ⅩⅩⅠⅠ - Réunion de crise

『 Chapitre 22 ⋄ Réunion de crise 』

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Ce jour-là, le ciel pleurait. Les teintes grisâtres baignaient dans l'atmosphère, reflétaient le cœur, encore en deuil, des soldats du bataillon. Eux-mêmes combattaient également contre certaines plaies, larmes, blessures et autres souffrances. Le mien aussi, sauf qu'il se taisait, s'endormait. Il regagnait les souterrains et ses habitudes malsaines. Lorsque le trop-plein décidait de ne pas exploser, il implosait en mon for intérieur, en mes mélodies.


Dieu savait que la symphonie du vide était la plus douloureuse.


Hier, nous avions veillé jusqu'au petit matin lui et moi. La nuit, parsemée de nos discussions, avait fini par passer en un éclair. Le surmenage ne se faisait qu'à peine ressentir. Le caporal-chef m'avait dit :


« Dans ce genre de cas, soit les soldats s'effondrent de fatigue, soit sont trop terrorisés pour dormir. Erwin les laisse souvent vagabonder dans le bataillon après coup. Tout le monde sait qu'ici, les combats ne finissent jamais. Lorsque l'on quitte le centre de la bataille, elle nous poursuit jusqu'ici. Il faut négocier avec les blessures physiques et internes. Certains n'en guérissent pas. »


Durant cet interlude nocturne, je m'étais rendu compte des tréfonds secrets de ce corps d'armée. Les plus vieilles recrues ne souriaient pas, ne rigolaient pas, s'accoutumaient d'un visage mortuaire, flétri par l'habitude, puis, il y avait les nouveaux soldats : terrés dans un silence profond, qui en disait pourtant bien long. Je les observai, là, seule assise sur ma table devant ma tasse de thé et ma pomme à moitié dévoré. Hormis les bruits de couverts, les quelques discussions qui s'apparentaient en chuchotements, il n'y avait pas bien de tumulte.


C'était étrange. Lointain, même. Cela ne faisait pas une semaine, à peine une journée, j'avais l'amère sensation que l'escouade tactique avait disparu depuis dès lustre. La solitude pesait, elle dévorait.


Un soupir passa la barrière de mes lèvres. Observer était la seule chose que je pouvais faire. Il était bien tôt, la plupart dormaient encore ou traînaient autre parts que dans le réfectoire. Depuis que nous nous étions séparés, le caporal-chef et moi, je ne l'avais plus revu. Il devait se trouver certainement dans son bureau.


J'espère qu'il ne force pas trop sur sa cheville, qu'il est passé par l'infirmerie, songeais-je.


Je me mordillai l'intérieur de ma joue. La simple idée qu'il puisse être en danger me mettait mal à l'aise, encore plus que ce mot qui, dès lors qu'il fut posé, me torturait.


« Amoureuse. »


Je pouvais sentir le parfum de lavande s'échapper de son cou.


« Amoureuse. »


Son haleine à l'odeur de thé chaud.


« Amoureuse. »


La sensation de sa main lovée dans mes cheveux.


Mes joues se mirent à chauffer alors que mes yeux, fermés, s'évertuaient à dessiner la moindre de ses courbes, de ses traits. La patte contre mon cœur, je sentais ma poitrine palpiter. Un sentiment étrange se logea au fond de mon estomac : des milliards de picotements bouillonnaient, éclataient.


Oh, seigneur, tout me semble plus fort maintenant que je le sais.


— T'as meilleure mine, intervint soudainement quelqu'un.


Je sursautai, un hoquet de surprise s'échappa de mes lèvres alors que, devant moi, je vis Jean s'asseoir. Il venait de déposer une tasse fumante ainsi qu'un large morceau de... de... pain ? Non, quelque chose de plus mou que du pain, impossible de mettre un mot dessus.


— Et toi tu m'as fait peur, raillais-je, mordant dans ma pomme.


