ⅩⅠ - L'espoir de l'humanité

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『 Chapitre 11 ⋄ L'espoir de l'humanité 』

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Le mouchoir séchait au gré du vent d'été. Accroché sur un étendage en fil de fer, il s'égouttait petit à petit, le lilas prenant le dessus sur la lavande.


Je n'avais de cesse de repenser à cette scène. Elle tourbillonnait dans mon crâne, me ramenait à la honte ressentie suivant mon action. Elle s'était emparée de mon corps, m'avait contrainte à agir de cette manière, avant même que je ne le réalisasse, mon nez était déjà engouffré dans le tissu.


— Stupide, complètement stupide, me disais-je.


Adossée contre la pierre du large mur du château, le soleil tapait fort, témoin de la saison. Les hauts gradés n'avaient toujours pas regagné le QG. Une partie de moi ne pouvait cesser de songer aux paroles échangées, cachée avec Mina, par ce petit groupe. Un humain, transformé en titan, nous avait permis de gagner la bataille et de sauver Trost, de quoi m'embrouiller l'esprit, celui-ci déjà sens dessus dessous ces derniers temps.


Le calme m'aidait à faire de la place, à effacer les songes inutiles. Il n'y avait que moi, le vent, les bruits lointains des soldats. Il faisait contraste avec les hurlements, les gémissements et grognements de douleur. Ici, le silence était presque assommant. La nature reprenait le dessus, caressait les oreilles pour apaiser les âmes, les cœurs. J'ignorais comment placer des mots sur mon état. Il m'était indescriptible, s'échappait de mes mains. Un flou constant dans lequel je baignais. La seule sensation que je ressentais, était celle que mon corps plongeait, s'engouffrait au fond de l'eau : le bruit insonorisé, le poids du monde se faisant plus conséquent, m'entraînaient vers les abysses de ma psyché. Le vide, voilà ce qui faisait partie de moi. Il était vertigineux, prenait toute la place.


Un soupir passa la barrière de mes lèvres, ma tête, tournée vers le ciel, cherchait des réponses sans réelle quête. J'étais prête à fermer les yeux, m'octroyer un faible repos, même infime, minime. Le sommeil voulait m'attaquer, m'assommer. Sentant les bras de Morphée m'attraper, mes paupières, trop lourdes pour résister, succombaient à la pression du sommeil.


— Les chefs sont de retour ! beugla quelqu'un.


Je rouvris les yeux, d'un coup, ayant presque réussi à toucher du bout des doigts le pays des rêves. Mon cœur s'emballait, battait frénétiquement. Le calme se rompait.


Je me relevais rapidement, touchais de ma main le mouchoir, chaud et sec, désormais. Je pris soin de le plier, évitant que le tissu ne se froisse, le glissant de nouveau dans ma poche. Époussetant mon pantalon de la terre sur laquelle je m'étais assise, je me mis à courir vers l'entrée du QG.


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Au loin, j'aperçus l'escouade tactique regagner les écuries. À les contempler, la fatigue n'avait aucune place sur leurs visages, ce, malgré la bataille à laquelle ils avaient fait face. Quelqu'un se trouvait avec eux, recouvert de sa cape verte. Un garçon, il semblait jeune. Je m'approchai, timidement, quelques têtes se tournèrent vers moi, et ce fut le sourire de Petra qui m'accueillit.


— Nellas ! Tu as meilleure mine, ça fait du bien de te voir comme ça ! fit-elle, s'approchant.


Je lui adressais un rictus, touchée de l'intention qu'elle me portait. Mes yeux ne pouvaient s'empêcher de regarder aux alentours, constatant que tout le monde était bien en vie. Je soupirai, rassurée sur le coup. Je perçus le rire de Petra sortie de ses lèvres, m'obligeant à craquer un rougissement.


— Je suis rassurée que tout le monde se porte bien, répondis-je.


