ⅫⅠ - Parle moi
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『 Chapitre 13 ⋄ Parle moi』
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Le plancher semblait fatigué d'accueillir nos pas maladroits. La plupart du temps, Eren me marchait sur les pieds. La valse ne le réussissait pas, moi non plus.
La réception se rapprochait rapidement. Je ne comptais plus les semaines d'entraînement, les courbatures et la douleur sous mes talons. On m'avait fait porter des chaussures de dames pour la toute première fois. Danser avec était une plaie. Le bruit de l'extrémité de ces souliers se fracassait sur le sol. Au bout des trois semaines, la danse avait fini par avoir raison de nous, de mes jambes, particulièrement. J'en étais advenue à prier pour que cette réception passe au plus vite, que je m'en délaisse enfin.
Heureusement, la nuit était toujours de bonne compagnie. La même personne m'y accueillait, m'écoutait en silence jouer. Parfois, nous nous échangions quelques mots, des banalités. J'aimais mes soirs. Ceux échangés en secret avec le caporal avaient une saveur douce, particulière. Le genre qui caressait la peau, délectait les cœurs, retournait l'esprit. Après avoir passé une journée difficile, ce genre d'instant était un exutoire, un moyen de reprendre son souffle après une course effrénée.
— Le vent se fait de plus en plus frais, disait-il, parfois.
Ou encore :
— Ta mélodie d'aujourd'hui était plus mélancolique que celle de la veille. Parle-moi.
Parle-moi.
Ces deux mots électrisaient mon âme, faisaient de l'air quelque chose de tumultueux, difficile à capturer, à engouffrer dans sa gorge et ses poumons. Le caporal avait le don de s'emparer de ma voix. Je ne comptais plus les fois où il réussissait à me voler des rougissements. Cet homme avait toujours un coup d'avance sur moi, il en venait même à me confier que mon visage était facile à lire, au grand contraire du sien, oui. Je m'y étais aventurée, avait tenté de poser des mots dessus, mais impossible. Il était imperceptible, me refusait l'entrée. Je ne pouvais pas le transpercer.
À l'observer, à lui parler chaque nuit, désormais, j'en étais advenue à contempler les désastres de son âme. Cet homme était brisé. Quelle tristesse, je me surprenais à espérer que mes mélodies l'apaisent, mais cette aura ne quittait jamais ses yeux, ni ses lèvres, ni ses traits. J'ignorais encore à quel point la profondeur de ses démons était élevée, mais elle me semblait déjà basse, terrible à creuser.
Comme lorsqu'il m'adressait quelques paroles rassurantes, j'en venais à espérer lui en donner quelques-unes. Que cette nuit, il puisse rêver sans cauchemars. Encore faudrait-il qu'il dorme. Je l'avais deviné, les siennes étaient blanches. Elles reflétaient les entrailles de sa fatigue.
La lune, gardienne de nos secrets, observait en silence nos interludes nocturnes. Peut-être qu'un jour, elle nous témoignerait de quelques douceurs, le temps de bercer nos songes et nos rêveries. Faites que les siennes soient belles. Faites qu'ils rêvent en couleurs. Par pitié, que son gris se voit pousser des ailes.
Ces pensées, sauvagement gardées en mon cœur, gisaient contre ma poitrine. Ses mots témoignaient d'une chaleur sans pareille, inégale. Cet homme était le seul à deviner le moindre de mes pas, de mes gestes. Il surpassait ma langue, avant même que je n'osasse prononcer mes doutes, il me les capturait, m'enlaçait presque pour me soutirer la peine, quelle honte de l'avoir si mal jugé.
Fin août, l'après-midi laissait sa place à la soirée alors que je venais de clôturer mon entraînement de la journée. Après ces longs jours de répétitions, je n'en craignais plus la douleur. Elle s'était collée à ma peau, formait un ensemble qui me permettait d'avancer.