Je m'empourprais, c'était indéniable. Mon sang se réchauffait, s'enfiévrait. Bon sang, il y avait de quoi maudire mon corps à être aussi expressif. Évidemment, je n'avais pu échapper à son rire gras, ce qui fit redoubler mon cramoisie qui vira au rouge pivoine.


— Merde, tu te confonds avec ta pomme, je te dérange dans tes pensées, je vois que tu dois songer à des choses... intéressantes, rajouta-t-il.


Je fronçai mes sourcils face à ses suppositions, ce qu'il pouvait être agaçant ! Sans plus attendre, je pris son espèce de morceau de pain pour le lui enfoncer dans le bec, ce qui le fit avoir de gros yeux.

 

— Tu parles beaucoup trop dès le matin si tu veux mon avis, manges plutôt ton truc avant de dire plus de bêtise !


Il toussota, essaya de calmer son rire, en vain, et alors, il put enfin répondre :


— Mon quoi ? Ma brioche ? T'as une drôle manière de t'exprimer.


Qu'était-ce donc que cette chose ? C'était bien la première fois que je voyais ça, on dirait du pain trempé à l'eau, plus aérien.


Je plissai les yeux en fixant cette petite nourriture dorée, Jean ne savait pas quoi dire en voyant une telle expression, enfin, si, il semblait subjugué.


— Ne... me dis pas que tu n'as jamais vu de brioche de ta vie, je ne te croirai pas, fit-il, à moitié sérieux.


— Et bien ne me crois pas si tu veux, mais je ne connais pas ça, répondis-je.


Ma voix était plus hésitante, moins marquée. Il y avait certaines choses que j'avais presque honte d'annoncer. Mon ignorance me rattrapait toujours, et vu l'expression de cet idiot, j'avais de quoi me sentir penaude.


Il y eut un moment de silence, puis, je vis un petit morceau se glisser sous mes yeux. Surprise, je relevai mon regard, le plantant dans celui du garçon, deux perles brunes claires. Il n'y avait pas une once de jugement, je n'aurai pas cru ça de sa part.


Je n'arrive pas à le cerner, ça m'énerve, pensais-je.


— Goûte, tu verras, c'est pas mauvais, proposa-t-il en mordant dans sa part.


D'abord hésitante, je finis par prendre la petite tranche dans mes mains, le portant à ma bouche. Une odeur sucrée s'échappait déjà de la mie, parfumant ainsi ma curiosité. J'ouvris les lèvres, et alors, je croquai un bout de mes dents.


De suite, je fus frappé par la douceur de cette nourriture. Le goût s'empara de mes papilles, mes joues chauffèrent à nouveau alors que, sans m'en douter, je me mis à engouffrer l'intégralité de mon morceau sous les yeux ronds du jeune homme. L'avalant d'un trait, je ne pus retenir un franc :


— C'est incroyable !!


Il semblait déconcerté, mais bien vite, il eut un léger ricanement alors qu'il détourna son regard, certainement pour cacher son malaise. Impossible de deviner quel genre de ressenti il avait, mais il coupa court à mes pensées lorsqu'il répondit :


— Bordel, tu ressembles peut-être un peu trop à cette goinfre.


Aucune idée de qui il faisait allusion, mais sa vision s'était concentrée sur l'entrée du réfectoire. Moi-même je me mis à le regarder, espérant quelque part apercevoir le caporal-chef. Il était bien question de la venue d'un caporal, cependant, il s'agissait de Zacharias. Il était accompagné d'une vétérante au regard prononcé, mais surtout appuyé sur le grand chef d'1m96. Elle était aussi élancée, bien que petite par rapport à lui. Ses cheveux bruns légèrement bouclés lui allaient très bien. Je l'avais déjà vu. Elle se disputait souvent avec mon caporal.


Pas de trace de lui, à mon grand désespoir. J'aurais aimé partager mon petit-déjeuner en sa compagnie plutôt qu'avec cet idiot. Il m'exaspérait, j'ignorais en quoi, peut-être que son air d'imbécile fier avait de quoi me rebuter, sûrement.


