Ⅰ - Les bas-fonds

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『 Chapitre 1 ⋄ Les bas-fonds 』

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Mes rêves avaient toujours été fourbes. Ils s'amusaient à creuser, ronger mes entrailles, les labourer, les fourrer de cauchemars. Depuis mes 7 ans, mon destin semblait inéluctable, indiscutable.


Le feu possédait l'odeur de l'agonie. Elle me retournait l'estomac, me ramenait en cette heure sinistre. Mes narines, arrachées, confrontées à la fumée, aux toxines irrespirables, ne cessèrent toujours pas d'empoisonner mes songes.


Les rêves allaient être encore bien fourbes, ce soir.


Un jour, peut-être, un éclat de sens allait m'apparaître. Il brillerait assez fort pour parvenir à effacer les flammes. Elles se consumaient, reflétaient de vieux démons endormis, à la force de mes mains, de ma psyché, j'en camouflais la plus grosse partie.


Mes tourments s'emparèrent de la même forme, chaque soir, sans être éclairé, dépourvu de lumière, dans l'obscurité la plus complète, le schéma reprenait forme humaine : Ma chambre, jadis occupée, mes pieds tapants contre le drap de mon matelas, mon dos jonché d'une large couverture. Je ne dormais pas, je lisais. Je n'avais pas pu attendre le lendemain pour découvrir la suite de mon histoire, ce, malgré les discours de ma mère. Elle était épuisée, ce jour-ci, s'était couchée tôt pour s'autoriser un peu de repos. Les périodes de répétitions étaient souvent les plus éreintantes. En particulier pour maman qui ne trouvait déjà que très peu le sommeil. Papa n'était toujours pas rentré à la maison, depuis ma naissance, peut-être même avant. Elle s'obstinait à me vanter sa personne, qu'il était l'homme, ah, peut-être le plus merveilleux qu'elle n'avait jamais connu.


« Tu possèdes ses yeux, Nellas ! »



Je pouvais, encore, avec difficulté, discerner sa voix. Les années octroyaient le sinistre pouvoir d'annihiler les mémoires. Lorsque le corps baignait dans les enfers, brûlait aux fils des jours dans la hargne de la misère humaine, les souvenirs s'effaçaient, disparaissaient.


Maman, de printemps en printemps, perdait de son éclat, de sa beauté, dans le vaste monde de ma psyché.


Mon songe continuait. Je perçus de nouveau le bruit sourd de mes gestes, de mes jambes frappant, claquant. Plus amplifiés que la normale, les perfides cauchemars prirent la liberté d'accentuer les formes, les sons, les sens. Mon histoire était plaisante, je ne me souvenais plus de son contenu, mais impossible d'en détourner les yeux, de laisser les pages, d'inviter Morphée à rejoindre mes bras. J'aimais la lecture, déblatérer le lendemain avec ma mère, de conter mes récits, les étoiles dans les mirettes d'une enfant, aujourd'hui disparue, écrasée, morcelée, forcée à périr.


Une odeur putride, le plus dur débuta, à renifler cette faible senteur, âcre, attaquant instinctivement le corps.

Les sueurs froides commencèrent.


Je tournais la tête, troquait les pages du merveilleux de mon ouvrage, pour la vision massacrante du bas de ma porte, trop éclairée. La lumière se mouvait bizarrement, formait des vagues plus ou moins intenses. Regroupant mes jambes près de ma poitrine, fronçant les sourcils, à, mystérieusement, ressentir la chaleur s'infiltrer sous ma couette, mes sens en alertes, le feu pénétra par delà le bois.


Un cri aigu passa la barrière de mes lèvres, terrorisée à dégager de mon lit, oubliant le paradis de mon livre, troquant pour l'enfer du parquet chaud. Ma porte, fermée, fondait sous les brasiers.


Les cauchemars, sournois, possédaient le don de métamorphoser les peurs. Pantins de ma psyché, victime d'un monstre humanoïde enflammé, acculée, je fus incapable de bouger.


Ma respiration s'accéléra.