Les iris noisettes de mon amie s'illuminèrent alors que sa main se posa sur mon épaule. Elle me fit un clin d'œil, m'obligeant à pousser à mon tour un ricanement. La rouquine, en grande splendeur, vanta :


— Tu parles à l'escouade tactique du caporal-chef Livaï ! Évidemment que tout le monde se porte bien !


— Oi, Petra ! Oublie pas de préciser que j'ai abattu plus de titans que toi ! beugla Auruo, au loin, en train de caresser son cheval.


— Quoi ?! Ne dis pas de bêtises ! surenchérit la jeune femme.


Leurs éternelles railleries recommencèrent. Petra me quitta sous mon propre sourire. Je les observai, jusqu'à ce qu'une présence, désormais connue, se postait à mes côtés.


En me tournant, je vis le caporal-chef Livaï me toiser, pénétrer mon regard. J'en reçus un frisson incroyable, parcourant l'entièreté de mon échine. Je ne savais pas comment réagir, la pression me poussa à lui offrir un sourire crispé, timide, rougissant jusqu'aux oreilles. Il haussa un sourcil, je me maudissais d'avoir réagi comme ça. Ma main trouva le chemin d'une mèche de ma chevelure blanche, l'attrapant, la replaçant derrière mon oreille, instinctivement.


— C-Caporal ? fis-je, d'une petite voix.


Mon cœur battait fort, trop fort. Je me sentais défaillir sous ses iris épées, des lames impénétrables mais aiguisées au possible. Je pouvais les sentir me découper la peau, la parcourir en son entièreté. Quelle étrange sensation, elle me gênait beaucoup moins qu'avant. Était-ce car je m'y étais confrontée plus d'une fois ? Peut-être, je l'ignorais.


— Pas de blessures ? s'enticha-t-il de dire, calmement.


Je le regardais, surprise. Je me souvenais des premières paroles échangées avec Petra, celle qui vantait le grand cœur de cet homme. J'avais refusé de la croire, mais en lui faisant face plus minutieusement, je découvrais l'immensité de son gris. Il ne rejetait pas que des remparts, des injures, des offenses. À le contempler comme ça, il me rappelait, indéniablement, le regard qu'il m'avait offert durant la bataille, rempli d'inquiétudes et de remords. Le terrifiant disparaissait un frêle moment, me permettant de quitter le poids de mes épaules, pour lui offrir un sourire plus apaisé, doux. Je secouais la tête négativement.


— Tout va bien, j'ai été prudente, répondis-je.


— Bien.


Il s'apprêtait à partir, certainement satisfait de ma réponse. Ma main tapa contre ma poche, discernant la forme de son mouchoir. Je rougissais de nouveau, tâtant de mes doigts la légère bosse, mon bras libre, se tendit vers lui, retint son épaule. Je fus moi-même choquée de mon propre geste.


Le fixant, muette, il s'était retourné, presque subjugué, limite insulté que je puisse le toucher. Mes vaisseaux sanguins s'affolèrent, mes joues me brûlaient presque. J'enlevai directement mon emprise, sentant ses yeux me pénétrer à nouveau, la sensation était bien différente, oh mon dieu, il fallait que je m'échappe d'ici.


— Urthël-


— Votre mouchoir ! Je devais vous le rendre ! le coupais-je pratiquement.


En une infime seconde, le regard fuyard, rouge écarlate, me voilà les deux mains tendues vers lui, le mouchoir au bout.


Il se tua un moment, semblait regarder le tissu, puis mon visage. Le caporal le fit un moment, avant que l'homme ne reprenne son dû.


— Merci, fit-il.


Le chef l'avait émis en même temps que de se retourner, prêt à reprendre sa marche, s'apprêtant à glisser le mouchoir dans sa poche avant, mais il se stoppa, s'arrêta brusquement, regarda le tissu. Une part de moi s'affolait, explosant de honte à me rappeler mon geste. Le commandant ne pouvait pas le deviner, et pourtant, j'avais l'impression que le dirigeant était au courant de tout, qu'il possédait une réponse à chacun de mes gestes. Ses yeux me suivaient, m'emprisonnaient. J'allais répliquer, prête à m'expliquer, mais ce fut lui qui prit part en premier :


— Tu l'as lavé ?