La couleur crépusculaire arrosait le ciel, le soleil rencontrait doucement la terre. Ce paysage, j'avais appris à l'aimer du plus profond de mon cœur. Alors qu'autour de moi, l'escouade tactique chantait en cœur les mêmes boutades, énervait Eren qui luttait contre les offenses de Auruo - celui-ci aimant provoquer ses prochains -, je restais en arrière, les deux mains jointent derrière mon dos, souriant face au spectacle que m'offrait, chaque soir, le ciel.
Il sera bientôt temps de rejoindre le toit, pensais-je malgré moi. La nuit devenait mon moment préféré. Le temps passé là-bas semblait infini, il dépassait mon propre entendement, à chaque fois que je posais mes pieds contre les tuiles de la bâtisse, que j'y laissais traîner mes sentiments et mes émotions, écoutés par la plus fidèle des oreilles, moi je me sentais tisser un tapis d'étoiles.
— Tu souris bêtement ! fit la voix de Petra.
Celle-ci me sortit de mes pensées, sentant vivement mes pommettes chauffer, je retournais ma tête vers elle, offusquée, avant de répondre :
— Quoi ? N'importe quoi ! J-je souris parce que le paysage est joli, voilà tout !
— Tu sais que tu es très mauvaise pour mentir ? renchérit la rouquine.
Elle me donna un coup de coude, multipliant les clins d'œil, mes vaisseaux sanguins s'affolèrent sous ses gestes, me voilà prise au piège. Incontestablement, je réagissais toujours lorsqu'il s'agissait de lui. Jamais de ma vie un sentiment comme celui-ci ne m'était parvenu, il y avait de quoi me dérouter, d'autant plus quand on cherchait à me taquiner de la sorte, comment étais-je censée répondre à cela ? Je n'avais en aucune fois connu ces questionnements.
Je perdis mon sourire, soudainement, je sentis un bras passer autour de mes épaules. Petra m'attira contre elle, surprise, je la regardais, essayais de chercher mes mots.
— Je sais ce que c'est, souffla-t-elle.
Sa voix était un murmure, presque inaudible, mais la douceur que témoignait ses paroles faisait forcément allusion à ce sentiment, elle semblait le partager. Tout comme moi, mon amie devait avoir de trop nombreuses pensées dirigées vers quelqu'un.
— J'ai honte de l'avouer, mais... commençais-je.
J'en venais même hésiter à terminer ma phrase. Les yeux noisette de ma comparse m'admiraient d'une telle douceur que je m'en sentais idiote. Je ne possédais aucune clé, aucune réponse concernant les méandres des émotions, des sentiments. J'aimais mes nuits, mes moments passés en sa compagnie. Les choses devraient s'arrêter ici, mais un je ne sais quoi me piquait l'âme, m'obligeait à constater qu'il n'y avait pas seulement ça.
— Mais je.. je n'y connais rien à ça, finis-je par avouer.
Sans doute allait-elle se moquer de moi, à sa place, je la comprendrais. Je n'étais que le condensé des bas-fonds, tout chez moi devait témoigner d'un manque de savoir, d'humanité. Avec plus d'un mois entier passé au bataillon, j'en avais constaté la différence cinglante qui me séparait de ces personnes. Je ne comprenais rien à rien, les rires, la chaleur avoisinante, les boutades ou les anecdotes concernant leur monde. Je n'y appartenais pas encore complètement. Ce n'était pas le mien, malgré mes efforts pour m'y intégrer. Ces pensées misérables étaient le lot de mes désolations du moment, la seule personne à m'avoir écouté sagement était le caporal, après avoir lutté toute une journée, son « Parle-moi » avait toujours raison de moi.
Petra me stoppa, à ma plus grande surprise. Prise de court, je sentis son corps entourer le mien, elle m'offrait une accolade. Balbutiant, cherchant mes mots, mes vaisseaux sanguins s'affolèrent de nouveau, capturèrent mes joues. Une chaleur inouïe prit possession de mon corps, j'hésitais à entourer le sien de mes bras, tremblante, à ne pas savoir comment réagir.
— On y connaît tous pas grand-chose, tu sais, souffla-t-elle.
