ⅩⅩⅤⅠⅠ - Prise de conscience
『 Chapitre 27 ⋄ Prise de conscience 』
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Les larmes dégoulinaient le long de mes joues. J'étais incapable de me relever. Allongée contre mon matelas, la douleur était telle que déplier mes jambes me semblait impossible. Elle ressemblait à une crampe, la plus ignoble que j'avais pu avoir de ma vie.
Mes tibias étaient couverts d'écorchures, de bleus et d'hématomes. Je noyais mes hurlements contre mon coussin. Le tissu, infesté de moisissures. Ici, tout empestait la pauvreté et le règne du rien.
— Nellas, annonça Judith.
Sa voix était menaçante, à en faire pâlir le tonnerre. Elle m'avait toujours fait peur dans ce genre de moment. Elle ne souriait pas, n'avait aucune expression si ce n'était une espèce de rage au fond de ses yeux jade. Parfois, elle me rappelait l'incendie.
— N-non ! Je ne peux pas ! Je ne veux pas y aller ! criais-je.
Un chiffon d'eau glacé s'écrasa contre mes jambes, j'en eus des frissons qui me parcouraient le corps, ouvrant grand les paupières.
— Serre les dents, ordonna-t-elle.
D'un coup sec, elle les étira, me provoquant une douleur aiguë. Je poussai un hurlement strident, mes larmes redoublèrent.
Jamais je n'avais imaginé que les exercices seraient aussi difficiles. Ceux de Judith étaient sévères et horribles. Mon corps réclamait une pause, n'importe quoi pour se raccrocher à une autre réalité, pas celle-ci, en tout cas. Si je possédais la hargne d'avancer, elle ne cessait de me quitter face à la vérité : celle qu'un corps entraîné se situait bien trop loin de ma volonté.
— Allez, lève-toi, continua la rouquine.
Je la regardais pétrifiée, ma vision brouillée par les larmes. Je ne percevais que l'incendie brûlant dans ses deux perles fades.
— Tu vas me tuer ! criais-je.
— Écoute-moi bien, p'tite tête.
Elle se rapprocha, plaqua pratiquement son front contre le mien, je reculai, en vain. Me voilà prise au piège du mur délabré de ma chambre. Judith me tenait entre ses mains, je ne pouvais que la confronter. Mes yeux se scotchèrent dans les siens : mon vert foret frappait son jade.
— Si tu veux survivre, il faut que tu le fasses. Je sais que c'est douloureux, mais je sais aussi que tu le regretteras si tu abandonnes. Nellas, tu m'avais dit que tu voulais réussir à remonter en haut, n'est-ce pas ?
Je la regardais, ne sachant ni quoi dire ni que faire. Mes mains se regroupèrent contre ma poitrine, mon cœur battait, je le sentais.
— Alors il faut que tu survives.
Ses mots résonnèrent dans ma tête. Ils creusaient des sillons dans les courbes de ma psyché.
Je me souvenais de ce jour, du son des ciseaux contre mes cheveux, de mes mèches blanchâtres heurtant le sol, jusqu'au moment où une simple touffe bouclée décorait mon crâne.
Judith m'avait parlé de ce nouveau départ.
D'une nouvelle version de moi.
Et moi, je n'avais plus jamais connu la même Nellas.
Le brouhaha ne cessait de frapper les couloirs du bâtiment. À la veille d'une bataille, nous nous retrouvions à l'aube de l'hécatombe. Éteinte, le caporal-chef et moi-même avions fixé l'entrée ouverte. Il mit moins longtemps que moi à se rendre compte de la situation, car il quitta mon lit, me laissant incrédule face à la porte.
Il fallait y retourner.
Je n'avais plus rien à couler, plus rien à offrir. La douleur s'était transformée en vide. Si je m'imaginais, si j'essayais de me connecter à l'image que je rejetais, c'était à peine si je réussissais à me reconnaître.
Je me sentais tomber sous l'eau, sourde, lourde, et dès lors que mon corps frappait le sable, un éclair jaillissait au centre de mes pensées.
Il était temps de se battre.
À me souvenir de mes moments de bataille, qu'avais-je seulement pu fournir à part mes larmes et mes angoisses ? Je n'avais servi à rien.
