L'étincelle
Tu me visais droit au coeur *Bang Bang*
Je me souviens *Bang Bang*
Tout me reviens *Bang Bang*
Il y avait déjà longtemps que l'amour avait remplacé notre amitié du passé
***
- Mari ... restes avec moi murmura t-il, le visage presque enfoui dans sa nuque, sans desserrer ses bras autour d'elle.
Marinette n'en revenait pas de ce qu'elle entendait. Adrien la serrait tellement fort, qu'il l'enveloppait complètement de sa chaleur. Elle aurait menti si elle avait dit qu'elle ne trouvait pas cela agréable. Mais plus que cette marque d'affection, tellement rare chez son ami, c'était l'émotion qui semblait l'animer. Comme si il l'avait perdu, puis retrouver des années plus tard, alors que cela ne faisait que quelques heures qu'ils s'étaient quittés. Mais Adrien sentait que sa présence ici n'était pas normal. Elle remonta ses mains pour les poser affectueusement dans son dos mais n'osa pas faire un mouvement de plus.
- Adrien ? demanda t-elle, inquiète par son geste.
Adrien s'écarta brusquement, comme s'il s'était aperçu de son erreur.
- Pardon Mari, je me suis un peu emporté. fit-il, un sourire gêné figé sur les lèvres.
- Tu es content que je sois ici ? demanda t-elle sans feindre son étonnement.
- Je suis content mais c'est plutôt égoïste ... car si tu es là c'est que tu as eu un problème chez toi.
Marinette se sentit rougir de honte. Qu'est ce qui lui a pris de venir chez Adrien à cette heure ? Elle aurait pu aller chez ses parents, ou chez Alya, ou même chez Alix qui habitait juste en face de chez elle. Mais c'est ici qu'elle avait voulut venir se réfugier. C'est ici qu'elle avait besoin de venir. Ses jambes l'avaient portés d'elles même jusqu'à chez Adrien. Elle n'avait pas plus réfléchi que ça aux conséquences, ni à la signification de ce geste.
- Je ... on ... comment dire ? Alya est en voyage d'affaire cette semaine, ... et mes parents, ils habitent à l'autre bout de Paris, je ne me voyais pas me balader seule jusqu'à là bas en pleine nuit ... du coup, comme tu habites pas loin, je me suis dit que tu accepterais peut être de m'héberger chez toi ? Juste cette nuit ?
Adrien sourit tendrement. Il posa sa main sur son épaule et se pencha légèrement vers elle.
- Je ferais tout pour toi, Mari ! dit-il en souriant.
Adrien avait-il réellement pesé le sens caché de sa phrase ? Pas vraiment. Mais cette phrase avait réussi à interpeller Marinette, qui ouvrit de grands yeux avant de lui rendre son sourire radieux.
Adrien l'invita à entrer. Il en profita pour lui faire visiter l'ensemble des 150m2 de son appartement. Marinette ne put cacher son étonnement face au luxe dans lequel vivait son ami. Elle avait imaginé que son métier de mannequin lui permettait de vivre confortablement. Mais il, y avait aussi cette rumeur qui avait couru il y a quelques années et qui courait encore, selon laquelle Adrien et Gabriel Agreste ne s'adressaient plus la parole. Marinette n'en avait jamais connu la raison et Adrien n'évoquait jamais son père en public. Lorsque Adrien ouvrit la porte de sa chambre, Marinette se sentit envahit d'une bouffée de chaleur inexplicable. Adrien remarqua son malaise, et s'en amusa quelques peu mais regretta aussitôt son impertinence.
- Voici ma chambre Mari, tu peux dormir là cette nuit. annonça t-il sans trembler.
- Dans ton lit ? répondit-elle, hésitante.
- Evidemment, tu ne vas pas dormir par terre. Ne t'inquiète pas, le lit est assez grand pour nous deux ! dit-il avec un clin d'oeil.
Marinette se sentit rougir de plus belle, et ouvrit plusieurs fois la bouche pour répliquer mais aucun son n'en sortit.
