Une semaine s'était passée depuis mon Shanila. Je devais admettre que cette semaine avait été bien trop calme à mon goût et ce n'était jamais bon signe. La suite des événements me donna raison.

Jeudi, dix-sept heures

La cloche sonna. Je me dépêchai de ranger mes affaires pour sortir au plus vite de la classe. Isla et Élise, qui savaient ce que j'allais faire (je ne peux pas leur cacher grand-chose, elles sont des amies extras), m'adressèrent un sourire encourageant. Je leur rendis leur sourire et me ruai hors de la classe. Aujourd'hui, je n'étais pas obligée d'attendre Chloé car elle était à la maison mais je ne devais tous de même pas traîner, je devais être de retour à la maison pour dix-sept heures trente.

Ce jour-ci devait être un jour à marquer d'une pierre blanche. J'avais la ferme intention d'avouer à mon amour d'enfance que je l'aimais. J'avais mené ma petite enquête et j'avais découvert qu'il restait tous les jours seul près de l'école jusqu'à dix-sept heures quinze avant de rentrer chez lui.

J'ai bien dis « devait » car rien ne s'était passé comme prévu...

Quand j'étais sortie de l'école, j'avais su, malgré moi, que je n'étais en réalité qu'une amie pour lui. Il était bien devant l'école. Mais ce jour-là, il était en compagnie d'une adolescente avec de longs cheveux bouclés couleur feu et des yeux bruns.

Elle était vraiment belle, tellement que je m'étais sentie moche comme un thon à côté d'elle. Mais le pire restait à venir. Je me suis cachée derrière une voiture et je les ai vu se rapprocher puis s'embrasser longuement.

Une sensation de vertige et de haut-le-cœur me prit soudainement. Je m'enfuis discrètement mais très sincèrement, ils étaient tellement occupés à se rouler des pelles que même si j'étais partie comme un éléphant, ils ne m'auraient pas entendu. Je dévalai la pente en courant. De puissants torrents de larmes cascadaient sur mes joues à une vitesse hallucinante.

- Je sais que la vie n'est qu'un songe,

Que la vie n'est que mensonge

Parce que tu as brisé mon cœur

Sans même le savoir.

Mais je sais que la vie n'est qu'un songe.

Le mal que je subis me submerge.

J'aide le monde mais personne ne vient m'aider

Alors que je me sens étouffer

Par toute ma peine.

Mais j'appelle à l'aide,

En espérant,

En désespérant.

J'appelle à l'aide.

Mais personne ne viendra

Même si en mes amies je crois

Car la vie n'est qu'un songe,

La vie n'est que songes

Et mensonges

Parce que la vie ne sera toujours qu'un songe.

C'est ce que je chantais, laissant évacuer ma peine à travers ces paroles improvisées que je faisais s'imprégner dans un petit cristal, dans l'idée de l'utiliser plus tard. Je pris une pierre dans l'intention de la lancer mais alors que je l'avais dans la main, un feu follet rouge en sortit, me brûlant la main. Je lâchai la pierre mais le feu follet alla se nicher au niveau de mon cou où il devint un collier noir avec un papillon rouge. Une lueur rouge m'entoura et mes vêtements habituels changèrent. Ils se transformèrent en un débardeur rayé noir et blanc, une mini-jupe noire, des collants résilles et des bottines de la même couleur. Je lâchai le cristal qui tomba sans se briser.

Lorsque je me regardai dans la vitrine d'un magasin, je vis que mon expression avait changé, que mes yeux étaient devenus rouges et mes lèvres violettes.

- Ce misérable va payer ! Dis-je d'une voix malsaine en attachant mes cheveux avec un élastique.

C'était vraiment moi qui venait de parler ?!
J'essayai de bouger un bras mais je me rendis vite compte que je n'avais plus aucun contrôle sur mes mouvements. On aurait dit que quelqu'un me contrôler. Oh non. Je viens de comprendre. Je suis sous l'emprise de Praxina. Elle avait dû jeter un sort à la pierre au moment où je l'ai prise afin que la mauvaise partie de moi est le total contrôle. J'étais tombée comme une débile dans son piège.

