Chapitre 22

PDV Adrien

J'ai été prisonnier d'un indéniable empressement toute la journée. Lorsque mon père est venu me chercher pour aller à la boulangerie, j'étais super heureux car je pouvais enfin revoir Marinette. 

Elle me salua avec un grand sourire lumineux avant d'afficher une expression sérieuse que je ne lui connaissait pas et de saluer respectueusement mon père. Il lui rendit son salut avant de me faire un petit signe de la tête.

- Marinette, qu'est ce que tu avais à me montrer ? dis-je, savant que cela la détendrait

- Oh oui ! J'ai fini nos 2 costumes ! Viens l'essayer !

Elle m'empoigna joyeusement la main avant de me tirer jusqu'à sa chambre en riant. Mon père nous suivit calmement tandis que je suivais Marinette en riant moi aussi. Elle me donna mon costume finit et me poussa gentiment dans sa salle de bain.

Lorsque j'en ressortis, Marinette me conduisit jusque devant le miroir avant de filer elle aussi dans la salle de bain et d'en ressortir avec son costume.

- Alors Adrien ? Tu en penses quoi ?

- Chat Noir ma Lady ! Chat Noir s'il te plaît ! Je suis le plus chat-virant des Parisiens ! dis-je, arrogant

Elle éclata de rire avant de me prendre en photo dans mon costume.

Puis ce fus moi qui la prit en photo dans son magnifique costume.

- Alors Chat Noir ? Pas mal nos costumes non ?

Je découvre une nouvelle Marinette. Une Marinette bien plus sûre d'elle.

- Évidemment ma Lady ! C'est toi qui les a fait ! Ils nous mettent vraiment en valeur !

PDV Marinette

Je rougis. C'est vrai que mon costume ne cache pas grand chose de mon anatomie et celui d'Adrien révèle des muscles incroyablement saillants.

- C'est sûr. Enfin je crois. 

- Ma Lady, même les armes sont bien faites.

- J'ai travaillé dur pour nos armes. Et si tu regardes bien, ton bâton est téléescopique et mon yoyo est équipé du plus long et du plus solide câble qu'on puisse trouver.

- C'est vrai.

Il se tourna vers son père qu'on avait complètement oublié.

- Monsieur Agrest, désolée. Vous vouliez me parler ?

- Oui mais allez vous changer tous les deux d'abord.

Je fila me changer puis Adrien fit de même avant que l'on s'installe dans le salon, sur les canapés.

- Mlle Dupain-Cheng, je crois que vous faites beaucoup de bien à mon fils. La dernière séance photo avec vous était exceptionnelle.

- Ah bon ?

- Bien sûr ma Lady. 

Adrien me prit la main et je la serra en inspirant profondément.

- Et votre travail sur le chapeau et ces costumes est tout à fait remarquable. Vous êtes une bonne personne et une talentueuse styliste, à n'en pas douter. C'est pour cela que j'aimerai beaucoup vous compter parmi nos stylistes de la Maison Gabriel.

- M... Moi ?

C'est... Je... Waouh ! Mais quand même. Je serai la plus jeune de tous les stylistes et je ne pourrai jamais m'imposer dans un monde d'adultes. Mais en même temps, Adrien porterai mes créations lors des séances photos et on se verra sûrement plus souvent...

Réfléchir autant à une vitesse pareil me donne mal à la tête.

*Allez Mari ! Tu vas laisser passer la chance de ta vie sinon !*

Pas faux.

- C'est d'accord. Je vous remercie. C'est un immense honneur pour moi.

- Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai du travail qui m'attend.

- Bien monsieur.

Adrien resta avec moi et me sourit.

- Ma Lady, tu voudras bien poser avec moi ?

- J'aimerai beaucoup Adrien mais je ne suis pas une hyper bonne élève et maintenant que je vais travailler pour ton père, j'aurais encore moins de temps pour les études. Ce n'est pas que je veux pas mais je dois travailler beaucoup rien que pour avoir une moyenne générale de 12.

- Et si... Et si on travaillait ensemble ? Je suis le meilleur élève de la classe. Si je t'aide, les contrôles, exercices et leçons devraient être du gâteau pour toi !

- Adrien, tu te rend compte dans quelle entreprise faramineuse tu te lances ?

- Je ne sais pas. Mais je suis prêt à tous pour que tu poses avec moi. Je suis vraiment beaucoup mieux quand on pose ensemble !

