Chapitre 1
La nuit tombée dans la chambre de l'orphelinat, les fenêtres se mettaient à claquer dans le couloir. Consciente que je n'ai pas le droit de sortir, je pris mon courage et je me dirigeais en dehors de la chambre.
« Sam, tu m'as fais peur... »
« Salut Lory. »
Sam est mon jumeau... nous nous ressemblons tellement que nous pensons toujours à la même chose.
Nous parlons en chœur :
« Mais que fais... »
« Vas-y commence » m'encouragea-t-il
« Non non vas-y ne t'inquiète pas! » rétorquai-je
« D'accord du coup, je voulais savoir ce que tu faisais ici, seule dans le couloir... »
« J'ai entendu du bruit alors je suis venu, et toi? »
« Toujours aussi curieuse, et puis tu me connais... je déprime... »
A cette phrase, je tendis mes bras et j'attendis qu'il vienne se blottir contre moi. A mes yeux, une éternité venait de s'écouler avant qu'il vienne à moi. Je sentis son cœur se serrer dans sa poitrine, j'avais beaucoup de peine pour lui.
« Lory...? » dit-il fébrilement.
« Oui ? »
Le silence se fit dans le couloir avant que je ne lâche un profond soupir. Je savais que je devais rester à ses côtés mais il se faisait tard et Mme Eccheli--Zerah allait surement faire son petit tour de vérification des dortoirs. Sam ne bougeait pas, il était comme immobile. On aurait dit un corps sans vie. Son regard fixé le mur, sans expression, un regard vide où régnait le néant.
« Sam, il serait temps qu'on rentre dans notre dortoir non ? » demandais-je pensivement.
Aucune réponse, je pense que dans ces moments-là, Sam voulait rester seul. Je lâche alors son étreinte, le laissant dans son néant. Je rejoins ma chambre et me rends compte que je n'aurais jamais du laisser Sam seul dans le couloir. J'ai oublié le fait que son pouvoir pouvait dévaster une forêt entière, Sam ne contrôlerait pas sa colère, si on l'énerve, on peut dire adieu à l'orphelinat ! Je pris mes jambes tremblantes et je courus dans sa direction...
« Mademoiselle Grey... Puis-je savoir ce que vous faites à une heure si tardive dans le couloir ?» dit une voix derrière moi.
Mme Eccheli--Zerah se postait gentiment derrière moi... Je me retournais un sourire forcé sur mes lèvres. Je remarquai qu'elle venait de monter d'un ton sur le faite "de l'heure si tardive"
Bientôt la suite !
A la prochaine !
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