L'espoir de la lune - One shot Fanfiction Omégaverse Bang Chan & RM

👱‍♀️ Mots de l'autrice: J'ai eu l'idée de ce texte avec le pitch que je propose pour le concours "Le hurlement" que j'organise sur mon groupe Wattpad Omegaverse_FR.

Etant dyslexique, il est possible qu'il reste quelques fautes. Malgré le faite que je travaille mes textes avec Antidote.

J'en suis désolé pour les lecteurs et les lectrices qui en seraient gênés.

N'hésitez pas à me le faire remarquer dans les commentaires afin d'améliorer mon récit.

⊱ ━━━━.⋅ εïз ⋅.━━━━ ⊰

Je refermai mon gilet en cuir. Son col montait jusqu'à ma gorge, une armure de protection parfaite face aux crocs lacérés de mes futures adversaires. Ce soir, nous allions affronter un groupe rival pour conquérir Séoul. Une amertume naissait au plus profond de mon être, en posant mon regard sur la seringue qui trônait sur la commode. Je me devais de préserver les miens, certains d'entre eux n'étaient pas de taille et je le savais. S'ils leur arrivaient malheur, je ne me le pardonnerais pas. Je m'injectai le liquide dans l'une de mes veines. Mes poils se dressèrent, mes pupilles se dilatèrent et mes iris bruns changèrent en bleu. Mes cheveux ébène se métamorphosèrent en un blanc immaculé. Mes muscles se raidirent et devinrent douloureux. C'était le prix à payer pour garder mon secret, des heures de souffrance intense.

Je marchai tant bien que mal vers la fenêtre et fixai notre mère à tous ; la lune. Celle qui allait me permettre d'être fort cette nuit. Au moment où je rabattis les rideaux, Han entra, le visage fermé. Il était le seul à qui j'avais tout révélé, ma confiance en lui demeurait sans faille. C'était un jeune homme droit et honnête qui ne se gênait pas de me dire ce qu'il pensait, un vrai allier dans ce monde d'oppression. Je l'observai, sa mâchoire se crispa, alors qu'il vit la seringue. Son regard mordoré laissait transparaitre son mécontentement. Il était plus petit que moi de quelques centimètres et sa carrure bien plus modeste que la mienne, mais jamais je ne m'en étais servi pour le soumettre.

— Tu as pris cette merde, s'emporta-t-il.

J'abdiquai de la tête, coupable, je connaissais pourtant les risques que cela représenter pour moi. Ses yeux accusateurs ne me lâchaient pas un instant.

— Ces foutus suppresseurs te tueront un jour ! Tu crois que l'on pourra exister sans toi ? Non, on sera vite balayé par des groupes bien plus fort.

— Je sais... m'interrompis-je, chagriné. Mais je n'ai pas d'autre choix, si quelqu'un apprenait pour moi, ça serait bien pire.

— Alors, c'est ça ta seule excuse ? Tu sais très bien ce que tu pourrais faire pour remédier à ça.

Mon regard se figea quelques secondes, j'avais essayé jadis, mais tout s'était passé dans les cris et dans une soumission que je ne désirais pas. Jamais, je n'avais trouvé celui qui changerait la donne de mon destin. Une douleur vive dans ma poitrine me fit poser la main sur mon cœur et me piler en deux. Han avança vers moi, angoissé.

— Tu vois, c'est pour ça que je suis fou d'inquiétude pour toi.

Au moment où il finit sa phrase, Lee Know arriva et nous fixa, alarmé. Han hocha la tête pour stopper toutes questions. Ces deux-là s'aimaient depuis le premier jour où nous avions lancé notre groupe. Malgré le faite que Han était un oméga, ça n'avait jamais eu d'importance pour Lee Know. Ce dernier était pourtant un alpha de sang pur, son caractère le prouvait à tout moment, mais il était tellement différent avec Han que sans était troublant. Ce lien unique qui les unissait l'un à l'autre, je l'enviais souvent.

— Felix et Hyunjin sont terrorisés, trancha Lee Know le silence.