Sa phrase me happa, me coupa le souffle, incapable de trouver un mot de plus pour répondre, seul des honomopatopés, des morceaux de paroles étouffées sortaient de ma gorge. Elle resserra son emprise dans son étreinte et je sentis les larmes monter.
La différence avait beau être grandiose, l'humanité avait le don d'emprisonner mon cœur, de le capturer pour m'en causer des vertiges. Ressentir, c'était vertigineux.
Elle se retira, me laissant imbécile à la fixer sans savoir quoi dire, mais son sourire enfantin me fit du bien. Les yeux brillants, je lui adressais à mon tour un rictus timide, reprenant la marche avec elle.
Petra était ce genre de femme qui savait parler. Elle disait les bonnes phrases, aux bons moments. Pas un jour ne passait sans que je ne lui fusse reconnaissante de ses apprentissages, de sa main sans cesse tendue vers moi. Avec elle, j'avais réussi à manier l'équipement tridimensionnel, à l'apprivoiser, à enfin témoigner de ma véritable force.
— Nellas ! hurla une voix bien connue, au bout du terrain.
L'entièreté de l'escouade tactique se retourna. Une vision familière se dressa face à moi, si petite, le bras levé, l'autre dont la paume était plaquée contre sa bouche, à sautiller sur place, Mina, joyeuse à son habitude faisait des immenses signes pour que nous puissions reconnaître sa présence.
Immédiatement, un sourire plus grand se dressa sur mes lèvres. La main de ma voisine trouva le chemin de mon épaule, elle me fit un signe de la tête.
— On se voit plus tard, va la retrouver ! me fit-elle.
Je hochai la tête, faisant un petit geste timide au reste de mon escouade avant de presser le pas vers la blondinette. Son chignon était tordu, comme à son habitude, et elle ne portait pas l'uniforme, mais une robe de ville rose pâle, à son entière image.
— Tu ne devais pas être en pause, toi ? lui fis-je remarquer en arrivant face à elle.
— Si, mais j'ai achevé mon chef-d'œuvre, et la réception est dans à peine quatre jours. Il faut bien que je te fasse essayer ta robe pour faire quelques retouches !
Je peinais encore à l'idée qu'on allait m'habiller, me pomponner. Cela semblait irréaliste pour une femme sortie des bas-fonds. La plupart du temps, nous nous couvrions de guenilles avec Judith, faisions avec les chutes de vêtements disponibles. L'idée même que Mina s'était portée volontaire pour me coudre une robe de bal m'avait complètement rebutée, j'avais lutté pendant bien plusieurs jours avant de céder.
— Je suis tellement désolée de tout le travail que ça a dû te demander... balbutiais-je timidement, le feu aux joues.
Immédiatement, son doigt se posa contre ma bouche, ses sourcils froncés à me fixer comme une imbécile, de quoi faire redoubler mes rougissements déjà présents.
— Tu vas finir par me rendre folle, Nellas. Allez, au lieu de passer ton temps à t'excuser, tu vas venir essayer cette robe !
Elle m'entraîna de force, sans même que je ne puisse rejeter l'idée. C'était que Mina avait de la poigne, elle restait une soldate, en quelque sorte. Une infirmière de combat.
Je roulai des yeux, abandonnant alors mes convictions. Je ne pouvais pas lutter face aux siennes, et si cela pouvait lui faire plaisir, alors je ferais en sorte de rendre son travail joli.
— Je sais que l'idée est rebutante. Je m'y étais opposé quand Erwin m'en a parlé, tck, fit-il.
La lune, grande et majestueuse, nous observait. Le caporal-chef était assis à mes côtés, nous buvions un thé ensemble qu'il avait préparé plus tôt. Voilà quelques jours que je m'étais faite à l'idée de cette réception, que j'allais devoir arpenter la montagne de mon passé, de mon histoire. Retourner les souvenirs enterrés, les arracher à mon propre cœur pour les remettre sur le devant de la scène. Je ne serai plus spectatrice de ma mère, je me tiendrai à sa place même, et cette idée poignardait ma poitrine.