Mes pas se consumaient en arrière, hurlant, sans réponse, seule au monde. Le feu, acteur de mes effrois, s'approchait de plus en plus vers moi.


Ma tête se tournait, à gauche, à droite. Le cœur palpitant, j'observais l'unique source de réconfort de ce qui fut, jadis, ma chambre.

Le violon offert par ma mère, lors de mon cinquième anniversaire, fut là, posé, témoin de ma terreur.

La sortie, inexorable, seule possibilité d'échapper à mon cauchemar, me tendait les bras. Attrapant mon instrument, courant, courant droit vers elle, je sautais. Un bruit sourd d'éclat de verre, et alors, mes paupières, avec fracas, s'ouvrirent.

Poisseuse, tremblante, haletante, je fis face au même mur qui donnait devant mon lit, usé, vieilli et défraîchi.

Une fois encore, les rêves furent bien fourbes, cette nuit.


Je n'avais jamais su la fin de mon livre. Les souvenirs se consumaient avec le feu de mon ancienne bâtisse. Ma mère avait dû périr, dans son sommeil, dans le pays de ses songes. Moi, incapable de pouvoir sortir des entrailles de mes cauchemars, j'avais vécu, survécu, sans grande quête d'avenir. Le départ d'une nouvelle vie, plus miséreuse, infortunée, et calamiteuse.


Après m'être échappée par la fenêtre de ma chambre, j'avais couru, galopé. Décimée par la peur d'être poursuivi par ce monstre de feu, j'ignorais où me conduisait ma course. Ce fut Judith qui me retrouva.


« Tu veux te tirer d'ici, hein »


Furent ses premières paroles. Mes yeux verdâtres, écarquillés, traumatisés, dirigés droit vers sa personne. Ses cheveux, camouflés d'une cape, m'empêchaient d'en discerner leur profondeur incendiaire. Un roux cinglant, des yeux de jades ternis, Judith, en grande splendeur, salvatrice de ma propre vie.


« Alors, viens avec moi, petite tête. »


Je ne pouvais ni répondre ni réagir. Mais cette main qu'elle me tendit, plongeant d'un regard à un autre, je ne pouvais me résoudre à refuser la poigne d'une bienfaitrice. Venir avec elle, sans l'incendie me courant derrière. Cette nuit-là, j'étais partie sans ma mère et mes repères. En me relevant, tenant sa main, le corps écorché de diverses plaies, causées par ma fuite effrénée par la fenêtre, la seule chose que je pus lui tenir en discours fut :


« Maman est morte. »


Le quotidien ne fut plus jamais le même pour moi. Les concerts d'antan avaient disparu, le soleil aussi. Je ne me souvenais qu'à peine de mes premiers pas consumés dans cette ville souterraine. Judith m'y avait conduite, sans un mot, sans une explication. Trop heurtée, commotionnée par l'enfer des jours passés sans stabilité, je ne pouvais me résoudre à cerner les dangers, la route qui m'attendait, me guettait comme un vautour, un corbeau m'annonçant ma prochaine chute.


Judith m'avait emmené dans les bas-fonds, cette nuit-là.


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Le mur qui donnait face à moi n'avait pas changé, même après onze années de vie. Il était insalubre, sans aucun goût, inspirait la misère et les dégâts d'une vie souterraine. Le règne du rien, voilà à quoi rimait les bas-fonds. Je coulais des jours difficiles avec Judith, ce, depuis mes 7 ans. J'en avais 18, aujourd'hui.

Trouvant la force de me lever, déduisant que le sommeil n'était point de mon côté pour cette nuit encore, je consumais mes pas dans cette chambre vieillie, témoins de mes souffrances depuis si petite.

Je trouvais le chemin des couloirs, me dirigeant vers la salle de bain de notre bicoque. Tout tenait avec un rien, menaçait de s'effondrer un jour prochain. Les bâtiments se ressemblaient tous dans les souterrains. Ils respiraient la pauvreté, inspiraient le manque de tout. On apprenait à vivre avec un rien : un peu de nourriture, un peu d'argent, un peu de tout.