Le trognon de ma pomme avait fini par rejoindre le bois usé de la table. Ma tasse vide m'indiquait qu'il était temps de quitter le réfectoire. Après une nuit presque blanche, une douche allait certainement me faire du bien, en particulier si je comptais passer dire bonjour à Agatha et Mina à l'infirmerie.


Je me levai, recevant de nouveau le regard de plein fouet de Jean vers moi. Avant même qu'il ne me questionne, je le coupais :


— Je m'en vais prendre une douche, on se verra peut-être plus tard, Jean.


— Ouais, à plus tard, fit-il.


Il me donna un geste de la main désintéressé, et sous ce geste, je quittai la salle à manger, non sans saluer le caporal-chef et la jeune vétérante présents sur le chemin de la sortie. Celle-ci m'avait complètement ignoré, voire même incendié du regard, au même titre que Zacharias. Tu parles de politesse.


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L'infirmerie avait des odeurs putrides. Moins présentes et prenantes que sur le champ de bataille, mais on discernait assez bien la maladie et les infections. Je n'avais qu'entrevu Agatha et Mina. Elles couraient dans tous les sens, avaient jugé ma présence de "divine". Avant même que je ne puisse me retirer, on m'avait prise d'assaut pour venir en aide à quelques blessés. Je n'avais quitté l'infirmerie que 1 h 30 plus tard, éreintée.


Malgré cela, je n'éprouvais toujours pas le besoin de dormir. Ma faible heure me suffisait. Je commençais à comprendre les paroles de mon caporal-chef. Peut-être étais-je trop terrifiée pour gagner les bras de Morphée plus longtemps.


8h du matin, la douche commune avait accueilli quelques recrues féminines silencieuses. Je n'avais pas souffert du débordement, et l'eau, malgré que tiède, m'avait fait un bien fou. Possédant la sensation d'être débarrassé de toutes les bactéries de l'infirmerie, j'avais pu reprendre des vêtements propres alors que la pluie frappait la fenêtre de ma chambre. On entendait au loin le son pénétrant du tonnerre. J'avais oublié à quel point il était fort. Il n'existait pas dans les bas-fonds.


Il n'y avait pas d'entraînements pour la journée, du moins, celle-ci avait été jugée de « libre », certainement pour permettre à certains de se recueillir auprès des morts.


Mon violon reposait sur ma table de nuit et me fixait. Je ne l'avais pas touché depuis l'expédition et je n'en éprouvais pas le besoin, ou plutôt, je me l'interdisais. Je me mordais frénétiquement l'intérieur de mes joues, à m'en faire saigner, sans même m'en rendre compte.


Assise sur mon lit, les jambes regroupées vers mon torse, je ne savais pas quoi faire hormis ne rien ressentir et me souvenir du visage de mes défunts amis. Dans ma main reposait la lettre de Petra, lue et relue depuis qu'elle m'avait été donnée.


« Tu portes si bien ce sentiment. L'amour te va à merveille. »


Ma poitrine se resserrait, j'imaginais sa voix à travers cette phrase, la nausée montait. Et moi, moi avec ma tête trop garnie, mon cœur en suspens et mes émotions complètement retournées, il m'était impossible de craquer. Les iris remplis de larmes qui ne demandaient qu'à sortir, qu'à s'épandre, restaient contenues en mon sein et mon corps, luttant contre l'envie d'exploser aux grands yeux du monde. Je n'y arriverai pas. Pas tout de suite. Je le savais éperdument.


Je me mis à secouer vivement ma tête, dans un élan de courage, je disposai l'enveloppe dans le tiroir de ma table de nuit, qu'elle puisse disparaître. Si je la regardais plus longtemps, les cauchemars remonteraient, et alors, l'homme de feu réapparaîtrait.


Un sentiment étrange prit place au fond de moi. Je fronçai mes sourcils, incapable de bien le discerner. Une chose me semblait certaine : la journée allait être longue, terriblement longue.