Les mots de mon supérieur m'avaient un peu rassuré. Déjà, car l'idée qu'il avait voulu me sortir de cet enfer me flattait, mais aussi, car, tout comme moi, il y avait certainement des choses qu'il désirait laisser sous terre. Il y avait des mémoires qui étaient faites pour l'oubli. C'était le cas pour moi, le major les avait fait ressortir de force, et ô combien je n'arrivais pas à discerner la moindre émotion concernant tout ça, j'avais mal, c'était indéniable.
En regroupant mes jambes face à mon torse, j'enfouissais mon crâne contre mes genoux, les yeux petits et fatigués.
— Mais le bataillon en a besoin, non ? le questionnais-je d'une voix rouillée, usée.
Ces derniers soirs, je les avais passés à pleurer. Ma gorge en était éreintée. Ses yeux gris se posèrent sur moi, il fronça les sourcils, je déglutissais à moitié. Il regarda la tasse de thé, puis ses iris semblaient de plus en plus en colère. Je me redressai, essayant de deviner ses propos, mais avant même que je ne puisse répliquer, il me coupa :
— Urthël.
Mon nom de famille, sorti de sa bouche, avait le don de me retourner le sang, dans un hoquet de surprise, balbutiant à moitié, je répondis :
— C-caporal ?
— Nom de dieu, bois ton thé, ordonna-t-il.
Je n'y comprenais rien, enfin, il semblait deviner ma réaction, mais son regard fut tellement agressif que je ne pouvais pas me résoudre à ne pas l'écouter. Je plaquais mes lèvres contre la tasse, en aspirait le contenu encore chaud. Lorsque le liquide coula dans ma gorge fatiguée, je fus immédiatement frappée de la douceur que laissa la boisson sur mes cordes vocales. Ne pouvant cacher ma surprise, je décollai mes lèvres, fixai le thé, puis mon chef, essayant de dire quelque chose. Il me prit de court, à nouveau :
— Miel. C'est utile pour les maux de gorge.
Avait-il réellement fait cette boisson pour moi ? Cela m'avait surprise qu'il apportât de quoi nous hydrater durant notre discussion, d'habitude, il n'y avait rien. Je rougis, comprenant qu'à travers ses mots, le caporal avait un œil bien plus porté sur mon état que je ne puisse le soupçonner.
— M-merci beaucoup, caporal, lui répondis-je, intimidée.
Je ne pouvais pas me confronter à nouveau à son regard, je m'empressai de boire, échappant à son œillade furtive. Mes joues chauffaient. Bon sang, ça aussi je n'y comprenais rien.
— Parle-moi, morveuse, à l'avenir.
Sa phrase me fit pratiquement m'étouffer dans la tasse, je le regardai, bien trop retournée pour ne pas le faire. Venait-il réellement de me convier à ça ? De laisser échapper mes craintes ? Cela semblait surréaliste, mais en même temps, en faisant face à son gris si froid, si glacé, j'en venais à penser que cet homme me connaissait sûrement mieux que quiconque. Mon voisin de douleur, de misère, cette expression qu'il arpentait, je la connaissais.
— Et bien...
C'était avec ces deux mots que je m'étais laissée aller pour la toute première fois, là, sur ce toit, où gisaient deux âmes solitaires.
Perdue dans mes pensées alors que Mina comptait sûrement me couper le souffle avec son corset, je me rendais compte à quel point les choses avaient changé pour moi depuis cette discussion. Ma gorge ne m'avait plus jamais autant fait mal, et ce, grâce à lui. Où est-ce que Petra voulait en venir lorsqu'elle m'avait parlé de mon sourire ? Ou même de me dire qu'elle savait ce que c'était. Bordel, qu'était-ce, au juste ?
Plus de place pour la moindre pensée, d'un coup, lorsque mon amie tira sur les cordons dans mon dos, j'en ouvris les yeux en grand, manquant de m'évanouir, je frappai avec mon poing contre la chaise, beuglant :
— Serre encore plus fort et je te jure que je vais m'évanouir !
— Ah bah, tu vois, tu ne m'écoutais pas. Il a fallu que je tire un bon coup pour que tu reviennes parmi nous ! Franchement Nellas, je te sais tête en l'air, mais là tu planes complet, reprit Mina.