Felix et Hyunjin étaient les plus jeunes du groupe, leur transformation en loup était précaire. Je comprenais leur crainte, moi-même, il m'avait fallu des années pour y arriver. Je me redressai, soufflai profondément et me dirigeai vers eux, mes deux compères à ma suite. Tout mon corps me faisait souffrir le martyre, mais je voulais les rassurer, alors j'avançais tel un automate porter par mon instinct protecteur.

Quand je rentrai dans la pièce, tous les membres étaient là. I.N, Changbin et Seungmin me regardèrent, ils endossaient déjà leur parure de combat, prêt à en découdre avec nos rivaux. Felix et Hyunjin s'enlaçaient et tremblaient de la tête aux pieds. Lee Know et Han se tenaient de chaque côté de moi. Je respirai bruyamment et passai une main dans mes cheveux ébène.

— Ce soir nous allons leur prouver que nous sommes les meilleurs, commençais-je mon discours. Je ne laisserai personne vous faire du mal, ayez tous confiance en moi. Je suis votre leader. Maintenant, redressez-vous et montrez-moi votre valeur.

Tous les membres se levèrent et se grandirent. Nous sortîmes de bâtiment et nous dirigeâmes vers notre destinée, fièrement. Un mauvais pressentiment persistait dans mon être, mais je gardai en tête, une seule chose ; protéger les miens. Les rues avaient été déserter et la ville était silencieuse. La peur au ventre, je cherchai du réconfort dans le regard de Han qui me sourit.

Nous arrivâmes, j'aperçus le visage emblématique de Suga. Jungkook, V et Jimin étaient regroupés ensemble, on les surnommait les inséparables, ils étaient redoutables, toujours prêts à défendre jusqu'à la mort l'un des trois. Jin et J-Hope nous toisèrent, nargueurs. Quand leur leader RM se fraya un passage entre les siens. Je l'examinai de la tête aux pieds, ses cheveux noirs coiffés en arrière laissaient découvrir ses sourcils bien dessinés. Son nez camus trônait au milieu de ses yeux lapis-lazuli, ses pommettes saillantes. Son sourire pinçait ses lèvres rosâtres. Il était grand, sa carrure imposante et dégageait une odeur forte, un vrai alpha. Ma gorge se serra, en voyant les miens baisser la tête.

— J'ai une proposition de leader à leader... que dirais-tu de nous affronter que toi et moi ? Évitons que les n'autres se blessent, soumis-je sous le regard désapprobateur de Han.

RM éclata de rire et me scruta, arrogant. V posa une main sur son épaule et chuchota à son oreille. Mes membres me fixèrent dans l'incompréhension totale, mais je ne pouvais leur laisser prendre un tel risque, c'était déjà tout vu pour moi. Je demeurais le seul susceptible de gagner contre RM, mais uniquement lui.

— Pourquoi pas, répondit-il en me toisant de sa carrure athlétique.

En une fraction de seconde, il se transforma en loup. Son pelage était de jais, ses iris verts capturaient les miens et ses babines retroussées montraient des dents lacérées. J'étais hypnotisé par ses deux billes émeraudes qui ne me quittaient pas des yeux. Je me métamorphosai, sous les hurlements de Han. Je me retournai pour comprendre, tous me regardèrent avec la main sur la bouche, stupéfiés. Une senteur boisée me souleva le cœur, ce dernier s'accéléra et une chaleur intense s'empara de mon corps d'animal. J'observai mes pattes, tous mes poils se dressèrent en voyant qu'ils étaient blancs. Alors que RM fonça sur moi, Han transmua et s'interposa. C'était la première fois que je le découvrais ainsi, d'habitude sa couleur était rousse, mais là il demeurait brun profond. Il grognait et se montrait menaçant. L'air me manquait, je m'évanouis submergé par ses phéromones alpha.

Je repris conscience, Han et Lee Know étaient devant moi en forme animale, leur babines relevaient et maugréaient avec férocité. Je me mis debout et les caressai sur la tête avec ma main, afin de les calmer. RM avait lui aussi repris son aspect humaine et me fixait.

— V venait de me prévenir, précisément avant que je puisse voir que les rumeurs sur toi sont vraies. Un oméga ! Tu penses réellement pour faire le poids ? Tu ne sais peut-être pas que malgré les suppresseurs, ton odeur si particulière se sent à des kilomètres. Soumets-toi...

