Chapitre 27
Cooper vient de fermer la porte de la chambre, je me tourne vers lui sans vraiment prendre le temps de regarder la pièce, je sais juste que c'est une suite. Mon chef vient vers moi et passe directement une main dans mes cheveux, que j'ai détaché et brossé tout à l'heure dans la salle de bains au boulot.
-Pourquoi je suis ici ?
-Parce que j'avais envie de vous voir en dehors du contexte professionnel.
-Donc vous me demandez, non, vous faites passer un mot dans un dossier juste pour me voir ? Vous auriez pu me le demander directement.
-Avouez le petit mot vous a fait plaisir.
-C'est vrai. Même si j'ai été surprise, ça fait un moment que vous ne m'avez à peine dit bonjour.
-J'étais juste occupé.
Il caresse doucement l'arrière de ma tête puis il se dirige vers la table. La suite est sublime, je ne connaissais pas cet hôtel. Très moderne, lumineuse, avec une superbe terrasse. Je pose mes sacs sur le canapé et vais dehors, j'ai envie de respirer un peu. La vue est extra, j'adore.
-Alors on profite de la vue ?
Je me tourne vers Cooper, il arrive avec deux coupes de champagne. Je souris alors qu'il approche, il me donne un verre que je prends avec plaisir. Mais une petite question me trotte dans l'esprit, alors je me retiens de trinquer avec lui.
-Attendez.
-Quoi ?
-Vous ne m'avez pas contacté pendant presque trois semaines et aujourd'hui vous m'invitez ici. Pourquoi ? Vous n'avez au moins pas une copine que vous trompez avec moi ?
-J'étais très occupé ces derniers jours, j'ai pas eu beaucoup de temps pour moi. Et vous savez que je suis toujours en négociation pour avoir de nouvelles marques à proposer plus facilement, c'est très long. Et je suis pas le genre à me mettre en couple.
-Sûr ?
-Oui. J'ai pas de copines. Que des amantes.
-Que des amantes. Qui doivent revenir souvent.
-Ne me dites pas que vous n'avez pas des amants réguliers.
-Pas depuis mon arrivée. Enfin, en dehors de vous.
-Et à New-York ?
Je souris en levant mon verre, Cooper comprends que la discussion sur nos amants est close. Il trinque avec sa coupe et je me retourne pour boire mon champagne, qui est délicieux, parfait pour contempler le panorama du Paris que je peux voir, avec la Tour Eiffel si bien visible. Je profite de ce moment, c'est la première fois que je prends un peu de temps pour regarder un beau panorama.
Mais je sens rapidement Cooper bouger dans mon dos, il décale mes cheveux sur le côté et vient embrasser ma nuque, je souris en finissant mon verre et me penche pour lui laisser un accès total à ma nuque. Ses mains glissent doucement sur mon ventre pour remonter sur ma poitrine, je pince mes lèvres en fermant les yeux. Mais je m'ennuie très rapidement, alors je me tourne en ouvrant les yeux, Cooper comprends que j'ai pas envie de trainer. Nous retournons à l'intérieur, il m'entraîne jusqu'au lit, il essaie de m'allonger mais je m'occuper de lui en le poussant sur le lit plus rapidement. Il sourit en s'installant confortablement, il a bien compris.
Je défais tranquillement sa chemise, il m'aide à la retirer, puis je m'occupe de son pantalon. Je ne le lâche pas du regard, même quand je tire son bas, comme son caleçon. Je retire les chaussures et dégage les derniers vêtements pour ne pas être gênée. Je m'installe à mon tour entre ses jambes, confortablement agenouillée sur le lit, puis je prends son sexe entre mes mains, toujours les yeux dans les yeux. Je le dresse tranquillement, passe ma langue sur les lèvres et finis par le prendre en bouche. Cooper sourit et prends mes cheveux pour qu'ils ne me dérangent pas. Je le regarde encore un peu, mais je décide de savourer ce petit moment, ça fait si longtemps que j'ai pas fait ça à un homme.
-Putain, Charlie, arrête !
Je me redresse après un petit moment, Cooper est prêt à venir, j'en suis fière.
-Bah alors, on est pas solide ?
-Pas avec une bouche aussi douée. À mon tour.
Il lâche mes cheveux, glisse ses mains sous mes aisselles et réussis à me coucher sur le lit, pas compliqué quand j'aide. Il ne perds pas de temps, ma robe saute, tout comme mon soutien-gorge et mon tanga. Il pose un rapide baiser sur mes lèvres, mes seins et vient directement entre mes jambes. Mais ses baisers ne s'arrête pas, il fait un petit tour sur mes cuisses, s'approchant doucement du but. Je pose à mon tour mes mains dans ses cheveux, il pose enfin ses lèvres sur mon intimité, en même temps que ses doigts. Il commence à doucement me chercher, toucher mes points sensibles, puis il s'attarde un peu plus. Un gémissement de plaisir sors de ma bouche, je ferme les yeux et savoure ce moment si délicieux.
Cooper n'hésite pas à y aller, ses doigts et sa langue sont merveilleux sur moi, habitués. Il sait parfaitement où aller, la chaleur du désir ne tarde pas à monter dans mon ventre. J'appuie un peu plus sur sa tête, mais, au bord du précipice, il finit par me lâcher. Je lâche un grognement de frustration en ouvrant les yeux.
-Sérieux ?
-Charlie, il faut être patient.
-Pas quand je suis au bord l'orgasme.
-Ça va arriver, ne t'inquiète pas.
-Vous me tutoyer maintenant ?
-On est intime, alors oui. T'aime pas ?
-Je préfère le vouvoiement. Il y a une sensation d'interdit. Et ça m'excite.
-Alors si ça vous excite.
Je souris, mais j'ai vraiment envie de passer à l'étape suivante, je suis encore trop frustrée. Cooper le comprends, il commence à venir s'installer, je passe mes mains dans son dos quand il m'embrasse. Je commence à le sentir face à mon intimité, mais c'est trop agréable pour être normal. Il commence à me pénétrer, je le coupe dans son élan, j'ai compris.
-Non !
-Quoi ? Demande-t-il en se retirant. J'ai mal fait un truc ?
-Préservatif.
Il regarde entre ses jambes, il lâche une petite injure et se lève. Il quitte la chambre, je me redresse, un peu refroidi. Je soupir, j'entends Cooper rire de son côté, il ne tarde pas à revenir, heureusement, et cette fois-ci équipé, déjà. Il revient prendre place entre mes jambes, vérifie que je suis toujours prête et là il y va sans hésiter. Malgré le temps entre ma frustration et maintenant, le désir est toujours présent, Cooper le sent. Il prends quand même bien son temps, il me cherche, me pousse dans mes limites entre son sexe et ses doigts sur mon point sensible.
Je finis par griffer son dos, des gémissements, des plaintes presque sortent pour qu'il me laisse venir. Il le comprends, alors il tape plus fort, plus précisément, la chaleur dans mon ventre explose. Je mords ma lèvre inférieur, laisse juste un profond soupire sortir en fermant les yeux, profitant de l'instant.
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