Une odeur désagréable me remémora le parfum de l'inutile.
Il était hors de question que j'offre une nouvelle fois cette vision.
Je me levai.
Le caporal-chef se retourna, me fit face. Je le regardais, il me voyait. En l'espace de deux petites secondes, lui comme moi s'étions entendus en un seul regard.
— Pas de folie, Urthël. Je vais rejoindre Erwin, tu viens avec moi, ordonna-t-il.
Quand avais-je compris cela ? Comment l'avais-je oublié ?
Alors que mon caporal-chef passait le seuil de la porte, que je le suivais par automatisme, cette vérité cinglante m'alourdissait le crâne :
La vie d'un combat ne s'épuise jamais, elle est éternelle.
La routine avait le don de brouiller les pistes, d'annihiler les souvenirs. Les miens étaient noyés au fond de mes tracas, de mes cauchemars. Depuis quand avais-je réussi à engouffrer la totalité de mes craintes ?
Alors que les talons de mes bottes claquaient sur le parquet du couloir, qu'autour le chaos s'activait, qu'on me bousculait parfois dans une course effrénée, je faisais face à ma propre réalité.
Judith avait peut-être raison.
Non, elle avait toujours eu juste.
On ne se prépara jamais assez à faire face aux supplices.
Petra, Auruo, Erd et Gunther le savaient éperdument. Je m'entêtais à survivre, à trouver un sens à ma vie, à mes gestes, mes combats, mes rêves. Ils avaient dédié la leur à leurs convictions, à l'humanité. Ils se forgeaient dans le sang et la hargne pour permettre des lendemains d'espoir.
Nous nous arrêtâmes, mon caporal me demanda de rester devant la porte, et alors qu'il rentrait, me laissant seule face à ces révélations, je tombais nez à nez avec un miroir écorché.
Mes doigts, tremblants, se mirent à caresser la glace alors que je me confrontais à mon reflet.
— Je suis tellement désolée, murmurais-je.
Mon poing se serrait alors que je devinais la silhouette fantomatique de l'escouade tactique. Le sourire ravageur de Petra avait de quoi éblouir cette planète entière, Auruo s'amusant à me dépasser le plus haut possible en taille, Erd, en posture de grand-frère, et Gunther, si joyeux de pouvoir m'apporter un nouveau savoir que j'ignorais.
— Je suis tellement désolée d'avoir songé une seule seconde de n'être pas capable de lutter, répétais-je.
Un rictus et une émotion particulière m'arrachèrent les lèvres. Le cœur au bord des yeux, et les yeux au bord du gouffre, je me reculais, hochai la tête, séchai mes dernières larmes.
L'heure était venue de se battre.
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Dépitée, assise contre le bois d'une charrette, aux pieds de la jeune Mikasa Ackerman et de mon caporal-chef, j'essayais de protester comme je le pouvais.
— Je ne peux tout simplement pas rester les bras croisés ! pestais-je.
— Ce sont les ordres d'Erwin, répondit Livaï.
Je me reçus une petite tape contre les genoux de son talon droit, il me regardait, l'air de dire que cela suffisait. Les joues légèrement gonflées par la colère, je devinais bien qu'il était impossible pour moi d'y faire une objection.
Je détestais définitivement le major Erwin Smith.
Je croisais mes bras, poussant un soupir de mécontentement. À ma droite, les trois jeunes adolescents semblaient pensifs. Le blondinet, tout à l'arrière, en face du caporale-chef Zoe, était plongé dans ses réflexions, il chuchotait :
— Qu'est-ce qu'on est censé faire maintenant... Le mur Rose a été ébréché sans qu'on s'y attende, et maintenant je... Même si nous parvenons à conduire Eren jusqu'au front, je doute que ça change quoi que ce soit... et... pourquoi avons-nous avec nous un pasteur de ce groupe qui voue un culte aux murs ?
Maintenant qu'il le disait, moi aussi je n'avais rien compris à cette organisation. J'avais obéi aux ordres de mon caporal-chef, malgré-moi, lorsqu'il m'avait annoncé que lui, comme moi, n'allions pas aller au combat.