La glace morcelée, face à moi, reflétait mon image. Quel triste visage, des cernes ornaient le dessous de mes yeux, ma peau pâle, de porcelaine, fatiguée du manque de lumière, reflétait un air vampirique, maladif. Chez moi, tout était blanc. Ma chair l'était autant que mes cheveux, digne souvenir de ma vie passée. Ma mère en possédait les mêmes. Ses traits harmonieux durent enluminer mes traits, quel dommage que le destin avait morcelé cette succession. Mon albinisme ne faisait que me rappeler, jour après jour, la perte de ma mère, l'héritage perdu de ma famille. Seul mon nom persistait à me ramener à mes racines : Urthël, Nellas Urthël. Auparavant, il suscitait les émois des mélomanes, des amoureux des orchestres, profonds admirateurs de la carrière de ma mère. Plus rien de ça ne subsistait. Mon violon sauvé in extremis gardait encore aujourd'hui l'écume de mes jours. Il me rappelait les souvenirs d'antan, me permettait de me savoir vivante, humaine. Rien n'avait de mortel dans les bas-fonds.

Je brossai ma chevelure, à chaque coup, mon volume gonflait, laissant mes cheveux blancs caresser ma nuque, mon cou, faiblement mes épaules. L'eau trouble percuta ensuite mon visage, réveillant ma peau flétrie de mes cauchemars.

Au sol, le pyjama de Judith traînait, arpentait le carrelage brisé. Elle laissait ses traces, sûrement avait-elle dû se réveiller avec fracas ce matin. Un faible sourire apparu sur mes lèvres, un espoir nouveau, me ramenant à ma profonde nature, bien trop optimiste. Elle ne m'avait jamais quitté, m'avait sauvé la vie à plusieurs reprises lorsque rien n'allait. C'était-elle qui m'avait formé mes espoirs, mes rêves nouveaux. Ils animaient ma nouvelle vie, me forçaient à confronter l'avenir de mes yeux verdoyants. Saisissant les opportunités, même de force. Depuis mes 10 ans, je me convainquais de sortir d'ici, d'étendre mes ailes, de retrouver la seule source restante de ma famille : mon père.

Le bataillon d'exploration était la meilleure manière, pour moi, d'explorer le monde. Je restais déterminée à l'idée que le monde était vaste, bien plus étendu que ces murs. Je partageais ces convictions, quoi de mieux que de rejoindre ces rangs ? De participer à la découverte, à la réussite humaine ? De jouir, enfin, d'une identité complète ? Mon père demeurait quelque part. Il était temps de délier les liens, ceux qui maintenaient mes poignets depuis ma naissance. Ma mère n'avait pu aimer un malfrat. Si elle disait de lui qu'il était bon, alors je le retrouverai, exigerait des réponses, et trouverait enfin la paix. Ce but me tenait en haleine depuis si longtemps, désormais. J'avais payé de mes mains, de ma sueur, de mon travail acharné, un permis de citoyen, seul moyen de sortir de ces souterrains.


Je partais dans 3 jours.


Je réalisais avec mal qu'il était temps d'accomplir mon but.


Une voix criarde rompit mes pensées, je la connaissais, elle provenait du bas, avait le don de faire gronder le tonnerre. Judith, sévère, portait bien son timbre fracassant :


— Nellas, bouge-toi tu veux, j'ai b'soin de toi en bas !


— J'arrive ! répondis-je, moins fort, plus en douceur.


Ce jeu de contraste formait notre famille. Judith n'était pas ma mère, ne l'était jamais devenue avec le temps. Elle était ma mentore, me guidait depuis ma jeunesse pour survivre, m'endurcir. Cette rengaine peuplait notre quotidien, on s'y habituait. Peut-être était-ce même le genre de refrain que j'appréciais. Ma tutrice portait en elle la hargne et la fureur humaine, elle restait mon seul soutien depuis onze ans, désormais. Malgré les coups, les hurlements, les disputes, il m'arrivait de songer à ce que je serais devenue sans elle.

