CHAP 8: PDV Rengoku
Je trépigne, enfin plus que quelques minutes dans ce train et nous serons arrivés !!!
J'ai si hâte ! Akaza me jette un d'œil amusé,
je sais que j'ai l'air d'un gosse et je sais qu'il se fout ouvertement de ma gueule... mais j'assume !
Enfin bon un gosse particulièrement grand et charpenter..
Mon cavalier me jette une dernière œillade mi exaspéré, mi amusé puis tourne son regard vers l'extérieur.
- Ça me fait marrer quand je me dis que tes potes pensaient, il y a peine un mois, que tu te remettais de tes blessures et de tes traumatismes du combat contre « l'horrible » lune supérieure dans ta chambre, alors que tu prenait ton pied avec moi.
Il excise un sourire goguenard, le visage tourné vers le paysage qui défile, et moi je rougis de plus belle en pensant à cette nuit.
Et quelle nuit.....
C'est dans ses moments là que je regrette que les démons ai une si bonne régénération, ah si j'avais pu le voir boiter les jours suivants.... Je soupire rêveusement. Ça aurait remboursé toute les fois où il m'a défoncé le bas du dos.
Je me recentre sur la conversation, recherchant ce que je voulais dire, avant qu'il ne me déconcentre.
Ah voilà !
- Shinobu m'a demandé, il y a pas longtemps, si je leur avais déjà donner des prétextes bidons pour te rejoindre.
Je ricane en repensant à la discussion qui semble si... irréel avec un peu de recul.
Elle était venu me trouver, alors que je profitais des premiers vrais soleils d'été assis dans le jardin a aiguiser mon sabre, et m'a posé pleins de questions sur notre relation, sur... tout en fait, du sexe, à la manière de vivre notre différence en passant par notre mariage et notre rencontre, même l'idée de projet d'avenir a été effleuré, c'est dire !
A sa venu en pleine journée j'avais immédiatement compris qu'elle voulait être sûr qu'Akaza ne soit pas là, ce qui est compréhensible, ils n'en ratent jamais une pour se crêper le chignon.
Elle m'a accepté à sa manière j'imagine.....
- Et alors ?
- Alors je lui ai parlé de cette nuit là entre autres. J'ai cru qu'elle allait faire un infarctus, mais finalement elle a juste lancé quelques piques. Je crois qu'elle commence à s'habituer à.. tout ça.
Je fais un large geste du bras nous englobant tout les deux.
En même temps vu notre discussion quand j'étais cloué au lit... elle devait forcément faire un . choix...
un doux silence s'installe naturellement, pas de ceux du genre a donner l'impression qu'il faut absolument les briser, non, un silence simple et apaisant.
J'en profite pour l'observer plus attentivement, il porte un masque de chaman, ironiquement, autant pour cacher ses yeux, que ses tatouages. Pour ses cheveux nous n'avons rien pu faire, et il refuse implacablement de mettre un tissus sur ses cheveux, soit disant que ça le « fait ressembler à un vieillarde sans goûts », qui aurait cru que les démons millénaires seraient aussi à cheval sur leurs apparences.
Il porte également un yukata traditionnel, d'un jaune un peut plus foncé que ses yeux, agrémenté de motifs géométriques, une ceinture bleu roi à carreaux beu noir, ainsi qu'un haori* du même rose que ses cheveux.
La tenue est agrément de deux boucles d'oreilles pompon rouge classique et d'une paires de sortes de mitaines en laines bleu, toujours pour cacher ses tatouages....
*( haori, le sorte de manteaux que l'on porte par dessus les kimono ou les yukata (dans le cas des pourfendeurs par dessus leurs uniformes))
Il est vraiment beau comme ça... pas qu'il ne soit pas beau en général. Mon mari est toujours magnifique !
Mais c'est agréable de la voir dans des habits plus « traditionnels », qui laisse, honnêtement, beaucoup plus de place à l'imagination.
Ça le rend plus humain, plus accessible aussi...
L'envie de l'embrasser me prend, et oh, comme j'aimerais pouvoir le faire...
Mais même si les relations homosexuelles ne sont pas punies, elle ne sont pas vraiment les bienvenus partout, et cette marque d'affection ne serais qu'une source de problème... alors je prends mon mal en patience jusqu'à que nous soyons seuls.
*
Le train commence progressivement à ralentir, enfin !
Je vais pouvoir manger pleins de choses délicieuse, voir le défilé, les danses et le clous du spectacle, la surprise de la soirée.
Mais on va surtout pouvoir manger.... Akaza m'avait interdit de prendre des bento dans le train, alors je compte bien me venger sur son porte monnaie.
Nous descendons du train et aussitôt l'ambiance de la fête nous prend.
Même si nous sommes encore dans la gare, partout des marchands tente de nous alpague et une foule mouvante de costumes bariolés et de masques pittoresques nous avale comme un monstre au mille visage.
Mon petit monstre s'accroche à mon kimono et se rapproche de moi pour ne pas me perdre. Un des avantages d'avoir un démon à l'aura de super prédateur à côté de soi c'est qu'inconsciemment tout le monde s'écarte de votre chemin. Nous nous dirigeons vers la sortie et descendons les marches de la gare.