Ce vieil homme était muet, bien qu'on devinait son embarras de loin. Coincé entre le caporal-chef Ackerman et Zoe, il y avait de quoi être déstabilisé. La jeune scientifique prit la parole en première :
— Ah, ça... eh bien, nous sommes amis avec Nick, pour l'instant, vous voyez, pas vrai..? Il savait pour les titans dans le mur. Mais jusqu'à présent, il a gardé le silence sur cette information incroyable, je n'en connais pas la raison, mais il semble déterminé à ne rien dévoiler des secrets qui concernent le mur, et ce, même au péril de sa vie. Apparemment les membres de sa secte en savent beaucoup sur le mur.
Aussi surprise que tout le monde face à ces révélations, j'allais m'apprêter à riposter, mais ce fut Eren qui prit les devants. Emporté par une rage qui lui ressemblait bien, il se leva pour agripper le pasteur au col, me plaquant davantage contre le bois. Ce fut la main de mon caporal qui m'aida à rester en place. Déjà que je n'étais pas très à mon aise à même le sol, il fallait que ce crétin se lâche.
— Hein ?! Comment ça !? hurla-t-il.
— Eren ! Ne fais pas bouger la charrette comme ça ! pestais-je
— Reste calme ! Les effets secondaires de la transformation ne se sont pas encore dissipés, fit Mikasa en le retenant.
Je poussais un soupir alors qu'il venait de se rassoir, remerciant du regard mon caporal-chef qui enleva tout juste sa main de mon épaule qui me stabilisait.
— J'allais questionner d'autres membres de sa secte, mais il s'est finalement montré coopératif et a choisi de venir avec nous de son plein gré. La situation a changé, alors il semble qu'après avoir été témoin des derniers évènements, il ait commencé à se demander s'il devait ou non continuer à suivre les règles. Et c'est pour cela qu'il souhaite voir de ses propres yeux l'état réel des choses, expliqua la caporale Zoe.
C'était la meilleure. Comment ne pas avoir connaissance du chaos qui peuplait les habitants démunis du mur Rose ? Je roulais des yeux, claquant dans ma barbe un :
— Venant d'un prêtre c'est pitoyable, ils ne sont pas censés avoir conscience de la misère des gens, eux ? Ce sont tous les mêmes, décidément.
— Attendez, attendez... c'est carrément bizarre cette histoire, si vous saviez quelque chose, alors je vous en prie, dites-le-nous ! Qu'est-ce qui peut être plus important que d'empêcher l'anéantissement complet de l'espèce humaine ? tenta de supplier Eren.
— Je me le demande... Le pasteur m'a l'air d'un homme honnête et droit, c'est pourquoi je pense que peut-être, une cause plus importante se cache derrière tout ça, une cause plus importante que la sauvegarde de l'espèce humaine, fit Hanji Zoe.
Ses yeux avaient de quoi faire peur. Le regard de la caporale était bien différent de celui de mon chef, mais tout aussi terrifiant, à sa propre manière. C'était comme si elle avait le don de déchiffrer et d'autopsier la personne.
— Eh bien d'où je me tiens, on dirait que celui-là a des couilles. Mais en est-il de même des autres fanatiques de sa petite secte ? Je doute grandement qu'ils puissent tous se vanter d'une telle force de volonté. Oh, et puis, il existe de nombreux moyens de faire parler quelqu'un. Dans l'état actuel des choses, je suis peut-être inutile au combat, mais je reste tout à fait capable de surveiller un petit vieillard. Alors rends-nous service à tous les deux et ne tente rien qui pourrait me conduire à te faire de nouveaux trous, provoqua le caporal-chef.
De ma vision, je pouvais admirer son pistolet rangé au creux des côtes du prêtre. Même blessé, dans l'incapacité d'utiliser l'équipement tridimensionnel, il demeurait redoutable. Mes yeux brillaient de fascination alors que je le regardais tenir cet homme de son simple bras. Un jour, moi aussi je serai une soldate autant compétente que lui.
— Par ailleurs Hanji, je ne savais pas que tu aimais faire mumuse avec les pierres, continua-t-il.
Je remarquais dans le creux de la main de la caporale-chef une étrange pierre précieuse. Elle brillait, on aurait cru voir du cristal.