- Ne t'inquiète pas Mari. C'est dans la chambre d'ami que tu dormiras. Pas avec moi, évidemment ! ria t-il, tentant de détendre l'atmosphère qui s'était faite pesante soudainement.
Mais la plaisanterie d'Adrien, Marinette l'avait prise au sérieux l'espace d'un instant. En une fraction de seconde, et sans qu'elle ne sache pourquoi, elle vit Adrien dans ce lit, les mains sur les hanches d'une jeune femme blonde qui ondulait sensuellement au dessus de lui. Elle secoua la tête pour chasser cette image désagréable et sentit une pointe de jalousie lui piquer le coeur.
- Ah ... tu as une chambre d'ami ?
- Mais oui voyons ! Je n'allais certainement pas t'inviter à dormir avec moi dès le premier soir ! continua t-il.
Marinette se sentit rougir de plus belle, elle était persuadé qu'Adrien s'amusait de sa réaction exagérée. Elle devait paraitre tellement prude à côté des filles qu'il fréquentait habituellement. Elle tenta de se donner une contenance en tentant de se moquer de son hôte.
- Evidemment, ce n'est pas ton genre. ironisa t-elle.
Adrien se tourna vers elle, et profita de leur proximité dans l'encadrement de la porte pour se pencher vers elle. Sa main posée sur le montant de porte, juste au dessus de Marinette, il se pencha vers elle.
- Je ne ferais jamais cette proposition à une fille bien comme toi, ma Lady.
La voix de Chat noir avait soudainement remplacé celle d'Adrien et Marinette se sentit envahit d'un puissant frisson qui raviva en elle une foule d'images et de souvenirs. Elle se contenta de le dévisager, la bouche entrouverte. Elle ne savait pas si c'était le soudain excès de virilité qui se dégageait de lui qui la rendit si fébrile mais son coeur avait décidé d'oublier de battre quelques fractions de secondes. Adrien sentit ses muscles se crisper pour réprimer une furieuse envie de poser ses lèvres sur les siennes. Devant cette expression innocente et candide, il avait eut soudainement envie de l'embrasser. Il pria pour que cela ne se reproduise pas durant son séjour chez lui.
Après la visite, ils prirent place sur le canapé, face à face. Marinette le remercia plusieurs fois de son hospitalité.
- Raconte moi ce qu'il s'est passé dit Adrien en lui tendant une tasse de thé fumant.
- Il n'y a pas grand chose à dire Adrien.
- Donc tu es ici, sur mon canapé, à cette heure tardive de la nuit totalement par hasard ?
Marinette sourit, et souffla sur son thé en fixant son hôte. Adrien l'observa attendrit par cet air innocent.
- Luka et moi, on s'est disputés ce soir.
- Ah mince, à quel sujet ?
- A cause de toi.
Adrien écarquilla les yeux, surpris par cette annonce.
- A cause de moi ? Répèta t-il. Mais pourquoi ?
- On a passé la journée ensemble, et ... il est très jaloux parce qu'il dit que tu cherches à ...
- Te séduire ? continua t-il.
Marinette écarquilla les yeux de stupéfaction. Et ces quelques syllabes avait soudainement provoquer en elle une vague de chaleur incontrôlable. Elle continua de le fixer tout en secoua la tête pour confirmer les dires d'Adrien. Elle ne savait pas vraiment pourquoi la réponse à cette supposition lui faisait si peur.
- Ne fais pas une tête pareille Mari, Luka est venu me voir pour me dire la même chose alors ... la rassura Adrien, qui avait bien remarqué son air inquiet.
- Il est venu ici ? Qu'est ce qu'il est venu te dire ?
- Que je devais te laisser tranquille, parce que tu n'étais pas comme toutes ces idiotes que je collectionnes.
- Il n'a pas à s'en faire pour ça, tu es amoureux d'une autre.
Un silence gêné emplit la pièce. Le regard d'Adrien sembla s'assombrir d'une certaine mélancolie.
- C'est vrai non ? Ton coeur est déjà pris Adrien, tu ne risques pas d'essayer de me séduire. J'espère que tu lui as dit ça Adrien, non ? reprit Marinette.
