donc tu veux dire que l'armure perverse de la première fois n'était même pas ton choix?"

Lilia : "Non. C'est les artisans pervers qui profite de notre faible budget pour nous vendre ce genre de chose à nous les femmes. Et comme un fait indéniable est que ça protège bien les parties les plus importantes je l'ai acheté malgré l'embarras."

Valentin : "...je vois...Alphonse ajoutes ça à ma liste des raisons pour laquelle je suis si ravi de ne pas être né comme une femme."

Alphonse : "Entendu jeune maitre."

Valentin : "Bref. Si je t'ai appelé aujourd'hui Lilia c'est pour savoir si tu veux toujours rejoindre la garde du duché."

Lilia : "C'est le cas. Pouvoir devenir un garde officiel ici et peut-être même plus tard une chevalière sur un domaine où il fait aussi bon vivre est maintenant un rêve et un objectif."

Valentin : "Hé? Alors si je te dis que je veux t'embaucher pas juste comme garde mais comme garde du corps?"

Lilia : "J'accepterai sans attendre."

Valentin : "Félicitation tu es embauché."

Lilia : "Hein?"

Valentin : "Tu viens d'avoir ton entretien de promotion. Tu es officiellement une garde du duché et mon garde du corps."

Lilia est plus qu'heureuse vu son grand sourire.

Lilia : "Merci jeune maitre! Je ne vous décevrai pas!!"

Valentin : "Je n'en doute pas."

Lilia est allé obtenir sa tenu et son armure de garde décoré du blason du duché.

Alphonse : "Jeune maitre. Vous avez reçu du courrier."

Valentin : "Hm? Merci Alphonse."

Je lis.

Valentin : "L'anniversaire de la princesse approche?"

Alphonse : "Vous...ne me dites pas que vous avez oublié..."

Valentin : "...très bien je ne le dirai pas."

Et surtout je vais éviter de dire que j'ai oublié mon anniversaire.

Alphonse : "Donc vous avez oublié votre anniversaire."

Valentin : "Je t'ai promis que je ne le dirai pas."

Alphonse : "Haaaaaa...bon sang jeune maitre."

Oui ben passes donc 5 ans sans le fêter et tu verras que c'est pas si simple.

Valentin : "Hm? La lettre dis aussi que la fête organiser est pour nos 2 anniversaires en même temps."

Alphonse : "Savez vous ce que vous allez lui offrir?"

Je tire de mon tiroir une gemme de la taille de mon poing.

Valentin : "C'est une pierre magique que j'ai fabriqué moi-même à partir de ma magie sacré. Avec cette taille, sa pureté et la quantité de pouvoir magique que j'y ai condensé, elle peut avec ériger une barrière qui peut recouvrir la capitale non stop pendant toute une année entière."

Alphonse : "Donc en fait vous ne saviez pas quoi lui offrir alors vous fuyez avec un cadeau de luxe."

Valentin : "C'est une manière de le dire. Mais j'ai mit un mois entier à la fabriquer et tu as vu l'état dans lequel ça m'a foutu non?"

Alphonse : "Je vous l'accorde vous m'avez vraiment inquiétez durant tout ce mois-ci."

Valentin : "De toute façon elle et moi ne nous sommes rencontré que 2 fois. Je ne sais rien d'elle. Comment suis-je supposé lui offrir quelque chose si j'ignore ce qu'elle aime?"

Alphonse : "Je suppose qu'au moins c'est un argument valide contrairement à la lâcheté."

Valentin : "Oui bon j'ai compris."

Je suppose que je vais mettre au moins une chemise histoire d'être au moins un peu bien habillé à cette fête.

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