Qu'allait-il se passer ?

PDV Iris

Nous prîmes la direction du lycée en courant. Isla avait dit à Maynissia qui nous avait dit que Christelle était injoignable sur son portable, chose qui ne lui ressemblait pas. Elle n'était pas chez elle, ce qui était étrange car il est déjà dix-sept heures quarante-cinq. Aurianna hurlait le prénom de sa cousine, paniquée. Mon pied butta contre un objet qui roula plus loin. Je me baissai et vis un cristal jaune que je ramassai. C'était un cristal de Christelle.

- Lançons un sort de localisation, dit Talia.

Je mis le cristal dans ma poche et lançai le sort « Cristal locatum ».

- Amaru, on a besoin de tes ailes.

Il se transforma et nous survolâmes la cité phocéenne en suivant la boule blanche. On finit par arriver devant un théâtre abandonné , légèrement en ruines. Discrètement, on espionna ce qui se passait à l'intérieur grâce à une des fenêtres. Christy était en train de discuter avec Praxina. Banes manquait à l'appel. Notre amie était complètement méconnaissable. Ses yeux d'ordinaire si clairs étaient devenus rouges comme la plus incandescente des laves et son sourire gorgé de joie et d'amour pour ce qui l'entoure avait laissé place à un sourire froid et cruel. Elle qui portait toujours du bleu clair, du jaune ou une autre couleur pleine de peps, sa tenue était exclusivement blanche et noire.

- Ce salop (NDA : excusez la grossièreté mais, je le rappelle, ce n'est pas vraiment notre héroïne) va me le payer très cher !!

- Je vais t'aider Christelle. Rien ne me ferait plus plaisir que de faire du mal à un de ces misérables humains. Mais...

- Je dois t'aider à vaincre les Princesse, oui je sais ! La coupa Christelle sur un ton blasé. Elles n'ont jamais rien été pour moi, contrairement à ce qu'elles pensent. Ce sera un jeu d'enfant.

Une main agrippa la mienne. Je me tournai et vis Aurianna, des larmes dévalant ses joues, elle qui ne pleurait jamais.

- Aurianna, il est clair que ce n'est pas vraiment ta cousine. On va tout faire pour la libérer, crois-moi.

Elle me fit un petit sourire triste et sécha ses larmes.

- À trois ! Un.... Deux.... Trois !!

Elle défonça la porte. On entra mais un éclair de cristal d'un drôle de rouge nous envoya contre un mur.

- C'que vous êtes prévisibles ! Je savais que vous étiez en train de nous espionner ! Dit froidement notre ancienne amie.

On se releva.

- Iris, princesse d'Ephédia !

- Aurianna, princesse de Volta !

- Talia, princesse de Xéris !

- Vous croyez que le fait de vous transformer va me faire peur ?! Ha ha ha ha ha ha ha ! Ricana-t-elle. Ah !!

Une lumière nous aveugla et quand elle se dissipa, la silhouette de notre amie se dessina. Elle était transformée en princesse.

Sa robe et ses bracelets étaient passé de jaune et blanche à rouge et noir. Ses bottes étaient brunes, presque noires et ses cheveux avaient pris une drôle de couleur, un mélange de brun et de rouge. Elle tenait sa baguette de Volta qui avait elle-aussi changé d'apparence pour devenir rougeâtre.

(NDA : la baguette de Volta (son arme, comme l'arme d'Aurianna c'est le ruban de Volta), c'est son sceptre mais en plus fin. D'une pensée, elle peut faire apparaître ce qu'elle veut. Elle peut aussi s'en servir pour divers sorts. )

(NDA : merci MayFeing pour le dessin)

- Altérwina ! Firent Christelle et Praxina.