Je me stoppais à mon tour, surprise qu'il me le demande. À le regarder de nouveau, aucune colère n'habitait ses iris. Je repris une position stable, encore bien rouge de ce coup de folie.


— Oui, ça n'est pas bon ? le questionnais-je.


Une part de moi ne pouvait s'en empêcher. Ma maladresse m'avait de nombreuses fois fait défaut. Je n'avais aucune envie que le caporal en soit témoin. Mon côté perfectionniste reprenait le dessus, avec lui, j'arpentais le même désir qu'avec Judith : lui montrer que j'étais capable de surpasser ses attentes, même pour une broutille.


— Non, c'est très bien. Merci pour ça, souffla-t-il.


Il le rangea, cette fois-ci, dans sa poche, regagnant son escouade et son cheval. Je restai là un instant, bloquée, imbécile, la main posée contre ma poitrine. Je sentais mon cœur m'abandonner. Un lourd souffle passa la barrière de mes lèvres, me dessaisissant de ma terreur, je me rendis compte à quel point parler avec lui m'était difficile. Quant à ce vaste sentiment inconnu, prenant de plus en plus d'ampleur, impossible d'y mettre des mots, de le comprendre. Indéniablement, je faisais face aux méandres de l'inconnu, à ce monde qui m'avait jadis appartenu. Mon âme subsistait encore enterrés, habitantes des bas-fonds, lieu bas de l'humanité, ne laissant aucune place à ce genre d'émotion. Celle-ci, en particulier, m'attaquait les tripes, les empoignait. Une chaleur cependant douce semblait s'y détacher, se diffusant dans l'entièreté de mon corps, jusqu'à atteindre mes pommettes.


Badam.


Badam.


Je pouvais sentir ma poitrine vibrer, mon estomac avec, laissée seule à observer cet homme mystérieux, grand maître de mes réactions. J'étais si petite, à ses côtés.


Ma tête se baissa, mes yeux fixant le sol, j'essayais de regagner une traite confiance, stabilité. Canaliser, mettre de côté, je m'y attelais, reprenant mon souffle, perdant de ma rougeur pour laisser place au blanc éternel de ma peau. Relevant les yeux, j'approchai à mon tour de l'escouade.


— Oi, Urthël, appela le caporal.


Je me raidis presque de nouveau, mais me l'interdisant, je gardai ma droiture. Je m'approchais de lui, donnant mon écoute. Il appela du regard le jeune homme qui enleva sa cape, courut presque pour nous rejoindre.


— Jaeger fait partie de l'escouade aussi, désormais, continua-t-il.


Il le toisait, semblait le déchiffrer, le pauvre semblait avoir autant de mal que moi pour résister à ses lames. Il était nouveau, alors ? Peut-être qu'il possédait un statut spécifique pour avoir réussi à intégrer cette escouade.


Il me regarda, moi de même, je lui offris un sourire, lui tendant la main.


— Nellas Urthël, enchantée, lui fis-je.


Ce jeune homme possédait des yeux d'un rare éclat. Des émeraudes, voilà à quoi ils ressemblaient. Il reprit un faible sourire à son tour, semblant toujours autant perdu, déconcerté. Il vint néanmoins serrer ma main.


— Eren Jaeger... de même, toussa-t-il.


Mina me portait désormais l'erreur facile, mais je ne lui donnais pas plus de 16 ans, à lui aussi. C'était un réel adolescent, bien loin des regards sérieux, connaisseurs. Nos mains se séparèrent, je gardai mon faible sourire sur les lèvres. Le caporal-chef le congédia vers le reste de l'escouade, me laissant seule, à nouveau, à sa merci.


