16) Le meurtrier châtié
Finalement, il avait été décidé de ne pas bouger de la journée.
Tous étaient restés le temps qu'il fallait auprès de Léa, avant de se retirer vers la colline où ils avaient tenté tant bien que mal de dormir.
Si Mélissa s'était aussitôt endormie, les larmes se mêlant à son sommeil, ce n'était pas le cas d'Holly qui fixait nerveusement Cyril et Jordan entrain de creuser la tombe en bas de cette dite colline.
Assise près du feu de fortune, elle sentit une présence derrière elle.
- "Bryan?
- Tu ne dors pas?
- Je ne peux pas... Elle était si jeune...
- Je suis désolé Holly.
- Ce n'est pas de ta faute, je... Je ne suis pas la seule à avoir perdue j'imagine.
- Non en effet. Pour tout te dire, lorsque le monde à changé, ma soeur était au collège avec nous. Nous étions entrain de partir elle, Xavier et moi.
On courait, c'était la panique, et je l'ai perdue dans la foule.
On ne s'en est pas rendus compte immédiatement, alors dès qu'on ne la plus vue nous avons essayé de rebrousser chemin, de monter dans les étages pour avoir une vue d'ensemble, mais elle était introuvable.
Finalement nous avons finit par voir un groupe de monstre s'éloigner de quelque chose au sol, c'était ma soeur.
Elle s'était faite attrapée, et il ne lui restait plus que de la chair.
C'était horrible, aujourd'hui encore je m'en veux de ne pas avoir su la protéger.
- C'était il y a quatre mois déjà. Tu n'as pas à t'en vouloir Bryan.
Bryan sourit tristement.
***
Le petit groupe repartit après avoir passé la matinée à enterrer leur morts.
La procession repris, et ils entendirent soudain un grand bruit.
- On dirait des contaminés.
- Une horde de contaminés.
- Soyez prudents. Dit Cyril.
Il ouvrit la marche, et ils se rapprochèrent petit à petit.
Le spectacle les cloua sur place. La plus grande horde qu'ils n'avaient jamais vue se tenait là, à environs 300 mètres d'eux.
- Demi tour! Hurla Lelia.
- Tu ne veux pas parler plus fort ? S'énerva Xavier.
- Ils sont immobiles. Constata Lilou. Comme si ils attendaient après quelque chose... Ou quelqu'un.
- Quelqu'un comme...
- Oui Julie. Arnault. C'est peut être lui.
- On reste prudents, pas d'actes désespérés.
Chacun sortit son arme, du simple pistolet jusqu'au couteau, ils étaient prêt.
Alors ils sautèrent dans le tas.
Le groupe courut sur les monstres, et aperçu ce qu'ils attendaient.
Il y avait bien Arnault sur le toit d'une voiture, totalement paniqué.
Son masque d'arrogance tombé, il ressemblait à n'importe quel homme au milieu de cette apocalypse, perdu, désemparé.
- ARNAULT! Hurla Lilou.
En les apercevant, celui ci voulu fuir, mais il était bel et bien encerclé.
- Je m'en occupe. Dit Sophie.
Elle s'élança au milieu de la horde, donnant des coups de machette à tout va, tentant d'éviter la morsure qui mettrait fin à sa vie.
Alors que tout le monde se fondait dans le combat, elle atteignit indemne la voiture où était le tueur, violeur, appelons le comme on le souhaite, cet homme était un criminel.
- Te voilà enfin! Tu n'imagines pas comme nous sommes ravis de t'avoir trouvé!
Et en grimpant sur le capot, un contaminé l'attrapa.
- AHHHHH!
Mais son cri n'était qu'un autre parmi les combats, et personne ne fit attention à elle.
Lui traversant le crane de sa lame, Sophie se débarrassa du rodeur en hurlant, son bras saignant abondement.
Elle parvient tant bien que mal à rejoindre Arnault et de son bras valide, lui saisit la nuque.
- Tu as détruit nos vies.
- J'étais obligé.
- Peu m'importe. Elle s'assit près de lui sur le toit de la voiture.
Il baissait sa garde, après tout, elle n'était qu'une femme blessée qui n'en avait plus pour longtemps.
Alors elle sortit son couteau du fond de sa poche, et délicatement, il transperça sa chair, et se nicha dans sa cuisse.
Il transperça ses nerfs, éclata ses artères, et ses yeux se révulsérent sous la douleur.
- Pourquoi? Pourquoi tu ne me tues pas?
- Car ce n'est pas à moi de le faire. Moi je veux juste mourir en paix, et m'assurer que tu ne bougeras pas d'ici.
Le nombre de contaminés autours diminuait, et Sophie parvint à sortir du chaos et à s'isoler sous un arbre.
Elle fut rapidement rejointe par Angelina.
- Le combat ce n'est pas mon truc. Dit elle en s'assayant près de Sophie. Oh mais tu es blessée! Remarqua elle. Tu t'es fait mordre ! Sophie il faut le prévenir!
- Non! L'inquiétude les ferait faire des choses improbables. Laissons les.
- Sophie tu... Tu vas mourir.
- Je n'aurais pas pu survivre plus dans ce monde.
***
Un peu plus loin, les morts perdaient du terrain, et voyaient leur nombre réduit.
Chaque membre du groupe en avait éliminé plusieurs, et certains atteignaient à présent la voiture, notamment Lilou et Julie.
- Lilou on fait une pause.
- Non! Julie il n'y en a presque plus devant la voiture, après on l'aura lui, on pourra le faire souffrir à notre tour !
- Pause!
Julie paraissait paniquée, alors Lilou se tourna vers elle.
Elle saignait, abondamment, et cela provenait de son ventre.
- J'ai du me faire griffer.
- Oh non, non, non!
Lilou assenna un coup sur la tête d'un rodeur qui passait trop près avec la crosse de son arme.
- Julie ça va aller, tout va bien, ne t'inquiète pas.
Mais Julie ne paraissait pas très convaincue. Elle se laissa tomber sur le côté.
- Je peux encore me défendre. Va le buter.
Lilou ne se le fit pas dire deux fois.
Elle couru jusqu'à la voiture où Arnault était, sa jambe dans un angle anormal, dégoulinante de sang.
- Comme on se retrouve. Dit elle en se hissant à ses côtés.
- Comment va ton copain ma chère Lilou?
- Je suis sûre qu'il te saluera lorsque tu le rejoindra dans la mort.
- Tu comptes me tuer ?
- J'attend sa depuis longtemps.
A ce moment là, Marco rejoint Lilou.
- Arnault. Tu nous avais manqués.
- Remercie moi mec. Elle et toi, c'est grâce à moi.
- Bon voyage en enfer. Se contenta de répondre Marco.
Lilou ne sortit pas son arme, mais la sonde de déminage de son père.
- Je savais que ça me servirait un jour.
Et elle enfonça l'épée dans le ventre d'Arnault qui écarquilla les yeux sous la douleur.
- Bonjour... Julie... Notre bébé... Ses mots n'avaient aucun sens, mais Lilou comprit qu'il s'adressait à Julie qui avait du se rapprocher.
Sans écouter un mot de plus elle enfonça l'arme jusqu'à la grade en dessous de son coeur, et la fit descendre jusqu'à son bas ventre, ouvrant pratiquement son ventre en deux.
Lilou retira précipitamment l'épée, et la jeta au sol.
- Qu'est ce que j'ai fait ?" Chuchota elle.
Ps: C'est ça une sonde de déminage et rien que se piquer le doigt avec sa déchire sa mère
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