- Cristal tectus !

Le bouclier de la princesse de Volta nous protégea de l'attaque mais Christelle fit un sourire à faire froid dans la dos et leva sa main.

- Cristal excellius !

Praxina se protégea et on dû faire de même pour éviter d'être aveuglées.
S'ensuivit ensuite un long moment d'attaques, d'esquives et de ripostes où personne n'arrivait à prendre le dessus. Il fallait voir les choses en face : notre amie était bien plus puissante que ce que nous soupçonnions.

- Morbulo !!

Le rayon rouge de Christelle et les rayons bordeaux de Praxina nous atteignirent, nous envoyant encore dans le décor.

PDV Extérieur

Profitant du fait que les Princesses étaient encore occupées à reprendre leurs esprits, la nouvelle méchante sortit son médaillon, désormais rouge, qui lui conférait maintenant le pouvoir de contrôler n'importe quelle princesse qui y était reliée, du moment qu'elle l'appelait. Elle appela Lyna et Carissa qui arrivèrent quelques secondes après. Elles étaient transformées en princesses et leurs yeux avaient des reflets rouges.

« Mais qu'est-ce-que j'ai fait ?!!! » S'affola la gentille Christelle (G.C.)

Les Princesse se faisaient clairement battre et le prochain sort pourrait sonner le glas de leur résistance.

Plus la méchante partie de la jeune fille (M.C.) faisait le mal, plus G.C. s'effaçait, avec le peu de contrôle qu'elle avait et elle ne le savait que trop bien. Elle sentait les ténèbres s'emparaient petit à petit du moindre recoin de son esprit et de sa raison.

- Altérwina trésorius maxus !

C'était Lyna, Carissa, Praxina et M.C. qui venaient de lancer ce sort, qui détruirait les Princesses. Impuissante et terriblement coupable, G.C. était en train d'assister à ce qui serait la fin de ses amies en même temps que sa propre fin.

Alors que la boule noire n'était qu'à un petit mètre de ses amies, la jeune fille tenta quelque chose de fou. Elle réussit à chasser les ténèbres de son esprit pour un bref instant, pour tenter de sauver ses amies.

PDV Iris

C'était la fin. On n'avait pas réussi à la libérer. Les yeux d'Aurianna cherchaient les miens. Je lus dans ses yeux qu'elle hésitait à lancer un sort de protection qui n'aurait en fin de compte, aucun effet mais une voix retentit avant qu'elle est prit une décision.

- Cristal lentis !

Un bouclier jaune en forme d'entonnoir apparut. Je compris en regardant Talia que ce sort ne servirait à rien, qu'importe qui l'avait lancé. À part le « Cristal quinta », rien ne pouvait rompre ce sort.

Mais, étrangement, le bouclier absorba entièrement la boule noir avant d'exploser. On leva les yeux et on vit Christelle qui criait. Ses yeux, redevenus clairs, passaient sans cesse du bleu clair et rouge et du rouge au bleu clair. Ils finirent par redevenir rouges et le sourire froid et cruel reprit sa place sur le visage de notre amie. Elle poussa un cri de guerre et son expression et ses yeux redevinrent normaux. Rapidement, elle posa une de ses mains sur sa tempe et tendit l'autre vers Lyna et Carissa.

- Cristal natête ! Dit-elle très rapidement.

Une coque de cristal jaune enferma Christelle et deux autres firent de même avec Lyna et Carissa. Ainsi enfermées, elles ne pouvaient plus faire de mal.

- Les filles, Christelle est contrôlée par son plus mauvais côté. Si on trouve ce qui permet cela, on les libérera toutes les trois !

- Bien vu Iris. Elle est consciente de ce qu'elle fait mais n'a aucun contrôle ! Ça va être difficile à vivre pour elle après, fit Talia.