Si elle savait. Si Marinette savait qu'en faite Adrien avait avoué tout le contraire à Luka. Encore une impulsivité dont il aurait pu se passer. A cause de ça, il est la cause des problèmes de Marinette et en plus, Luka va maintenant l'empêcher de la voir. Il ne faut surtout pas qu'il sache qu'elle est venu se réfugier ici après leur dispute. Sa fierté avait encore fait des siennes.
- J'ai une question à te poser Marinette ... demanda Adrien tentant une sortie de secours.
- Oui, Adrien ?
- Quand ... lorsqu'on a parlé sur le toit, et que ... tu m'as dit que nous étions amis ... tu m'as parlé de ce "garçon". Qui étais-ce ?
Marinette sentit le feu lui monter aux joues. Devais t-elle lui dire ? Pouvais t-elle lui avouer maintenant ? Il y avait prescription. Mais l'exercice semblait encore tout aussi pénible. Elle hésita quelques secondes, bu une gorgée de thé brulant, reposa précautionneusement sa tasse sur la table et inspira profondément.
- Ce qui est le plus perturbant de savoir que tu étais Chat noir tout ce temps ... c'est que celui dont j'étais amoureuse à cette époque ... c'était toi, Adrien.
Marinette craignait quelques peu sa réaction mais en disant cela, elle se sentait débarrasser d'un poids dans son coeur. Ses mots qu'elle n'avaient jamais réussi à lui avouer. Mais au fond d'elle, Marinette ne savait pas vraiment si ces sentiments n'étaient pas encore en elle, juste enfouis quelques part dans son coeur.
Adrien écarquilla les yeux, et sentit son coeur vriller dans sa poitrine, comme si il voulait en sortir subitement. Comme si cette révélation pouvait l'achever. L'amertume qu'il ressentait, les regrets qui l'habitaient désormais, n'avait jamais été aussi violents qu'à ce moment là. Si seulement, il avait su. Si seulement.
- Désolée Adrien. C'est du passé tout ça. Je n'aurais peut-être pas du te le dire, tu vas être mal à l'aise avec moi maintenant. De toute façon, ça n'aurait rien changé entre nous. Ça a toujours été à sens unique, je le savais. C'est drôle tout de même quand on y pense, puisque tu étais amoureux de mon alter-ego.
- Je ... Mari ... tu te trompes ...
De peur de sa réponse, Marinette l'interrompit.
- Je pense qu'on ne devrait jamais garder ces choses pour soi. Car un jour il est trop tard et on regrette de ne pas l'avoir dit. Mais la peur d'être rejeté est plus forte que tout.
Adrien avait envie de pleurer. De pleurer d'avoir été si aveugle, si idiot. Tout aurait pu être différent. Marinette avait raison, on ne devrait jamais garder ce genre de sentiments en soi. Elle regrettait autant que lui, cela se voyait dans son regard. Mais il était trop tard aujourd'hui. Il était trop tard, n'est ce pas ? Adrien avait l'impression d'être un équilibriste sur une corde raide, vacillant entre amitié et amour. Il avait peur de tomber d'un côté ou de l'autre et de s'écraser sur le sol.
Adrien tenta de cacher son émotion en se levant brusquement.
- Regarde-nous Mari ! On est comme des vieux à boire une tisane un samedi soir ! Mettons un peu de musique, et buvons un verre, qu'en dis-tu ?
Marinette trouva cette idée brillante. Mieux valait oublier ce sujet délicat. Adrien partit chercher deux verres à whisky dans son bar, et sortit une bouteille à moitié pleine de whisky aberlour 12 ans d'âge qu'il versa sur deux glaçons.
- On the rocks Ma Lady, à la tienne ! dit-il en tendant son verre.