Résolue à ne pas me laisser abattre, j'avais fini par me lever, sortir, m'aérer l'esprit. N'importe quoi, tant que je ne me trouvais plus seule.


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Je n'allais pratiquement jamais dans cette partie du QG. Le rez-de-chaussée, aile droite, accueillait les nombreuses salles de réunions. Comme un fantôme, je glissais au gré des murs, arpentait ce lieu en y octroyant un peu de moi. À la recherche d'une illumination, j'espérai qu'au-delà des larmes, je puisse trouver une raison de continuer à marcher.


La pluie frappait contre les vitres. Il flottait dans l'air une odeur d'humidité. Il faisait froid. Mes talons claquaient le sol : seulement vêtu de mon justaucorps rouge, je commençais à grelotter. Une lumière semblait s'échapper d'une porte entrouverte. Elle m'invitait à m'y glisser, comme si une trace de chaleur m'ouvrait ses bras. Je m'approchai, mais une voix bien connue me coupa dans ma lancée :


— Je te l'ai déjà dit, non ? Personne ne connaît à l'avance les conséquences de ses choix.


Le caporal-chef Livaï était dos à moi. Je n'osais pas ouvrir la porte, par peur de déranger quelque chose. Eren, devant lui, ne parlait plus. Il portait en son regard le poids entier de la culpabilité. Pauvre garçon. Un grincement soudain, néanmoins, me trahit. Les deux visages se tournèrent vers moi, je me mis à rougir.


— Nellas ! fit Eren, en se levant.


— D-désolée, je ne voulais pas déranger, répondis-je.


Je tenais maladroitement la mèche de mes cheveux, l'entortillant autour de mon doigt. Furtivement, mes mirettes glissèrent vers le corps de mon caporal-chef. Il ne portait pas l'uniforme. C'était la première fois que je le voyais dans ses habits de tous les jours : un simple haut à manche longue gris, un pantalon noir. Sa cheville blessée laissait entrevoir un bandage, un sourire m'échappa. Il était allé à l'infirmerie.


— Entre, Urthël, tu tombes bien, nous attendons Erwin, déclara le caporal-chef Ackerman.


Le major ? C'était une salle de réunion, après tout. Ils avaient sûrement prévu de s'entretenir avec lui.


Ne voulant pas lui désobéir, je finis par rentrer dans la pièce, penaude. Je n'avais aucune idée de ce qui allait se passer, mais une chose était certaine : je n'étais plus seule, c'était tout ce qui pouvait compter.


Je pris place à côté de mon caporal-chef, sur sa gauche, il me toisait sans un sourire. Moi, néanmoins, commençant enfin à le connaître, je lui offris un petit rictus. Il détourna le regard, prit sa tasse pour cacher sa bouche dedans.


Bien vite, cependant, un amas de bruit se fit entendre, indiquant la présence de plusieurs personnes. Autant dire que la salle fut directement envahie d'une aura bien étrange lorsque le major fit son entrée :


— Navré pour l'attente.


À ses côtés se trouvaient deux jeunes recrues, les amis d'Eren si je ne me trompais pas. Je me levais, par respect.


— Armin, et Mikasa aussi ? questionna Eren, visiblement surpris.


— Nous avons trouvé une personne que nous suspectons d'être le titan femelle, répondit le major.


Mon sang entier se mit à bouillonner soudainement. Le titan femelle ? Je me rappelais avec effroi la peur qui avait habité mon corps lors de l'expédition. Alors... il se cachait un humain derrière cet épouvantable massacre ?


La colère monta sans que je ne puisse la retenir, serrant mes poings en tremblant alors que je me rasseyais d'un seul coup sur ma chaise. La tête baissée à contempler le carrelage usé, je songeais au visage de Petra.


L'assemblée prit place dans mon plus grand désarroi, je n'arrivais pas bien à me concentrer, jusqu'à ce que je sente un subtil coup contre ma jambe. Surprise, relevant le regard, je me fis transpercer par celui de mon caporal. Je connaissais cette expression, elle voulait dire beaucoup de choses, même si elle n'en avait pas l'air. Il me montrait que je n'étais pas seule, comme lorsque nous étions tous les deux sur le toit.