— Jamais, le coupai-je avec rage.

Je marchai jusqu'à lui, mes deux amis à mes côtés, m'arrêtai juste à quelques centimètres de RM et le surplombai sur la pointe des pieds. Han et Lee Know le grognèrent, lorsqu'il s'avança vers moi.

— Vous deux, si vous continuez comme ça, je vais demander à V de se charger de vous.

— Je ne laisserais pas faire. Je me battrais jusqu'à la mort pour les protéger, répliquai-je.

RM m'attrapa par la taille, m'attira à lui et murmura à mon oreille « ça serait dommage de perdre une si belle créature ». Je me dégageai, perturbé, le fixai et reculai. Il rit et releva ses sourcils.

— Que comptes-tu faire maintenant ? Tu sais que si tu cherches à m'affronter, je pourrais te mordre et te faire mien en une fraction de seconde. Abandonne !

— Essaye pour voir, le menaçai-je.

Avec une grande rapidité, il me saisit le poignet, me rapprocha de lui et déposa un baiser dans mon cou. Impuissant, je tremblai de tout mon être. Il leva le bras et se retourna, me laissant troublé par son geste. Han et Lee Know reprirent leur forme et me soutinrent. Nous quittâmes ce lieu et rentrâmes chez nous.

Les jours suivants, j'avais dû tout dire au membre de mon groupe, certains m'en voulaient de leur avoir menti, mais comprenaient mon choix. RM m'envoyait un message tous les matins, je ne savais pas ce qu'il désirait de moi. Ils avaient gagné Séoul et nous restions à notre place de second, pourquoi continuait-il a chercher un contact avec moi. Je n'étais qu'un oméga faible, hypocrite et sans intérêt. Je passai la main dans mes cheveux, quand un bib retentit.

📱Alors comment va mon doux oméga aujourd'hui ?

📱Je vais bien. Laisse-moi tranquille.

📱Ne sois pas si méchant ou je viens te voir.

📱Ah ! Non, surement pas.

📱Ouvre la porte, s'il te plait.

Je descendis les marches quatre à quatre, parvins vers l'entrée et entrebâillai la porte. Il n'y avait personne. Je regardais encore, quand il surgit d'un buisson, un bouquet de tournesols à la main. Je refermai aussitôt, mais il mit son pied pour me contrer. Han arriva et dans un mouvement vif élargit complètement mon barrage contre cet homme.

— Qu'est-ce que tu veux ? Laisse mon ami tranquille ou je vais te donner une bonne leçon, aligna Han, l'air menaçant.

— Je veux juste lui parler. Je promets de ne rien faire d'autre, répondit RM avec son sourire pincé.

— C'est à lui de choisir. Alors Bang Chan ?

Je me retrouvai coincé, obligé de réagir. RM me tendit la main que je refusais, sortis de ma demeure et lâchai un « à plus tard », en le suivant. La mâchoire de Han se décrocha, choqué. RM me guida jusqu'à sa voiture, une Jeep Avenger grise. Il m'ouvrit la portière, je montai dans l'habitat tout confort. Je mis la ceinture de sécurité et fixai droit devant pour ne pas lui donner la satisfaction d'un regard.

— Je vois que la communication va être difficile, relâcha-t-il dans un murmure d'accablement.

Je souris malgré moi, amusé. Il le remarqua, fier d'avoir fait mouche, et démarra. Le paysage défila sous mon regard las, je me demandais où il m'amenait. Il se stoppa devant un immense building, descendit et lança les clés au portier. Je sortis du véhicule, levai les yeux au ciel et marchai jusqu'à lui. Il essaya de mettre le bras autour de ma taille, mais je l'arrêtai d'une violente baffe sur la main. Il croisa ces derniers pour ne pas s'en prendre une autre, fit semblant qu'il avait mal et rentra dans le hall. Il était gigantesque et luxueux, tout le personnel saluait RM et se montrait au petit soin avec lui. On nous indiqua où nous diriger, un vaste couloir avec plusieurs portes. Un serveur en ouvrit une et nous invita à entrer. Une grande table décorée avec des bouquets de roses blanches, il y avait juste deux fauteuils, un canapé bordeaux devant une cheminée allumée finissait l'ambiance romantique de ce lieu.