— Ah ouais, eh bien, c'est vrai, sauf que il ne s'agit pas d'une pierre ordinaire, c'est un morceau de peau durcie du titan femelle, répondit-elle.
— Hein..? fit Eren, Armin et moi-même, complètement abasourdis.
— Ça n'a pas disparu ?! questionna Arlelt.
— Nan ! Ça s'est détaché du corps de titan d'Annie quand on l'a ficelée avec les câbles, c'est incroyable mais ça ne s'est pas évaporé, et ça n'a pas disparu ! J'ai eu une révélation quand j'ai comparé ce morceau à des fragments du mur, leurs compositions et leurs structures se sont révélées très similaires. En d'autres termes, le mur lui-même est constitué de titans colossaux qui sont devenus ses piliers porteurs, expliqua Hanji.
Les yeux ronds, c'était comme si chaque argument rebondissait comme des balles perdues contre ma poitrine. Les murs étaient des titans ? Nous étions protégés par ce que nous combattions ? C'était ridicule. Je n'y aurai pas cru une seule seconde si je n'avais pas aperçu cette tête béante à travers le trou.
— Alors, alors- ugh-
— Hop hop hop ! Laisse-moi l'honneur de l'annoncer Armin ! En l'état il sera difficile de reboucher le mur Rose, n'est-ce pas ? Parce qu'il n'y a pas de rochers assez gros, mais ne pourrait-on pas combler la brèche grâce à Eren en utilisant la faculté de durcir leur corps ? proposa la caporale.
— Ça semble complètement fou, fis-je, sous le choc.
— Combler la brèche avec mon corps..?! répéta Eren, dans le même état que moi.
— Les propriétés matérielles sont identiques, alors, après t'être défait de ta transformation, il ne restera plus qu'une énorme statue fossilisée qui ne s'évaporera et ne disparaîtra pas. Et si c'était réellement possible ? C'est ce que je n'arrête pas de me ressasser, tu sais... fit la caporale, tenant Eren aux épaules.
Difficile de trouver un sens et, bizarrement, je voyais un nouvel espoir se former. Ce plan se tenait, et tout le monde semblait comprendre là où voulait en venir Hanji Zoe, ce fut Armin qui brisa le silence, bien trop concentré et impliqué dans cet échange.
— Je pense que ça vaut le coup de miser sur cette possibilité, et si on peut répéter l'opération, alors même la possibilité de reconquérir le mur Maria deviendra envisageable ! Jusqu'à maintenant, la procédure habituelle était d'envoyer en premier lieu des éclaireurs récolter de grandes quantités de matières premières. Il était alors nécessaire d'employer de nombreuses personnes et de planifier des voies d'approvisionnement. Toute avancée, ne pouvait se faire qu'après avoir établi des points de ravitaillement tout au long du chemin, ce genre d'approche prenait vingt ans avant de porter ses fruits. Mais s'il n'y a plus besoin d'utiliser des chariots, alors je crois qu'il serait possible de tracer une ligne droite vers le district de Shiganshina.
Une goutte de sueur coula le long de ma tempe. Alors était-ce réellement probable ? Arrivions-nous enfin au temps de la fin de cette guerre insensée ?
— Je vois, avec un petit groupe, on pourrait faire toute la route jusqu'au mur Maria en un rien de temps, fit la caporale Zoe.
Je me trouvais aussi surprise qu'Eren, Mikasa et mon caporal, bien qu'il n'en montrait rien. J'étais tellement prise dans cet échange que j'en oubliais la douleur du sol de cette charrette dans mon dos et des équipements tridimensionnels heurtant parfois mes jambes.
— Que dirais-tu de mener cette opération "Au-delà du mur" de nuit ? proposa Armin.
— De nuit..? questionna Hanji.
— Oui ! Les titans ne se déplacent pas la nuit ! Je sais que les torches ne constituent pas une source de lumière suffisante pour aller au plus vite la nuit, mais même avec un rythme limité, un petit groupe a des chances d'arriver au mur Maria avant l'aube, expliqua Arlelt.
— Notre situation peut paraître plus désespérée que jamais, mais il reste de l'espoir...