Je pris un souffle plus profond. Il ne fallait pas que je vacille. Hors de question. Je ferai honte à Petra. Il fallait que je lui rende honneur, à présent, et si pour cela je devais participer à coincer cette personne, je le ferais sans hésiter.


— Il s'agit d'un membre de la police militaire du district de Stohess. Je vais maintenant vous exposer le plan que nous avons élaboré afin de réussir, pour de bon cette fois-ci, à le capturer... Je veux bien sûr parler du titan femelle. Nous passerons à l'action après-demain. Il a été décidé que ce jour-là, Eren et moi serions en route pour la capitale royale afin d'assister aux auditions auxquelles nous avons été convoqués, expliqua le major.


Les informations dévalaient. Je n'avais même pas le temps de digérer tout ça, tout était encore trop mélangé dans mon crâne. La vérité se situait dans le fait qu'il m'était impossible de réagir, de trouver un traite réconfort. Tout ne faisait que s'empiler, s'accumuler. Le poids au fond de ma gorge s'intensifiait, bientôt, mon corps ne suffirait plus pour contenir cet amas de sentiments.


— Dans les conditions actuelles, nous ne pouvons que livrer Eren aux autorités. Autrement, il deviendra sans doute très difficile d'attirer ceux qui tentent de détruire le Mur. Sans oublier que si nous échouons, la probabilité que l'espèce humaine se fasse exterminer augmentera de manière significative. Ce plan nous ouvrira une porte de sortir à cette crise et nous permettra d'éviter les dangers que j'ai mentionnés précédemment. Nous allons tout miser dessus... Il n'y aura pas de seconde chance, continua-t-il.


Sa dernière phrase eut le don de me glacer le sang. Alors voilà, voilà ce qu'il en était du bataillon ? Depuis que cette expédition avait eu lieu, j'avais la ferme impression que tout ça reposait sur des jeux de hasard et de destin. Un faux pas et la mort nous guettaient, une faute et tout tombait sous nos yeux.


Et est-ce que Petra, Erd, Gunther, Auruo avaient fait une erreur ? Ils avaient payé de leur vie pour qu'on puisse voir apparaître le titan-féminin.


Si moi-même j'étais un pion dans le grand échiquier de cet homme, alors il prenait l'intégralité de son bataillon tout comme.


Mon estime n'avait jamais autant baissé pour une personne, en une simple phrase. 


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Petit mot de l'auteur


Le voici, le voilà enfin !

Vous me voyez vraiment désolée du petit retard, la période mars/avril reste ce qu'elle est pour moi et beaucoup de personnes : la fin de l'année universitaire, les partiels, les inscriptions, bref, son petit lot de pression et de speed ! :')

J'espère que ce chapitre vous aura plu ! Comme d'habitude, je vous remercie grandement de l'intérêt que vous porter à mon petit bébé. Je n'aurai jamais pensé de l'impact qu'il aurait, de ce si beau début que vous m'offrez. Vous faites de moi une écrivaine en herbe bien heureuse et motivée. Merci, merci pour tout. ♥

Vous savez quoi ? Je vous prépare un petite surprise. Enfin, spoilé mais une surprise quand même, on va dire ça comme ça ☺


J'ai vu que beaucoup d'entres vous appréciez le personnage de Judith. Je me dois de l'avouer que cet OC, moi aussi je l'aime de tout mon cœur, et vous savez quoi ? Elle a une histoire bien profonde et bien remplie. Je compte écrire un long OS sur elle, son passé, son histoire. J'ai préparé la couverture, le petit résumé, il verra le jour d'ici fin avril ou mai ❤

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, et surtout, si vous voulez que je garde la surprise du résumer, même de la couverture, ou bien que je vous les partage dans le ou les chapitres suivant !

Coeur sur vous.


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