- Miimé, Nausicâa occupez-vous d'Albator je m'occupe du vaisseau de Tiana, entendais-je Yattaran ordonner. 

- Fais attention à toi mon ami..., lui recommandai-je. 

- Mais oui Albator et toi n'oublies pas : ne meurs pas ! me rappela-t-il. 

- Tu as ma parole Yattaran, le rassurai-je. 

- Merci Albator, partit-il alors confiant. 

Le soir venu, il revint soulagé d'avoir pu aider Tiana restée sur l'Arcadia et de voir que j'étais toujours en vie, apprenais-je le lendemain en me réveillant. 

- Tu te sens mieux, Albator ? me demanda-t-il. 

- Te dire oui me ferais mentir, plaisantai-je rassuré de le revoir sain et sauf. 

- Tu nous as fais peur à nouveau, me dit-il non sans une certaine pointe de reproche. 

- Je sais et j'en suis désolé j'ai été distrait, je crois, lui avouai-je. 

- Toi ? Distrait ? me demanda-t-il surpris. 

- Je suis là, tout va bien maintenant. Oublions cela, tu veux bien Yattaran ? préférai-je interrompre ici notre conversation avant que celui-ci n'imagine je ne sais quel scénario. 

- Comme tu veux Albator, me répondit-il sans chercher plus loin à mon grand étonnement.
En tout cas, reposes toi bien correctement on s'occupe de l'Arcadia avec Nausicâa, me rassura-t-il en ajoutant un clin d'œil à ses mots. 

- Merci Yattaran, le remerciai-je simplement d'un signe de la main. 

Deux jours plus tard, je revins sur le pont de l'Arcadia remis sur pied et bien décidé à continuer à poursuivre mon combat et reprendre le commandement de mon équipage. 

- Capitaine ! m'appela Nausicâa qui s'était aperçue de ma présence. 

- Qu'y a t'il ? lui demandai-je en détachant mon regard de la barre de l'Arcadia.

- Un appel du Vaisseau de la Liberté ! m'informa-t-elle alors. 

- Affiche le sur l'écran tridimensionnel ! lui demandai-je en dirigeant mon regard vers celui-ci. 

- Bien capitaine ! me répondit-elle avant d'enclencher le fameux message. 

Tiana apparût alors face à moi tandis que Nausicâa retournait à ses écrans de contrôle, son casque lui dissimulant notre échange. 

- Albator... 

- Tiana... 

- Comment vas-tu ? lui demandai-je inquiet dès la première seconde. 

- Non toi comment vas-tu, Albator ? Ta blessure te fait-elle encore souffrir ? me demandait-elle inquiète à son tour. 

- Ça n'est qu'une égratignure, ne t'inquiètes pas. Il en faut bien plus pour abattre l'Albator, Tiana, plaisantais-je. 

- Je suis désolée tu sais... me dit-elle en baissant la tête.

- Pourquoi donc Tiana ? demandais-je intrigué.

- Si tu as été blessé c'est à cause de moi Albator... Tu m'as défendu, je t'avais dis de ne pas venir ! se justifia-t-elle, sa voix se faisant plus dure à présent.

- Et moi je t'avais donné ma parole, Tiana. Tu le sais. Et je n'ai pas coutume d'abandonner une personne qui m'est chère en détresse !

- Je le sais, Albator. Mais je refuse de te voir mettre en danger ta vie pour moi ! Je... 

- Capitaine ! Nous interrompit Nausicâa. 

- J'arrive. Prends soin de toi Tiana, interrompai-je malgré moi notre échange. 

- Merci Albator toi aussi..., me répondit mon interlocutrice l'air elle aussi déçue malgré elle. 

Une nouvelle journée difficile s'annonçait pour l'Arcadia mais nous étions prêt une fois de plus à redresser la tête tous ensemble et à suivre la route qui demeurait la nôtre quels que soient les dangers qui nous attendraient.