J'effleurai un nouveau sourire, attendrie, nostalgique. Il me ramenait aux vieux temps, au passé et aux premiers échanges. Quelle drôle de personnage elle était : forte, élégante. On discernait à travers ses faux airs sauvages toute la douceur qui pouvait former son être. Elle était dévorée par la tristesse.


Judith avait tendance à me dire que nos nuits étaient le reflet de nos choix.


Elle ne dormait presque plus.


Je quittai le lavabo, notre pseudo salle de bain, troquant rapidement mon pyjama pour mes vieux vêtements : un pantalon noir délavé, un haut à manche longue de la même couleur, troués, ainsi que mes bottes usées. Rien n'avait d'élégant, ici. On survivait avec le minimum, il le fallait. En sortant des bas-fonds, on faisait face au rejet de l'humanité. Un tapis de misère, la mort comme voisine. J'avais arrêté de compter les défunts contre les murs de cette ville. La faim tuait aussi bien qu'un couteau. Sûrement était-ce cette raison-ci, elle ne me faisait pas reculer face à la désolation de l'extérieur : les titans. Lorsque votre plus grand ennemi s'avérait être vos semblables, on annihilait toutes formes de nouvelles terreurs. Ces montres, gisant au-dessus de nos têtes, n'étaient rien de plus qu'une idée, quelque chose dont je me préparais jour après jour. Ce n'était pas eux que je craignais, ce que je redoutais, c'était les actions humaines.

J'arrivai en haut de l'escalier. Notre appartement se situait au-dessus du bar, il suffisait de descendre les marches pour trouver la porte de service, qui, une fois ouverte, donnait sur la large salle.

En ouvrant, je découvrais la silhouette de Judith, fatiguée, à nettoyer les verres d'un vieux torchon. Le bois avait grincé, elle n'avait même pas levé les yeux pour me saluer.


— Bouge-toi un peu, on va pas tarder à ouvrir, pesta-t-elle, sous l'un de mes soupirs.


Elle me lança un tablier que je reçus en plein visage, arrêté de moitié par ma main. La délicatesse n'était pas sa plus grande qualité. Je n'aimais pas ce bar. Les consommateurs y étaient abjects, brillaient de leurs actions putrides, se vantaient des meurtres, des vols perpétrés dans la ville. Les albinos ne couraient pas les rues. Mon corps passait dans l'œil de ces pochtrons, ils le salissaient de leurs pensées perverties, essayaient de me pousser à des entretiens privés. La plupart de mes pourboires, ceux qui avaient constitué mon budget pour mon permis de citoyen, provenaient de ces pots-de-vin, m'incitant à passer sous leurs draps. Cela suffisait à m'en donner des nausées, je ne préférais pas y penser.

Je m'occupai de dresser les différentes tables, de lustrer le bois usé, tant bien que mal. Rendre la misère accueillante, quelle ironie. Judith y était cependant irréprochable.


— Ne rêvasse pas, Nell' soit sérieuse deux secondes on déconne pas ici, rajouta de nouveau la rouquine, de l'autre côté du bar.


Elle sortit quelques bouteilles d'alcool dont je ne pourrai reconnaître le nom. Sa dureté n'avait rien de méchant. Judith respirait la logique, prévoyait les gestes pour nous éviter la colère d'un client. Ils se montraient parfois dangereux, fourbes. À l'image des habitants des bas-fonds. Le bar avait beau accueillit sa réputation, Judith ayant même fait régner son respect inné, nous n'étions jamais à l'abri dans cette ville où la loi du plus fort persistait. Ses paroles jadis résonnaient encore en moi :


« Ne fais confiance à personne d'autre que moi, ici. »


Personne, oui.


Bien noté, Judith.


La nostalgie avait la fâcheuse tendance à s'emparer de mes songes, en ces derniers jours. Elle était beaucoup plus intense, imposait sa présence. Je ne pouvais m'y résoudre, replongeant dans les méandres de mes souvenirs. Voilà des années que je n'avais revu le ciel, la lumière du jour ou même un traître point d'humanité. D'ici une bonne semaine, je pourrais parvenir aux inscriptions civiles du bataillon d'exploration. Elles avaient lieu tous les ans, à Hermina. Je n'avais pas le chemin le plus droit. Le mien était sinueux, n'était pas passé par la case des brigades d'entraînements. Mais une part de moi persistait à me penser capable, à me savoir prête à agir, survivre, et servir. Je connaissais mes qualités, la rapidité, l'habileté étaient mes atouts, j'apprenais vite. Il n'y avait aucune raison de me voir échouer. Je ne le permettrais pas.