RM me tira la chaise pour que je m'installe, je l'affûtai d'un regard noir. Il marcha jusqu'à son siège, dépité, s'assis et commanda du champagne. Le sommelier s'exécuta, revint avec un seau de glace et une bouteille de Lixiria et la présenta à RM. Ce dernier se leva, fit sauter le bouchon et servit deux coupes. Je cherchai une échappatoire à l'ivresse qu'aller me procurait ce breuvage, en me redressant, prêt à partir, sans un mot. Il m'arrêta, une main sur ma taille et murmura à mon oreille.

— Tu me quittes déjà ? Nous n'avons même pas commencé à discuter !

Je le repoussai, me rassit et le fixai, la mâchoire crispée. Il rit et retourna à sa place, heureux que je reste.

— Comme je te l'ai dit, je veux juste parler avec toi. Donc tu n'as pas à avoir peur de moi. Je suis peut-être un alpha, mais je suis loin d'être un monstre.

Je perçus de la sincérité dans la profondeur de ses iris bleutés. Il me tendit un verre avec son éternel sourire pincé. Dans le liquide flottait au milieu des bulles, des paillettes dorées, je bus une gorger. Une chaleur gagna tout mon être, je passai la main dans mes cheveux et retirai ma veste.

— En scrutant ton corps bien bâti, je comprends mieux pourquoi personne ne savait. Je pensais que les suppresseurs faisaient des miracles, mais j'imaginais qu'ils camouflaient juste votre odeur.

Gêné, je courbai le dos et enserrai mes pectoraux avec mes bras. Son regard sur moi était bestial, le genre de regard que les alphas adressaient à leur future proie.

— Ne te cache pas... s'interrompit-il en fixant le vide une seconde. Tu es plus petit que moi comme tous tes congénères, mais ton corps musclé et taillé en v est trompeur. Ton visage a des traits fins que casse ta mâchoire carrée, ton regard glacial dissimule ta souffrance et ton nez proéminent balaye toutes les rumeurs sur la modeste taille du sexe des omégas.

— Comment oses-tu ? Je ne suis pas venu ici pour recevoir des insultes, me relevai-je en faisant tomber la chaise.

Furieux, je marchai jusqu'à la sortie, me saisis de la poignée, la tourna et entrouvris la porte. Sa voix raisonna, mettant un arrêt à mon élan.

— C'est la première fois que je rencontre un oméga qui m'intéresse. Le fait que toutes ses années, je les ai passés avec des alphas ne m'aide pas. Je veux te séduire et conquérir ton cœur, mais je ne sais pas comment faire. J'espère que la prochaine fois, j'y arriverai.

— Jamais, il y aura une prochaine fois ! Tu rêves... puis si tu veux vraiment me plaire, commence par me montrer le vrai toi, sans toutes ses fioritures, me surpris-je à dire.

Je claqué la porte, ses mots avaient touché mon être quelque instants, m'accroupis et cherchai mon aire. Un feu ardent brulait en moi pour la première fois, je courrai pour sortir de cet endroit et rejoindre les miens dans notre maison.

Les jours qui suivirent, il m'envoya des centaines de messages et un bouquet toutes les matinées. Je ne savais plus ou les mettre, notre chez nous ressemblait à un magasin de fleure. Mais quelque chose m'intriguait depuis des semaines, emporté par la curiosité, j'écris ma question à la hâte.

📱Pourquoi toujours des tournesols ?

📱Les tournesols sont les seules fleurs à passer toute leur vie à chercher le soleil, comme si chaque matin une nouvelle existence s'offrait à eux. C'est comme pour nous, tous les matins, nous redevenons juste des êtres humains au milieu des autres.

Je m'étonnai de sa réponse, les loups-garous portaient tout un culte éternel à notre mère nourricière la lune, mais lui souhait être un humain normal. Je me dirigeai dans ma chambre, me coucha sur mon lit et regardai le plafond. Han sauta sur mon matelas pour me rejoindre et me chatouilla. Nous rîmes comme des enfants, ça faisait du bien.