Cette dernière phrase me fit avoir des frissons. De l'espoir ? Oui, voilà ce que nous créions au sein du bataillon. Il m'avait fallu du temps pour le comprendre, mais tout paraissait limpide désormais, encore plus avec ces nouvelles révélations. Nous avions la possibilité de gagner contre les titans, et moi, celle d'explorer davantage ce monde, de retrouver la moindre trace de mon père.
— Tout repose sur la pari qu'Eren puisse reboucher le mur, fit Armin.
Le regard de tous se posa sur le jeune adolescent. Il semblait tétanisé. Je le comprenais, la pression qu'il devait recevoir était énorme.
— Je doute qu'il puisse nous donner une réponse définitive tout de suite, mais quand même, penses-tu être capable de le faire ? demanda Hanji Zoe.
Un silence religieux accompagna la charrette alors que tout le monde le regardait. Il détenait entre ses mains l'espoir de l'humanité. Aussi surprenantes que les choses fussent, ce fut le caporal-chef qui prit la parole, le regardant d'un air meurtrier.
— On s'en fout qu'il puisse le faire ou non, fais-le, c'est tout. Tu dois le faire, tu n'as pas le choix. Tu es au courant de notre situation à tous, sur ce point, la division des éclaireurs ne peut rien faire si ce n'est se casser le cul pour donner le meilleur d'elle-même. Alors sois sûr de réussir.
Incroyable comme ses mots étaient toujours si bien choisis. Il lisait dans les émotions, capturait la peur pour la transformer en force, et alors que je me tournais de nouveau vers Eren, une hargne nouvelle semblait habiter ses yeux.
— Oui, caporal ! Je comblerai la brèche ! Sans faute ! J'en ai ma claque de ne pas savoir ce qu'il se passe. D'abord je reboucherai le mur Rose, puis je reboucherai le mur Maria, et ensuite, le sous-sol... Si, comme mon vieux me l'a dit, toutes les réponses se trouvent vraiment là-bas. Alors il devrait aussi y avoir quelques indices sur sa localisation. Toutes les réponses sont là-bas, je le sais. Lorsque j'y serai, j'apprendrai Enfin vers quoi diriger ma colère qui bout en moi.
Alors que je ne pouvais que comprendre l'expression déchirée de ce jeune garçon, les étoiles brillaient d'espoirs novateurs. Le vent avait un parfum de renaissance, il semblait nous guider vers un chemin plus victorieux. Nous arrivions au district de Hermina, je me souvenais jadis de ce lieu. J'avais arpenté ses ruelles, moi aussi pleine de rêves. Voilà que j'y revenais avec de nouvelles ambitions.
— Nous allons descendre ici, le pasteur, Nellas et moi ne pouvons pas aller plus loin. Je vous laisse le reste, vous êtes les membres de l'équipe improvisée par Erwin, après tout. J'espère bien que tu as bien compris ton rôle Armin, continue de développer des idées avec Hanji comme tu étais en train de le faire. Mikasa, tu dois te servir de tout ton potentiel pour protéger Eren. Je ne sais pas pourquoi tu es autant attachée à Eren, mais n'oublie pas de te contenir. Ne commets pas une autre bévue, expliqua le caporal-chef.
Alors que nous passions les portes du district. J'admirai la lune hautement levée. Si elle n'accompagnait pas mes mélodies, ce soir, elle accompagnait ces petits bourgeons de volontés.
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Fanart réalisé par kilutanii (instagram)
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▛ Petit mot de l'auteur ▟
J'adore écrire ce genre de chapitre ! Bien qu'on suit beaucoup la trame du manga, introduire ma petite choupinette dans tout ce bazar c'est un petit plaisir 👀
J'espère que vous prenez toujours autant de plaisir à lire cette histoire ! On arrive dans les chapitres de révélations ! Aka les meilleurs à mes yeux dans l'arc de SNK. J'espère que Nellas y trouve sa place, en tout cas, elle commence à se frayer un chemin dans ce monde qui, désormais, lui appartient autant qu'un autre.
Merci de votre lecture. Je reviens vite pour la suite qui sera mouvementé !
Coeur sur vous.
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