Chapitre 5-

N.B : Bonjour !

J'ai commis une erreur de publication. 

Alors, je vous propose un chapitre 5 comme bonus pour que vous puissiez vous retrouver dans l'histoire ! Et être encore plus impatients du chapitre 6 du coup, qui sera publié vendredi Prochain à 18h !

Bonne lecture et mes excuses pour cette malencontreuse erreur.

Kally~

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Point de vue de Sarah Miller.

En l'entendant, j'avais si peur qu'il ne veuille pas m'écouter. 

Qu'il ne veuille pas me revoir après que l'on se soit croisé avant le reste de son match. 

J'avais tellement besoin de lui parler, de lui dire la vérité et pas juste des excuses. Même si ça allait être délicat, même s'il serait choqué de mon histoire... Et j'avais peur qu'il croit que j'invente une histoire tant, c'était gros. Mais Daiki sait que je suis incapable de mentir...

De plus, je crois que notre conversation l'a perturbé. Il était perturbé, c'était clair. Rien à voir avec le jeu qu'il montrait des années plus tôt. J'étais devenue la cause de son absence, la cause de ses pensées et je n'en étais pas fière. J'espérais de tout mon cœur qu'ils gagnent. Sinon, ça serait clairement ma faute.Je n'osais d'ailleurs pas trop l'acclamer de peur de le déranger, de l'embêter encore. Seulement, lorsqu'il me toise du terrain, je ne pus m'empêcher de crier :

"ALLEZ, DAIKI ! Vas-y, t'es... T'ES LE MEILLEUR !"

Comme avant. 

Je hurlais pour lui. 

Pour l'encourager. Et, à ce moment-là, on avait entendu que moi. C'est là que mon regard croise celui de Momoi qui était en bas que je salue timidement de la main ainsi que de certains autres joueurs que je connaissais. Il n'y a que Kagami et d'autres Américains que je ne connaissais pas de l'équipe.

Point de vue de Aomine Daiki.

Sarah ne ment jamais. Depuis qu'on se connaît, elle a toujours été honnête avec moi. Elle m'a jamais menti, n'a jamais cherché à me caresser dans le sens du poil comme toutes celles du lycée. Même Satsuki, parfois, était moins effrayante. Et pourtant, il en faut, pour la dépasser sur ce point !

Alors la voir débarquer pour m'expliquer pourquoi elle s'est barrée pendant sept ans... En me disant que c'était grave... Je sais bien qu'on ne se barre pas pendant sept ans pour un truc futile. Je suis pas con. Enfin pas totalement, quoi (et j'emmerde les petits génies, oui Akashi, je te vise, sale enfoiré).

Mais qu'est-ce que je peux faire ? La croire sur parole ? La laisser débarquer, s'installer les pieds sur la table, comme ça, tranquille ? C'est mal me connaître ! Bah, je pourrais faire exactement la même chose. C'est comme ça qu'on est, elle et moi. Mais là, c'est juste trop grave. Je sais pas quoi en penser. J'y réfléchirai plus tard.

Quand je retourne sur le terrain, les autres m'accostent pour parler stratégie. Il n'y a que l'autre kangourou pour me regarder avec des yeux... bizarres. Ce mec est grave perturbant. Qu'est-ce qu'il veut ? D'habitude, je capte direct ses intentions. Aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, mais elles m'échappent. Et Dieu que ça me gonfle.

Forcément, quand je croise le regard de Sarah, elle réagit au quart de tour. Elle hurle dans les gradins sous les yeux ébahis des autres. La honte. J'avais pas demandé à prendre dix ans de nostalgie dans la gueule en une seule phrase !

"- Bah alors Dai-chan, on a une admiratrice ?

- Ferme ta gueule, Kagami."

Dai-chan... Il sait bien que la seule qui peut m'appeler comme ça, c'est Satsuki. Il m'a entendu parler avec elle plusieurs fois. Alors, pour me taquiner, il m'appelle comme ça. D'habitude, ça ne me fait ni chaud ni froid (bon, ok, on va pas se mentir, il me tape sur les nerfs), mais aujourd'hui... Bref. C'est marrant, cette différence entre d'habitude et aujourd'hui... J'aime pas trop ça...

"- C'est juste une vieille connaissance.

- T'as pas besoin de te justifier, mec. Tu fais ce que tu veux.

- C'est marrant, dans ta phrase, tout gueule que tu as envie que je me justifie.

- Concentre-toi sur le match."

Quand je me retourne vers le parquet, nos adversaires se tendent. Ils ne doivent pas beaucoup apprécier mon sourire carnassier. Mais eh, qu'est-ce que j'y peux ? Ce sourire est plus fort que moi. Ah mais je suis con ! C'est le mien. Normal qu'il soit si puissant.

Et évidemment, ils détestent ce qui suit. Kagami et moi, on les écrase. Bon, ils se défendent bien ! Surtout ce petit blond, là, avec une canine qui ressort. Bizarre ce mec, mais je le déteste pas. Il n'a pas l'air d'être le plus futé de la bande, mais en même temps, c'est un adversaire qui tient la route... Pour le Japon.

A la fin du match, je ressors. Putain, j'ai besoin d'air. Si je fumais, je descendrais mon paquet de clope entier, là. J'ai envie de me barrer avant que Sarah ne vienne. Alors je quitte le stade sans attendre les autres. Je peux bien marcher un peu pour profiter de la vue. Marcher. Doucement. Voilà. Profiter un peu des terres japonaises... Tranquillement. Je ne suis pas si pressé que ça non plus.

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