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Je courais encore vers le bureau de Nora jusqu'à qu'une petite brune m'attrape au passage. Je la regardais choqué. Je ne l'avais jamais vu ici. Elle semblait elle aussi en panique.

-Personne ne rentre dans le bureau de Madame Dixon.

Elle semblait déterminée à ne pas me laisser passer.

-Qui êtes vous, lui demandais je.

-Sa secrétaire. Je ne sais pas qui vous êtes vu que je suis nouvelle mais appelez moi pour avoir un rendez vous.

Elle allait entrer dans le bureau lorsque je l' arrêtais.

-Dites lui que quelqu' un l'attend devant la porte.

-Elle va péter un plomb sur vous. Nous sommes en crise, ce n'est pas le moment.

Si cela l'était Nora avait besoin de mon soutien.

-Je sais. Je suis prêt à courir le risque.

Je connais les changements d'humeur de Nora Dixon, bien mieux que toi ma vieille.

-Libre à vous.

Elle entra et referma la porte sur elle. Je me demandais qu'est ce que c'était cette histoire d'usine. J'allais finir par le savoir si Nora sortait pour savoir qui osait la déranger. Je ne me trompais pas Nora sortit de son burau furieuse. Elle s'arrêta quelques secondes en constatant que c'était moi. Elle prit un visage impassible cachant son étonnement. Puis elle lacha furieuse:

-Ce n'est pas ma journée. Monsieur Jenson, je vous prirais de sortir d'ici ou j'appelle la sécurité.

C'était mal partit. Je ne pouvais partir avant de savoir ce qu'il se passait.

-Nora que se passe t-il ici?

-Mêle toi de tes affaires.

Elle entra dans le bureau et je la suivis. Je jetais un coup d'oeil à la pièce qui n'avait pas changé du tout. Elle était très grande avec un immense bureau au centre et dans les tons bleus et blancs. Le petit coin salon aussi était toujours la. Tout était identique.

-Tom ce n'est pas le moment, supplia Nora.

Ses yeux me lancèrent des éclairs. Pourtant je la sentais fatigué. Sa secrétaire etait toujours dans la pièce. Elle était très silencieuse.

-Je veux vraiment t'aider alors dit moi ce qu'il se passe.

Elle souffla pour réfléchir si elle devait me le dire ou pas. Elle finit par lâcher semblerait-il à contre coeur:

-Une des deux usines en Inde qui s'occupait de la production pour l'ouverture du magasin de vêtements parisiens à brûler.

-C'est une blague?

Je m'approchais d'elle. Pour la prendre dans mes bras. Je savais qu'elle en avait besoin. C'était affreux ce qu'il arrivait. Je la pris dans mes bras quelques secondes seulement car elle me repoussa.

-Madame Ferrero, pouvez vous sortir s'il vous plaît. Occupez vous des billets d'avion.

Elle ne le regarda même pas sortir, ses yeux étaient vrillaient sur les miens. Elle était hors d'elle. Je ne pus m'empêcher de sourire. Je souriais tout le temps sans vraiment de raison. Elle plissa les yeux en fixant ma bouche.

-Tu as exactement cinq minutes pour sortir. Tu sais ce qu'il arrive désormais. Tu n'as plus aucune raison de rester et de me déranger.

Je changeais de sujet. Je n'avais pas encore l'intention de partir d' ici. Je voulais lui proposer mon aider d'abord.

-Que comptes tu faire à propos de l'usine?

-Je ne te dirais rien. Qu'est ce que tu fais la en plus ?

-Je suis venue te demander en mariage, souriais je.

-Tu es un grand malade. Tu sais combien de fois je vais te dire non? Pas assez de fois dans toute une vie à mon goût.

-Tu craqueras ma belle, dis je en faisant un clin d'oeil. Non sérieusement que comptes tu faire ?

Elle prit des dossiers qu'elle commençait à ranger sur son bureau mécaniquement. Elle se mit à marmonner:

-Je dois me rendre sur place pour mesurer le coût que cela va me faire pour en construire une nouvelle.

Elle semblait de nouveau fatigué.

-Tu pars en Inde quand ?

Je ne pouvais la laisser partir loin de moi. Je devais tout faire pour partir avec. Je savais que c'était ma chance de pouvoir la soutenir et de montrer ma valeur dans sa vie.

-Je vais essayé dans trois jours.

-Je viens avec toi.

Elle parut choqué de mes mots. Surtout que je les avais prononcé avec beaucoup de fermeté. Elle se reprit et annonça:

-C'est hors de question.

Son visage exprimait la détermination pourtant j'allais encore insisté.

-Je viens c'est tout. Tu as besoin de mon aide.

-Non je suis une femme forte. Je peux me débrouiller.

Une femme forte comme personne d'autre au monde. Je ne remettrais jamais ce fait en question.

-Je n'en doute pas mais il ne faut jamais craché sur de l'aide gratuite et volontaire.

Je me vendais un peu en lui disant cela. Néanmoins je le savais au plus profond de moi. Je devais partir en Inde avec elle, coûte que coûte.

-Rien est gratuit avec toi, monsieur le croqueur de diamants.

-Cette fois si. Je te donne même mon corps gratuitement.

Elle me regardait méchamment. Je n'allais pas réussir facilement.

-Non. Sors de cette pièce, tu as cinq minutes.

Je fis mine de l'écouter sauf que je partis en direction du canapé et je m'y assis. Je m'installais confortablement. Je souhaitais qu'elle me rejoigne. Allait-elle le faire ?

-Tom, arrête de faire l'enfant. Tu l'aura voulu.

Elle prit le téléphone et appela quelqu'un un en prononçant:

-Il y a un individu indésirable dans mon bureau. Venez m'en débarrasser.

-Tu es sérieuse Nora ?

-Plus que serieuse.

Elle l'était.
Je bondis sur mes jambes et fonça jusqu'à son bureau. Elle voulait m' échappait. Toutefois, je m'approchais d'elle pour être à un centimètre à peine d'elle. Je la surplombais de ma taille, malgré qu'elle porte des talons. Je sentais son odeur si attirante. Je devais la provoquer c'était la seule solution. Je me rapprochais encore plus prêt et murmura:

-On n' aime plus jouer, Ruby?

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