— Tu n'étais pas au procès ni au lieu où cela s'est passé. C'est pourquoi je te l'informe, mais ce merdeux est celui qui est capable de se transformer, me fit-il remarquer.


Cette fois-ci, prise de court, je me retournai directement, les yeux grands ouverts à le regarder discuter avec Petra et Erd. Ils pointaient le vieux château, semblaient lui expliquer certains fonctionnements.


Était-ce vraiment un gamin qui était capable d'un tel pouvoir ? C'était à peine croyable, je me retournais de nouveau vers l'homme aux cheveux de jais, prête à évoquer ma surprise, mais à la place, il poussa un large soupir, argumentant :


— Moi aussi, la nouvelle ne me réjouit pas spécialement.


Je perdis mon rictus, reprenant une aura un peu plus désolée. Ma présence avait aussi été imposée, j'étais à me demander s'il pensait la même chose pour mon adhésion. Il sembla remarquer ma mine déconfite, vu que son regard changea du tout au tout.


— Un problème, Urthël ? me questionna-t-il.


— C'est simplement... que moi aussi je suis un peu venue sur le tas, vous ne m'avez pas spécialement choisie. Je suis désolée si ma présence vous pose problème, avouais-je.


Instinctivement, je me mis à entortiller autour de mes doigts une mèche de mes cheveux. Difficile de rester en place, de trouver la moindre stabilité lorsque l'homme le plus fort de l'humanité vous toisait, emprisonnait. J'étais coincée, kidnappée de ses iris, impossible de bouger. Je redoutais à la fois la réponse fatidique, prête à l'entendre rabaisser ma position, railler ma présence, cependant, croisant les bras, arquant un sourcil, il fit :


— Je n'ai jamais dit que ta présence posait un problème.


Nos yeux s'entrechoquèrent face à sa réponse. Surprise, les joues nouvellement et faiblement rougies, je restais subjuguée, trop peu préparée au contraire. Je m'apprêtai à répondre, une nouvelle fois, mais il me coupa, maître dans l'art :


— J'ai pu t'observer. Ta technique est intéressante. Ce qu'il me posait problème était la difficulté à te cerner, au départ, quand tu es arrivée. Mais à y regarder de plus près, la vérité saute aux yeux. Tu viens des bas-fonds, pas vrai Urthël ?


Je sentais mes pupilles trembler, les deux mains s'accrochant au tissu de mon haut, près de ma poitrine.


Deux habitants des bas-fonds ne pouvaient y échapper. Il suffisait d'une empreinte, d'un regard prolongé, de plonger dans la détresse, la misère pour en déceler les vérités. Le caporal l'avait fait avec mes iris. Il m'avait dépouillé de mes secrets, sans aucune grande difficulté. La misère se lisait comme un livre ouvert, quand on en témoignait, difficile de ne pas passer à côté.


À la même sensation qu'une épine enlevée, mon poids disparaissait. Un frêle sourire, adouci, me gagnait alors que je hochai la tête, m'avouant vaincue. Il ne laissait apparaître aucune trace d'émotion sur son visage, cependant, à en plonger dans ses yeux, face à face, c'était deux voisins qui se croisaient.


— Fatiguée ? me fit-il.


— Moi même je ne sais pas, répondis-je.


— Tu veux t'entraîner ?


Cette question me happait, me ramenait aux jours anciens partagés avec Judith, cette proposition, j'y avais droit tous les matins. Une vieille coutume qui se répétait alors. Galvanisée, souriant plus profondément, les yeux criards de détermination, je retroussai mes manches, confirmant un franc :


— Avec plaisir.


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Son regard s'emparait de mon corps. Tel un pantin d'où il tirait les ficelles, j'étais sa proie. Je me rappelais, jadis, de mes exercices en compagnie de Judith. Je me souvenais de ses ordres, ses hurlements, ses coups cinglants, de mon sang versé à terre, de mes entorses et mes douleurs corporelles.


