Chapitre 2
La fuite était, au début, la meilleure des solutions... rester loin de celui qui lui rendait visite... mais il le connaissait. Il le connaissait que trop bien sans jamais l'avoir rencontré. Error lui avait parler de lui, il savait qui était Reaper.
La mort incarné.
Celui qui viendrait le chercher tôt ou tard pour mettre fin au reset, pour détruire le point d'encrage de la pire version génocide classique. Geno n'était rien de plus qu'un Dust qui ne tut personne, qu'un Killer sans l'influence de l'humain, celui qui ne tut pas mais qui est tout de même devenue fou à cause de la poussière constante...
Et Reaper était la... pour lui, c'était sur... Error l'avait prévenue, il était le plus grand ennemie de celui à moitié mort...
Fuir était la seule solution donc...
Mais...
« -Hey attend ! Je veux juste te parler. »
Etrangement, il s'arrêta. Le ton de la mort était si honnête. Peut être que c'était vrai. Ou alors, c'était faux, c'était juste une ruse... mais on ne peut pas fuir indéfiniment la fin... alors autant ne pas fuir ?
« -Pardon... je...
-Tu as mal ? » il restait loin, son regard ne quittant pas la blessure.
Ça faisait si longtemps que plus personne ne lui avait demandait cela. Ses frères savaient bien qu'il avait constamment mal, ça les blessait même qu'on lui demande... lui par contre...
Et bien, il savait que personne ne lui demandait parce qu'ils ne voulaient pas parler que de cela, parce qu'ils savaient que ça devait être atrocement douloureux...
Personne ne lui demandait parce qu'ils avaient honte de le demander. De poser ce qui leurs semblaient, à tous, comme la question la plus stupide...
Pourtant... demander comme cela, avec ce ton si doux, ce n'était pas une insulte. C'était juste... de l'inquiétude. Comme Fresh à chaque fois que Geno avait un petit malaise, comme Error au moindre besoin de son ainé.
Si doux...
« -C... ça va... » soupira-t-il finalement.
« -Je sais qu'on se connait pas mais... pas besoin de mentir ? »
Il voulait savoir, sincèrement... laisser parler Geno. C'était la première fois. Généralement, il n'y avait que cette question gênante et... puis c'est tout.
C'est ce qui plaisait chez Reaper... il était si sincère. Ça lui avait tout de suite plu.
Quand à la mort, il était... intrigué par ce squelette qui avait dépasser l'indépassable. Il résistait à la mort. Il résistait à tout... c'était surement parce qu'ils étaient lié.
Peut être que c'était lui...
Il était attirer par lui comme un papillon par une flamme... la flamme de la vie. Geno était vivant, il était la, ils étaient la l'un pour l'autre.
« Si c'est dans l'amour qu'on trouve la vie, c'est aussi en lui qu'on apprend la mort. »
Il n'avait jamais aimé, il n'avait jamais connue la vie, jamais connue ce qu'était la mort, la vrai, la définitive, celle qu'il incarnait. Il ne l'avait jamais connue, il voulait le découvrir avec Geno. Si c'est son âme soeur, leurs vies étaient ensemble, ils vivront l'un pour l'autre...
« -A demain.
-A demain.
-Au fait, demain, on mange ensemble.
-Manger ?
-Oui ! Et ne dit pas que tu ne connais pas, on a déjà manger ensemble !
-Oui, bien sur... mais je voulais savoir quoi. » sourit la mort.
« -Oh... et bien... » le mourant se gratta le crâne, signe de réflexion intense.
« -Et bien...
-Et si je ramenais ?
-Oh, très bonne idée ! Mais la nourriture ne risque pas de pourrir à ton contact ?
-Ne t'en fait pas, j'ai une idée. »
Geno sourit, il voulut s'approché... mais Reaper recula.
« -A demain, midi ?
-Oui... a demain... »
Celui vêtu de noir partit...
Encore...
Il avait peur qu'un contact tut l'autre... que ce soit peut-être trop tôt ?
Pourtant, maintenant, ça faisait un an qu'ils se voyait chaque jours. Chaque jours... apprendre à ce connaitre, se voir, tout découvrir de l'autre. Son plat préféré, sa couleur préféré... tout de lui. Ils étaient si proche...
Geno avait le sourire grâce à lui...
« La vie n'est rien de plus qu'une éternel succession de souffrance, le bonheur est une pause dans la vie... »
Et avec lui, avec ce squelette qu'Error avait décrit comme la pire rencontre que pouvait faire celui portant du blanc, il n'y avait plus de souffrance... que du bonheur...
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