Je fis signe à mes amies de me couvrir. J'analysai Christelle du regard pour essayer de trouver ce qui la rendait ainsi. Un détail finit par attirer mon attention. Un collier noir avec un papillon rouge.

- Talia, je crois que c'est ce collier qui rend Christelle méchante. Occupe-toi de Praxina avec le « Cristal exellius » ! Aurianna, quand je vais libérer les filles, j'aurai besoin que tu attache ta cousine avec ton ruban et que Talia retienne Lyna et Carissa.

- Ok. Cristal excellius !

- Nooooon !!

Elle disparut. Aurianna se mit à mes côtés, son ruban à la main et Talia créa un bulle de cristal pour tenir Lyna et Carissa à distance. Je m'accroupis et posai mes mains au sol.

- Cristal solvenda !

Nos trois amies furent libérées. Aurianna attacha sa cousine avec son ruban de Volta alors que les deux autres tapaient contre la paroi de cristal. Je refis le sort et le collier s'évapora comme par magie. Christelle s'écroula au sol mais sortit son médaillon avant. Elle reprit rapidement son apparence et je récupérai le médaillon et réitérai le sort pour qu'il retrouve son apparence habituelle. Lyna et Carissa reprirent leurs esprits au moment-même où la bulle de cristal éclata. Amaru nous ramena dans la maison des Moon où les filles m'aidèrent mettre Christelle sur le sofa. Le cristal jaune qui était dans ma poche tomba par terre en faisant un léger tintement. Je le ramassai et libérai son contenu en le brisant en deux. Une boule de magie cristalline jaune se forma et se coucha sur la première feuille de papier à portée de main dans une lumière jaune. Je récupérai cette feuille.

- Ça ressemble à un morceau de chanson, constatai-je.

- Lis-le, cela nous aidera peut-être à comprendre ce qui est arrivé à Christelle, dit Talia qui n'a pas pour habitude de fouiller dans les affaires des autres.

- « Je sais que la vie n'est qu'un songe,

Que la vie n'est que mensonge

Parce que tu as brisé mon cœur

Sans même le savoir.

Mais je sais que la vie n'est qu'un songe.

Le mal que je subis me submerge.

J'aide le monde mais personne ne vient m'aider

Alors que je me sens étouffer

Par toute ma peine.

Mais j'appelle à l'aide,

En espérant,

En désespérant.

J'appelle à l'aide.

Mais personne ne viendra

Même si en mes amies je crois

Car la vie n'est qu'un songe,

La vie n'est que songes

Et mensonges

Parce que la vie ne sera toujours qu'un songe. »

Les filles attrapèrent un mouchoir et m'en tendirent un car les larmes coulaient sur nos joues, même Talia pleurait un peu. Ce texte était vraiment triste.

- Je pense savoir ce qui à faciliter l'ensorcellement de Christelle, ou plutôt qui. Vous nous avez dit qu'elle était amoureuse du frère de Nathaniel c'est bien ça ?

- Oui Lyna.

- On dirait qu'elle parle de lui. D'une manière ou d'une autre, ce...

- Lucas.

- ... ce Lucas est lié à cette affaire. Seul l'amour peut briser un cœur ou le faire battre avec tellement de vigueur qu'on en a le tournis. Seul un cœur brisait l'amour peut nous affaiblir au point de pouvoir être manipulé, dit Lyna.

- Tu as raison. Si il lui a fait du mal, je vais le tuer ! S'emporta Aurianna.

Talia posa fermement une de ses mains sur l'épaule de la rousse.

- Attendons d'abord que Christelle nous raconte ce qui s'est passé. Après, et seulement après, on verra ce qu'on fait. Et si il lui a vraiment fait du mal, nous cinq lui en ferons payer les conséquences d'accord ?

Aurianna soupira puis hocha.