Enfin ! Nous sommes arrivés ! J'ouvre en grand les bras comme si un nouveau monde s'ouvrait à moi, mes yeux dévore la ville entièrement décoré pour l'occasion. Partout pendent des fanions des lanternes et des guirlandes, des braseros sont placé un peu partout pour permettre au passants de se réchauffer et des stands occupe les deux côtés de la rue eux aussi dans les tons rouge et jaune.
A côté de moi Akaza se retient tant bien que mal d'exploser de rire, amusé par mes bêtises.
Il me prend par la taille et approche son visage du miens, jusqu'à que je sente son souffle glaciale sur mes lèvres.
Mais soudainement il s'écarte et se mets avancer rapidement, m'entraînant à sa suite un immense sourire collé sur le visage dévoilant légèrement ses crocs.
Nous finissons par déboucher sur la principale rue ou se déroule le festival et étrangement la foule semble être moins dense.
Mon petit emmerdeur personnel regarde autour de lui avec fascination comme si on venait d'entrer dans un autre monde.
C'est une vision absolument adorable , comme si après toute ces années il profitait enfin de l'enfance que l'on lui a volé. Il tourne la tête vers moi et mes yeux se noient dans les sien. Vous n'avez jamais cette impression d'observer quelques choses de si beau que vous pourriez en pleurer ?
-KYOJURO !!!!! Un crie nous fait tourner la tête en concert vers sa source
Qui s'avère être un boulet de canon au nattes roses et vertes. Elle me saute dans les bras et me sert comme si elle voulait me broyer les os.
- Au cas où tu aurait oublié 'tsuri, je suis le seul à pouvoir me régénérer ici. Souffle Akaza amusé par ma grimace.
La rosée tourne la tête vers lui et murmure un « merde », franchement étonnant quand on sais que d'habitude dès qu'elle aperçoit son meilleur ami elle lui saute dessus et l'écrase de tout son poids, profitant qu'il soit une des rares personnes à ne rien avoir à craindre de sa force.
Akaza lui jette un regard offusqué, prêt à lancer une de ses piques acerbes qui sortent d'on ne sait où, quand une silhouette se glisse à côté de nous.
Obanai, le jeune homme porte son habituelle bandeau sur la bouche mais son serpent lui n'est nul part en vu.
Merde en effet.
Je regarde Akaza et j'espère que mon regard transmet bien « tu te débrouilles, mais si il découvre le pot aux roses on est foutu », ou approximativement ça.
C'est ainsi que d'un rendez-vous en amoureux on s'est retrouvé à un face à face gênant et mortel au milieu d'une foule surexcité.
Mitsuri Fidel a elle même, -habillé d'un kimono avec plusieurs teinte de roses et une ceinture verte- tente de relancer la conversation et de détourner l'attention d'Obanai qui commençait à un peut trop s'intéresser à Akaza ainsi qu'a la raison de notre silence embarrassant.
- Chérie es si on allait voir le défilés qui part de la gare ?
Le jeune homme, la fixa se demandant sûrement si sa santé mentale avait fini par craquer -après tout, en 4ans il n'avait jamais vu Mitsuri tenter d'écourter une conversation- et Akaza la regarda d'un regard de la mort signifiant qu'elle avait tout intérêt à raconter comment elle a fini avec le pilier du serpent.
La jeune femme aux nattes s'acharna tant sur le kimono de son petit ami qu'il finit par la suivre non sans jeter un regard insistant à Akaza.
Soudain il se figea et je sus qu'il avait compris.
-Merde !
Mitsuri s'accrocha tel un koala à son noiraud de sorte qu'il ne puisse plus bouger et je pris la main Akaza me mettant a courir à travers la foule.
Le chemin défilait sous mes pas et j'eu pendant un instant l'impression de voler.
Puis je percutait un passant et j'étais de retour sur terre, la face contre les pavés. Akaza me prit par le bras et dans un mouvement étrange que je ne comprit pas vraiment trop sonner par ma chute, il réussi à me prendre dans ses bras en position princesse.
Se remettant à courir je lui criais de me laisser descendre et je cru voir plusieurs plusieurs personnes nous dévisager l'air effaré. En même temps mon démon courait bien plus vite que le commun des mortels et qu'il portait un homme de deux fois son poids.
Soudainement j'entendis un un rire un peu hystérique, un peu enfantin, un peu fou aussi, ce rire qui faisait battre mon cœur et s'affoler mes sens.
Je levais la tête vers Akaza, le regard brillant derrière son masque et immense sourire imprimé sur les lèvres dans une expression de bonheur pure, alors je me laissais aller à la tentation et après avoir légèrement remonter son masque, je plaquait mes lèvres contre les siennes dans un baiser amoureux.
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Alors que dire de se chapitre a part qu'il a été putain de dur à écrire et que je n'ai même pas réussi à le faire aussi long que je le voulais, mais je n'ai pas pu faire mieux, j'espère tout de même qu'il vous plaira 😅😁
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