- Bon si tu y tiens... 

Arien me sourit avant de monter dans ma chambre. Je le suivis et le vit s'emparer de mon porte-vues avec mes contrôles. Pendant le reste de la soirée, il fit ses devoirs, m'aida à comprendre les leçons et me donna des astuces pour faire plus rapidement les exercices. Grâce à lui, je travaille plus vite et je comprends plus vite. 

- Tu t'en sortira au contrôle de physique demain ?

- Je pense, oui. Au fait, j'ai complètement oublié de te donner tes cours d'aujourd'hui.

Il les récupéra avant de continuer à réviser. Je fis de même.

Au bout d'un moment, vraiment agacée de réviser mes cours, je descendis à la cuisine pour grignoter afin de me changer les idées.

- Ma Lady ?

- C'est rien Adrien. dis-je en cachant le cookie et la boîte derrière mon dos tout en essayant d'avaler la bouchée que je venais de prendre

PDV Adrien

Je la vis presque prête à balancer son classeur au mur avant de descendre. Je la suivis et la vis manger un cookie qui ne serait sûrement pas le dernier.

- Ma Lady ?

Elle cacha rapidement la boîte et le cookie derrière son dos et je la vis essayer d'avaler sa bouchée.

- C'est rien Adrien.

Elle toussa avant de se servir un verre d'eau et de l'avaler d'une traite.

- Ça fait du bien ! souffla-t-elle

- Marinette.

- Je suis juste descendu me changer les idées. J'étais à deux doigts de balancer mes affaires au mur !

- Je sais.

Je m'approcha d'elle, un air taquin sur le visage.

- Tu as des miettes de gâteaux sur les joues. dis-je en les essuyant

Elle rougit.

- Et alors ?

- Tu manges combien de cookies par jour Princesse ?

Elle rougit encore plus.

- Aucune idée... murmura-t-elle

- J'ai rien contre la gourmandise mais il faut se remettre au travail. Alors finis ton cookie et on monte la boîte pour manger en haut. Ça te va ?

- Oui.

On remonta terminer nos révisions jusqu'à ce que Marinette me demande si je voulais rester dîner. J'accepta et prévint Nathalie tandis que Mari prévenait sa mère.

Je découvris une atmosphère chaleureuse, bien loin de celle du manoir. Tom et Sabine s'amusaient à taquiner leur fille qui réagissaient immédiatement en s'exclamant "Papa !" ou "Maman !", sur un ton indigné que trahissait la lueur d'amusement qui brillaient dans ses yeux.

- Maman ! C'est pas la peine de parler de... de cet évènement sans importance ! fit Marinette au bout d'un moment, rouge de honte

PDV Marinette

Un moment d'égarement. Ce n'est rien d'autre qu'un moment d'égarement qu'Adrien ne doit pas connaître. J'ai fais un bêtise, mes parents ont en payés les conséquences et je n'en suis pas fière.

- Marinette, qu'est-ce qui se passe ? demanda Adrien

Je fusilla mes parents, qui étaient prêts à rire. Sérieusement, est-ce qu'Adrien a besoin de savoir que j'ai volé deux ou trois oeuvres du musée de la mode, juste parce que j'étais en panne d'inspiration et que mes parents ne voulaient pas m'y emmenait, lorsque j'avais 9 ans et que je me suis fais prendre comme une belle conne ? NON ! Mes parents ont du payé une belle amende et j'ai été puni de sorties pendant 6 mois. Alors non, Adrien n'a pas besoin de le savoir. 

- Rien de... d'intéressant Adrien. 

Il haussa un sourcil, suspicieux. La situation est identique à celle de septembre, mais les rôles sont inversés.

- Je veux pas en parler Adrien. J'ai fais quelque chose dont je ne suis pas fière et tu n'as pas spécialement besoin de le savoir. Je veux vraiment pas en parler pour le moment. dis-je en fuyant son regard

Il hocha la tête silencieusement avant de m'adresser un petit sourire, comme un signe d'encouragement disant qu'il serait là si je voulais lui en parler.

- Et sinon, la boulangerie ? dis-je à l'attention de mes parents

Leur faire parler de la boulangerie à le mérite d'éviter des sujets... embarrassants pour moi.

- J'au vu M.Agrest tout à l'heure. dit maman. Qu'est-ce qu'il voulait ?

Loupé ! 

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