La tête en bas, je pouvais fixer ses bottes s'arrêter, parfois, face à moi. Il faisait le tour de mon corps, essayait de constater mes faiblesses. J'avais arrêté de compter les minutes, mais mes bras commençaient à s'affaiblir, le sang me montait au cerveau.


— Belle stabilité et souplesse, repose, Urthël, souligna-t-il.


Je repris position sur mes pieds, droite, la peau rougie à rester si longtemps en équilibre. Il avait voulu voir de moi toute l'étendue de ma spécialité. Je remerciais intérieurement Judith, une fois de plus, à m'avoir introduite à cela. Époussetant mes mains de la poussière du sol terreux, reprenant mon souffle, le caporal capturait mon corps de son regard.


— Je n'ai pas grand chose à redire de ta force physique, et de ta capacité au combat. Tu témoignes d'un entraînement rigoureux. Je ne te poserai pas de question sur les causes, les bas-fonds possèdent son lot d'immondices, tck.


Ce son s'était ancré dans mon cerveau, le rendant à son propriétaire. Il lui appartenait. Après avoir discuté plus avec lui, ma peur semblait avoir quitté ma bouche. Pendue à ses lèvres, voilà ce que j'étais. Idiote à écouter ses ordres, le laisser me guider dans mes gestes. Le caporal avait admiré ma souplesse, mes réflexes, ma stabilité. Il possédait toujours une longueur d'avance sur moi, cependant, une fois encore, je me retrouvais incapable de rivaliser face à mon adversaire. Sauf qu'au lieu d'avoir Judith face à moi, j'avais cet homme.


Ses cheveux brillaient presque à la lueur du coucher de soleil, formant un crépusculaire à couper le souffle. Le orange ne m'avait jamais paru aussi beau.


— Je n'ai jamais monté à cheval, fis-je remarquer.


— Ça, c'est un problème, mais on s'occupera de ça demain. Il se fait tard.


Une part de moi jubilait à sa phrase. J'en déduisais que, demain encore, j'aurai à devoir m'entraîner avec lui. Un léger sourire m'attaqua les lèvres, me fixant, de son air éternellement ennuyé, il ne décelait aucune portion de sentiment, et pourtant, me noyant une nouvelle fois dans ses iris grisés, j'en devinais tout un panel d'émotions. M'approchant de lui pour le rejoindre, entamant mes pas à ses côtés, je soufflais un :


— Merci beaucoup pour votre temps avec moi.


— C'est normal, morveuse.


Il pouvait très bien charger quelqu'un de le faire, et pourtant, il n'avait même pas sourcillé pour s'occuper de moi. La main lovée à mon cœur, j'admirais le coucher de soleil face à nous, quittant le terrain d'entraînement. Un silence empiéta nos pas, mais rien n'avait de bien oppressant. C'était un calme reposant, presque harmonieux. Mon âme s'était apaisée depuis le début de cet échauffement. Une halte à la guerre, aux remords, aux doléances. La voie du futur, de l'espoir semblait m'appeler, me hurler de l'approcher. Le major devait avoir raison à travers ses discours.


Malgré les défunts, c'était l'avenir qui nous guettait. 


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Fanart unique, réalisé par _bleumandarine_ (instagram)

Merci de ne pas le voler

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Petit mot de l'auteur 


J'ai eu tellement de mal à l'écrire celui-ci ! N'étant pas très habituée à écrire autant de dialogue (je vous assure, pour moi ça, ça fait beaucoup), je ne pouvais pas m'empêcher de lui trouver un côté barbant, bizarre, étrange. ☹ En espérant que ça ne soit pas le cas pour vous !

Néanmoins je suis bien contente d'arriver à ces chapitres ! ☻

On annonce la séance de drague ouverte. ☻

N'hésitez pas à laisser un petit avis en commentaire, et à voter le chapitre si vous l'avez apprécié !

En vous remerciant de votre fidélité,

Cœur sur vous.


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