Voilà onze ans de ma vie passée dans la crasse et les rêves d'étendre mes ailes. Si je m'attardais une année de plus dans les tréfonds de la misère, ma vie s'arrêterait ici.


Tout avait été question de choix, Judith n'avait fait que jouer un rôle de passerelle dans ma vie. Je fus toujours la principale, celle qui scella son destin, s'arracha la détermination de ses mains.


Mon cœur me tordait, il se retournait face à mes pensées, mes regrets. Les souterrains regorgeaient d'histoires, la mienne n'était pas plus différente qu'une autre. Je me refusais de rester pétrie dedans, de ne rien en tirer. Il me fallait m'évader, m'échapper.


Même si Judith, tout comme moi, ne partageons pas grand-chose, un simple regard suffisait à parler. La rouquine surpassait mes réponses, me connaissait dans les moindres recoins de mon âme. Elle me dépouillait de mes secrets, avait su reconnaître la profonde déchirure d'une enfant. Voilà que nos yeux s'entrechoquèrent, se rencontrèrent. En un battement de cœur et de cil, partageant un éclat de soupir, un frêle sourire, Judith comprit.


Elle savait que je ne resterais pas ici.


Une tape sur mon épaule arriva à bousculer mes songes. Le poing noué contre le torchon, écrasé contre le bois de la table abîmée que je venais de nettoyer, je me levai, m'approchai d'elle. Judith n'avait pas changé depuis mes 7 ans. Elle ne souriait jamais, sauf ivre morte.


—  Et donc, c'est pour quand ? ma questionna-t-elle, sérieux habituel pendu à ses lèvres.


Toujours le même refrain, avec elle. Que ce soit Judith ou moi, notre relation n'avait jamais changé, nos secrets distincts aussi. Le mystère de la rouquine demeurait entier. Elle n'avait jamais parlé de son passé.


— Dans trois jours, répondis-je sur la même intonation.


Un soupir passa par ses lèvres. Elle ne semblait ni surprise, ni fâchée, ni touchée. Ce genre de choses ne l'affectaient pas. C'était l'une des lois à apprendre : ne pas pleurer quand il s'agissait d'espoir, d'avenir, d'une porte de sortie.


— Alors, tâche de ne pas mourir. On va ouvrir, prépare-toi, finit-elle.

Je la regardais s'éloigner à la suite de son discours. Elle regagnait le comptoir, ses bouteilles de vin, comme si rien ne s'était produit. Peut-être que dans d'autres circonstances, sa réponse aurait suffi à me faire pleurer. Un sourire me prit aux lèvres, cependant, alors que je me repassais sa réponse en tête.


Je ne compte pas mourir, Judith.


Je vais étendre mes ailes.


Tu verras, comme je suis capable de voler haut dans le ciel. 


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Petit mot de l'auteur

Bonjour, bonsoir !

La voici, la voilà, ma fiction dont l'idée me tient à cœur depuis dès années, je vous offre le plaisir de découvrir l'histoire de Nellas, mon premier oc, la prunelle de mes yeux.

M'y lancer a été difficile, j'espère que vous y trouverez un franc plaisir de vous plonger dans les méandres de ses soucis, son esprit, et ses émotions. Je travaille sur son histoire depuis désormais 5 ans, elle est enfin complète !

(même si je dois avouer que les premiers chapitres sont ce qu'ils sont : pas fou comparé au reste 😭)

Je suis avide d'avis, de commentaires, j'espère de tout cœur que ce premier chapitre vous aura incité à en découvrir plus.

Pensez à laisser un petit vote, s'il vous a plu, et à me le faire savoir en commentaire !

Cœur sur vous.

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