Christelle commençait à s'agiter dans son sommeil. Elle ouvrit doucement les paupières avant de les battre rapidement pour se réveiller. Son regard clair passa de Talia à Aurianna, en passant par Lyna, Carissa et moi. Il se posa ensuite sur le cristal brisé posé sur la table basse puis la feuille que je tenais toujours à la main. Elle me l'arracha et la fourra dans une de ses poches avant de se lever. Elle vacilla dangereusement avant de rassir, renonçant à l'idée de partir.

Nous nous installions auprès de notre amie alors que Lyna et Carissa, qui ne sont pas encore très proche d'elle, se placèrent sur une chaise à proximité.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé Christy ? Demanda Talia.

La concernée fondit soudainement en larmes et alla se blottir dans les bras de la brune, qui fut déstabilisée. Elle finit quand même par resserrer ses bras autour de Christelle et lui tapota le dos, mal à l'aise.

Elle dû sentir son malaise car elle se détacha rapidement en essuyant ses larmes.

- Je... j'avais décidé de... d'avouer à Lucas ce que je ressentais pour lui mais...

Elle s'interrompit et ferma les yeux, sûrement pour empêcher un nouveau flot de larmes de dévalait ses joues.

- Mais... l'encouragea sa cousine.

- Mais quand je suis sortie du lycée tout à l'heure... il était en compagnie d'une jolie rousse.

- Ce n'était peut-être qu'une amie à lui, supposa Talia.

- Si c'était vraiment et uniquement son amie, ils ne se seraient pas embrassés longuement devant moi !! Cria Christelle en pleurant.

Talia esquissa un mouvement de recul. Elle n'avait pas l'habitude de voir ses amies dans un état pareil et elle n'aimait pas cela.

- Désolée Talia. J'ai mal, tellement mal et je suis si en colère. Mais cela ne sert à rien de m'en prendre à vous.

Talia lui sourit.

- Je te comprends, dis-je soudainement. J'ai vécu la même chose avec Nathaniel mais c'est parce qu'il était sous l'emprise d'une fleur éphédienne. Mais la douleur est malgré tout la même.

- Je croyais l'intéresser encore... mais je me suis tellement trompée !!

- Je ne suis pas d'accord ! Rétorqua Talia. On voyait dans ses yeux que tu l'intéressais vraiment.

- Alors pourquoi est-il avec une autre dans son dos ? Demanda Carissa.

- C'est pour ça que je dis que je me suis trompée Carissa. Le Lucas que j'ai connu m'aurait dit qu'il avait une petite amie. Il m'aurait dit aussi si elle comptait à ses yeux ou si c'était une erreur de parcours. Le Lucas que je connais, que je croyais connaître, ne m'aurait jamais cacher ça.

- Tu as essayé de lui parler ?

- Non, je suis partie tout de suite. Et peu de temps après, j'étais sous l'emprise de Praxina. Je m'en veux tellement de m'être laissée avoir.

- On s'est toutes laissées avoir une fois par les jumeaux, sauf Lyna et Carissa parce qu'elles ne traînent pas toujours avec nous. Alors ne te fustiges pas avec ça, dit Aurianna.

Elle nous sourit et se blottit dans les bras de sa cousine qui le lui rendit volontiers.

- J'aimerai tellement comprendre pourquoi... soupira-t-elle après plusieurs secondes à câliner sa cousine.

Le téléphone de Christelle sonna et elle répondit. C'était un appel vidéo d'Isla, Élise et Maynissia.

- Coucou les filles.

« Tu vas bien ? »

- Oui Isla. Mais...

Elle leur raconta tous en omettant les détails magiques. Après le réconfort de ses amies, elle raccrocha.

- Je vais me coucher, j'ai cours demain. Bonne nuit à toutes !

Et c'est ce qu'elle fit. Elle se coucha et ne se réveilla que le lendemain pour aller au lycée. Mais quelque chose avait changé. Son sourire était moins joyeux et ses yeux ne brillaient plus de cette lueur qui la caractérisait. Lyna avait raison. L'amour peut nous brisé de l'intérieur.