Marinette saisit le verre et il burent tout les deux une gorgée du liquide ambrée. Elle sentit la chaleur suave de l'alcool envahir son palais. Quelques gorgées plus tard, sa tête lui tournait, et elle appréhendais l'espace différemment. Emportée par le son qui résonnait désormais dans l'appartement. Adrien avait lancé une playlist sur son ordinateur qui se diffusait dans les enceintes placés aux quatre coins de la pièce principale. La playlist jouait quelques titres au hasard dont California love de Tupac. Marinette commença à se mouvoir sur le rythme très lancinant de la musique et Adrien, qui commençait lui aussi à sentir les vapeurs d'alcool changer son centre de gravité, la suivit dans sa danse improvisée. Leur verre dans les mains, ils dansaient de manière grotesque à la manière des rappeurs des années 90 tout en étant pris de fous rires intempestifs. A la fin du premier verre, et quelques morceaux plus tard, les deux ex-coéquipiers dansaient toujours animés par cette étonnante complicité, tout en gardant leur second degré. Entre deux chansons, Adrien et Marinette parlaient du passé. Ils se remémoraient leurs combats, les super-vilains qu'ils avaient rencontrés, les différentes astuces qu'ils avaient utilisés pour cacher leur identité, justifier de leurs absences. Ils se rappelaient surtout des bons moments, et riaient de bon coeur.
- Comment tu as fait pour te transformer quand Riposte voulait un duel contre toi ? J'étais avec toi tout le temps.
- Et puis tu m'as enfermé dans ce sarcophage ... quelle horreur !
- Ah oui c'est vrai ! Je suis tellement désolée pour ça !
- Du coup, j'en suis sorti et je me suis transformé. Mais je m'étais fais mal à la cheville, j'ai vraiment essayé de faire en sorte que tu ne remarques rien.
- Mais oui ! Je n'avais pas fait le lien, mais Chat noir avait l'air d'avoir mal à la cheville aussi. Quelle idiote ! C'était là, juste sous mon nez !
- On était aveugles, hein Mari ? Tout semble évident maintenant !
A la fin du deuxième verre, Marinette était avachie sur le canapé, et Adrien s'était approché d'elle pour continuer à lui parler. Son coude sur le dossier, son visage était au dessus du sien. Ils étaient toujours animés par de grandes conversations sur leur passé de super-héros.
- Tu te souviens aussi de cette fois où on était tout les deux enfermés dans le contener du Hibou noir ? Que se serait-il passé si l'un de nous avait ouvert les yeux ? demanda Adrien.
- On étaient tellement proches de savoir. Mais aucun de nous n'a trahis l'autre.
- Tu me faisais confiance ? Pourtant tu savais à quel point je voulais connaitre ton visage.
- Je savais que tu ne le ferais pas. Pourtant, je regrette que l'on ne se soit pas montré sous notre vraie identité, lorsque nous avons rendu nos miraculous. chuchota Marinette.
- Moi aussi. souffla Adrien.
Leurs visages s'étaient inexplicablement rapprochés l'un de de l'autre. Comme si chacun ne voulait perdre aucunes miettes de ce que pouvais lui révéler l'autre.
Après le troisième verre, Adrien emmena Marinette dans la chambre d'amis et l'aida à s'installer dans sa chambre provisoire.
- Je ne te cause que des ennuis, Adrien. Je suis désolée. T'es tellement gentil de m'accueillir ici. dit-elle en s'asseyant sur le rebord du lit.
- Ne dis pas de bêtises Mari, je suis content d'avoir été en ta compagnie ce soir répondit Adrien en lui allumant les lumières de chevets. Tu as illuminé ma soirée.
- Qu'est ce qui fais de toi une personne si attentionnée ? demanda t-elle.
- Je ne sais pas, je pense que c'est une question d'éducation.
Marinette se laissa tomber en arrière et contempla le plafond. Adrien s'assit à côté d'elle.
- Mais j'imagine que d'habitude tu ne prépares la chambre d'amis aux filles qui passent la soirée avec toi ... dit Marinette, le regard un peu provocateur.
Adrien eut un rire nerveux.
- Ca te tracasse toujours, n'est ce pas ? Je sais que c'est un aspect de moi qui te déçoit.
- Je ne suis pas déçue, je suis intriguée.
- Tu es jalouse, Mari ?
Marinette fut piqué au vif. Adrien avait touché une corde sensible, et avait vu clair dans son jeu. Elle avait toujours eu du mal à cacher ses émotions.