— Est-ce qui te travaille ? demanda-t-il en me souriant.

— Rien, tout va bien...

— Tu ne me la feras pas à moi, je te connais trop bien, me coupa Han.

Je soupirai, percé à jour par mon ami, mais pouvais-je vraiment lui dire  ? J'hésitai une fraction de seconde et relâchai tous mes sentiments troublés.

— Crois-tu que c'est envisageable qu'un des nôtres n'aime pas son statut et notre mère à tous ?

— Il existe une vieille légende, qui parle d'un loup blanc attachait à la lune et un loup noir profondément attirait par le soleil. Dans ce compte on dit qu'il forme la paire parfaite. Alors je pense que tout est possible dans ce monde. Regarde moi et Lee Know, nous sommes les parfaits opposés et pourtant nous ne sommes rien l'un sans l'autre.

Je me recouchai et me détendis, enfin, dans l'apaisement que m'apportait Han. Je me réveillai, m'étirai et observai autour de moi. Lee Know me lança une œillade frustrée, de découvrir son oméga dans mon lit. J'éclatai de rire, ce qui le rendait encore plus en colère.

— Quelqu'un t'attend en bas, ronchonna-t-il.

— Qui ? murmura Han.

— Ah ton avis ? RM qui d'autre ! se fâcha Lee Know.

J'en profitai pour quitter la pièce discrètement, pris les escaliers et arriva à l'entrée. RM était caché derrière un tournesol, vêtu d'un simple jean, d'un pull en laine blanc et d'une paire de baskets bleu clair. Surpris, je le dévisageai et cherchai son regard.

— Tu m'as dit de te montrer le vrai moi. Le voici.

Il me tendit la main avec pour la première fois un sourire franc. Je m'en saisis et lui emboita le pas, intrigué par ce revirement de situation. Nous marchâmes dans les rues animées, des quartiers fréquentés à cette heure. Il faisait attention à ce que personne ne me touche, en me rapprochant de lui. Je me surpris à apprécier ses gestes d'affections, alors que nous arrivâmes à l'étang Anapji. Les arbres nous abritaient des rayons du soleil, leurs feuilles étaient de toutes les couleurs, oranges, rouges et brunes. Une petite brise automnale nous apportait un peu de fraîcheur dans notre marche. Nous nous assîmes sur un banc en bois écarlate, décoré de dragons, au bord de l'eau. Il fixa, droit devant lui, un air grave.

— Je vais te dire qui je suis vraiment... comme tu l'as vue, toi et moi sommes deux loups-garous uniques. Toi, tu es un descendant de la lune et puisse ta force d'elle. Moi, je suis un enfant du soleil et me recharge à chaque lever de ce dernier. Voilà pourquoi mon poil est noir, mais pas que. Autre fois, j'étais solitaire et ne voulais me lier à personne, jusqu'au jour où j'ai rencontré les miens.

Une larme coula le long de sa joue, il l'essuya et jeta sa tête en arrière. J'étais troublé, touché par sa personnalité brisée, et me maîtrisai pour ne pas le prendre dans mes bras.

— Je ne te garantis pas d'être un être parfait pour toi, mais je ferais de mon mieux pour que tu sois heureux. Si tu veux ? S'il te plait soit ma luna, relâcha-t-il la voix tremblante.

Je restai pendu à ses lèvres, incapable de dire un mot. Jamais auparavant, on m'avait octroyé une telle déclaration. J'avais toujours cru que je finirais ma vie seul, en compagnie des miens. Là, il m'offrait un espoir, d'une existence paisible. Je l'observai avec attention et lui sautai au cou. Surpris, il demeura un instant raide, puis m'enserra de ses bras. Je me dégageai lentement, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre, il attendait mon autorisation, son regard plongé dans le mien. Je m'avançai timidement et l'embrassai. Un baiser doux et tendre qui emporta avec lui tous mes doutes. Maintenant, je savais que je ne pourrais appartenir qu'à lui. Comme pour confirmer notre union, une éclipse assombrit le ciel. La lune venait rencontrer le soleil pour nous donner leur bénédiction. Nous allions vivre un amour éternel et fort, nous parcourions le même chemin main dans la main.

FIN

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