Je sentis immédiatement ma cage thoracique se libérer, reprenant mon souffle. Je me retournais vers elle, visiblement, elle était en colère, oups. J'eus un sourire maladroit pour elle, me frottant l'arrière de ma nuque. À la longue, mes introspectives étaient devenues l'une de mes spécialités. Auruo me taquinait souvent, il m'appelait « l'oiseau blanc », certainement à cause de mon albinisme, mais surtout, car je passais mon temps à réfléchir, trop en ce moment.
— Je suis désolée, j'avoue que ces derniers jours, je pense beaucoup, lui avouais-je.
Mina roula des yeux, eut un petit rictus en coin. D'un coup, elle plaqua sa main à ma chevelure sauvageonne, me l'ébouriffant sous mes yeux fermés. À ce geste, le même visage m'apparaissait, celui de Judith.
— C'est normal, après tout c'est une réception importante, j'comprends qu'on te mette une pression monstre sur les épaules. Mais ça va le faire, Agatha a été une pro pour t'enseigner les arts de la valse, non ?
Je me souvenais de ma réaction absolument ahurie de découvrir ma professeure de danse. Sous ses airs cinglants, la caporale-chef de l'escouade médicale savait visiblement y faire. C'était étrange de découvrir les passions de chacun, notamment celle de Mina avec la couture.
— Oui, elle a assuré, acquiesçais-je doucement.
Mon amie m'invita à me lever alors que je sentis le large jupon retomber jusqu'au sol. La robe était d'un bleu marine profond. J'aimais cette couleur, elle me faisait penser à la nuit que j'aimais tant. Mina me conduisit jusqu'au grand miroir, je n'osais pas le regarder. Je me tenais l'avant-bras de ma propre main, le serrant par timidité. Qu'allais-je voir face à la glace ? L'écho de ma propre mère ? L'idée me rebutait complètement.
— Nellas, fit mon amie.
— J-je, je ne sais pas si je suis réellement prête, répondis-je, tremblante, sentant les larmes monter.
— Je suis avec toi.
Le plus délicatement possible, Mina posa ses mains sur les miennes, me guida doucement vers le chemin du miroir. Elle m'avait invité à respirer à ses côtés, m'offrait des mots doux, des sourires rassurants, et ce, jusqu'à ce que je puise en moi la force nécessaire pour me regarder.
Tremblante, ouvrant les yeux comme il faut, je découvris face à la glace une autre Nellas. La robe était magnifique, bien au-delà de ce que j'avais pu imaginer. Je n'avais jamais possédé un tel luxe, et finalement, une chose me frappa : le fait même que je ne ressemblais pas à ce qu'était ma mère.
Le tissu n'était pas noble, pas aussi richement décoré que ceux qui constituaient l'habillage de maman. Cependant, Mina avait fait un travail d'orfèvre. Le bleu marine étincelait presque, le corset terminait à ma taille, la longue jupe tombait telle une cascade jusqu'au sol, y étalant un petit rond de tissu. Je ne pouvais m'empêcher de craquer une larme. Pour la simple et bonne raison que, jamais de toute ma vie, je n'avais éprouvé le sentiment de me trouver jolie.
— Je suis fière de moi, fit Mina.
— T-tu peux, craquais-je entre mes larmes.
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▛ Petit mot de l'auteur ▟
Bonjour/bonsoir la populace !
Me revoilà avec le chapitre 13 de ma fiction ! Je suis navrée du retard que j'ai pu avoir sur celui-ci, j'ai battu des pieds et des mains contre ma page blanche et mon inspiration qui en a fait des siennes ! Pas facile de se concentrer avec la reprise et les cours hehe. éè
J'espère de tout cœur que ce chapitre vous aura plu, il fait parti de mes préférés. N'hésitez pas à me joindre votre avis sur celui-ci ! Et n'oubliez pas de me signaler tout ça par un petit vote ou des commentaires !
On se revoit vite pour le chapitre 14.
Cœur sur vous.
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