- Mais ne t'inquiète pas Marinette, je sais très bien faire la différence entre les filles faciles et les filles bien. Je vais te décevoir mais tu sais, je suis comme tous les hommes.
- Non, tu n'es pas comme tous les hommes Adrien.
Adrien sentit une vague de chaleur dans son ventre, comme un ressort qui s'était soudainement mis en marche. Il la regarda avec concupiscence, et tout son corps frémit, animé par ce besoin incroyable de serrer, caresser, embrasser. Marinette se demanda quand est-ce que le ton de leurs échanges avait changé ? Quand leurs banales discussions s'étaient changées en petit jeu de séduction ? Marinette songea que l'alcool devait y être pour quelque chose dans son comportement. Mais elle avait soudainement une envie folle qu'Adrien l'embrasse. Ce soir, Luka était complètement sorti de ses pensées ... et de son coeur. Son corps se fit bouillant, elle sentait la température s'élever en elle, sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit pour la maitriser. Adrien s'approcha d'elle, les lèvres à quelques centimètres des siennes, Marinette était tétanisée. Puis ses lèvres se posèrent délicatement sur le coin de sa bouche. A mi-chemin entre une bise, et un baiser. A l'image de leur relation ambiguë. Mais la réaction dans son corps fut comme si Adrien l'avait embrassé sur la bouche car le brasier en elle s'alluma soudainement. Jamais elle n'avait connu pareille sensation, comme si elle se consumait de l'intérieur. Adrien se redressa aussitôt et s'allongea à côté d'elle.
- Quoi qu'il en soit. Le premier soir, les filles faciles dorment dans mon lit, et les filles bien dorment ici. dit-il en souriant.
Marinette resta là, figée sur place, tentant de se remettre vainement de ses émotions. Adrien lui faisait toujours autant d'effet songea t-elle. Ce "bisou" était à la fois trop, et pas assez. Plaisant et frustrant à la fois. Pourquoi se sentait-elle frustré ? Son cerveau ne fonctionnait pas à son plein régime, et elle avait l'impression que les rouages de son esprit avaient rouillés dans la soirée. Elle changea de sujet.
- J'ai passé une très bonne soirée, merci. Tu m'as fait oublié tout mes soucis. dit-elle, feignant l'indifférence.
- Ce n'est pas moi, c'est le whisky Mari.
Marinette fut prise d'un fou rire. Adrien aimait la voir rire comme ça. La voir rire ou pleurer, Adrien avait fait son choix. Tant pis, si son choix était à son désavantage. Il ne voulait plus la voir triste. Marinette se tourna sur le côté, Adrien en fit de même pour la regarder. Elle lui sourit.
- Qui est cette fille dont tu es tellement amoureux, Adrien ? chuchota t-elle en effleura sa joue du bout des doigts.
- Tu crois aux âmes soeurs Marinette ?
- Tu parles de la théorie de Platon ? Selon laquelle, lorsque tu croises ton âme soeur, ton âme la reconnait aussitôt et le premier contact physique provoque une décharge électrique.
Adrien acquiesca.
- Sais-tu que bien souvent, les âmes soeurs ne peuvent vivre leur passion car leurs sentiments les submergent et cela les effraies. Comme cette sensation quand tu es en haut du plongeoir, et que tu sais que tu ne risques rien, que tu peux te lancer sans craintes. Mais que tes pieds sont figés sur place, et que ton cerveau t'empêche de bouger tes muscles. Ce réflexe absurde de ne rien faire, plutôt que de mal faire.
- Tu penses que cette fille est ton âme soeur alors ?
Adrien se contenta de sourire puis ses yeux se fermèrent.
- Tu te souviens du parapluie, Mari ... murmura t-il avant de sombrer dans le sommeil.
Marinette ferma les yeux à son tour, sans qu'elle n'eut le temps d'analyser cette question dans son cerveau déjà endormi. Sa main se fit lourde et resta sur le cou d'Adrien. Ils s'endormirent comme ça, face à face, en travers du lit et seulement à moitié allongés sur le matelas.
***A Suivre***
Chapitre final
(prévu après le 15 mai seulement car je pars en vacances) :)
Merci de m'avoir lu jusqu'ici !
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