Je me demandais si j'avais perdu Nora à tout jamais ou si je réussirais à la reconquérir. Je lui jetais des coups d'œil en coin. Elle était sur le siège passager de sa voiture et je la reconduisais chez elle. Elle ne m'avait plus adresser la parole après qu'elle m'ait dit qu'elle allait me tuer. Je ne savais pas si je devais prendre son silence comme une bonne nouvelle ou non. Je suppose qu'elle n'avait pas la force de m'engueuler en ce jour sinistre. Néanmoins lorsqu'elle récupérait son énergie, j'allais passer un mauvais quart d'heure. Je ne pus m'empêcher de sourire, j'étais vraiment heureux d'être à ses côtés elle m'avait tant manqué. Je l'observais encore, elle était réellement triste. J'espérais que je n'était pas la première source de sa tristesse. J'avais beau être un beau salaud, je n'avais pas voulu lui faire de mal en partant. Je mettais sentis coupable pour la première fois de ma vie d'être un croqueur de diamants. Je n'aurais jamais dû accepter de rentrer dans ce jeu de séduction en ayant pour objectif de la faire succomber pour accéder à sa richesse ensuite. Je n'étais qu'un gamin immature et cupide. Je n'en avais que faire de l'argent désormais rien n'est plus précieux que l'amour de sa vie.

Je l'observais, elle avait encore maigri, je le voyais bien à son corps si frêle. Ce dernier mois avait dû être difficile, mon départ soudain n'avait pas du aider. Elle portait une tenue noire au vue des circonstances funestes. Cette couleur lui allait à merveille mais pas autant que le rouge. Le rouge était la couleur faite pour elle. Son tailleur noir chic soulignait sa fine taille. Je ne pouvais m'empêcher de la désirer alors que ce n'était pas le moment du tout. Tom ressaisi toi, je serrais le volant très fort. J'avais trop penser à elle, j'avais du mal à avoir les idées claires.
Elle portait en plus, le collier que je lui avais offert, un collier en forme de coeur en rubis. Je me demandais pourquoi elle le portait toujours si elle me haïssait. Pour moi cette femme était comme un rubis, aussi précieuse et solide que cette pierre précieuse. Un mois sans elle mais comment j'avais fait? Le silence s'éternisait, on pouvait presque entendre nos cœurs battrent. Nora brisa le silence:

-Pourquoi es-tu revenu, Tom Jenson?

Elles venaient de murmurer ses mots en me fixant de ses yeux verts intenses. Je devais lui dire la vérité que je l'aimais et que j'avais voulu être la pour elle à l'enterrement. Ses longs cheveux bruns et sa peau caramel m'avait fait fantasmé toutes les nuits loin d'elle.

-Je voulais être la pour toi dans cette dure épreuve.

J'avais réussi mon coup parce que jusqu'à la fin de la cérémonie, j'avais été là pour la soutenir. Je m'étais tenu en silence à ses cotés et j'avais été son épaule sur laquelle pleurait. Sa famille n'avait pas saisi la situation mais ils n'avaient pas fait de remarque. Ce n'était pas le moment, je suppose. Pour la première fois de ma vie, je m'étais senti utile à aider quelqu'un en dehors de la famille. Je lui jetais à nouveau un regard, elle semblait s'être assombri.

-Je ne voulais pas que tu reviennes, tu n'es qu'une ombre du passé pour moi.

-Je dois t'expliquer pourquoi je suis parti!

-Je ne veux rien savoir! Je ne supporte même plus ton visage en peinture.

Nora et sa franchise était de retour. Je savais que ce n'était pas une bonne idée de lui faire remarquer que quand elle m'avait vu arrivé elle m'avait serré dans ses bras ou qu'elle portait encore le collier que je lui avais offert.

-Tu ne me trouves plus aussi sexy, Madame Dixon?

Je faisais ce que je savais faire de mieux quand j'étais démuni par une situation. Je la taquinais.

-Non tu es affreux.

Elle mentait si mal, je comprenais pourquoi elle préférait la sincérité.

-On doit parler toi et moi! Je te laisse digérer la nouvelle pour ton père, sache que je suis encore désolé. Une fois que tu te seras remis sur pied on discutera.

J'avais besoin de lui parler et j'étais déterminé à le faire. Je voyais qu'une foule de questions passaient sur son merveilleux visage. Je craignais les mots qu'elle allait me dire. J'avais bien compris une chose avec Nora, elle ne cédait pas facilement.

-Tu peux toujours rêver! Tu peux rentrer chez toi, je ne veux plus te voir.

Je l'aime, j'avais besoin qu'elle le comprenne. Si elle ne me pardonnait pas je ne me pardonnerais jamais aussi. Elle sortit de la voiture sans se retourner. Je sortis de la voiture en la suivant, elle fit volte-face avec son masque de femme froide. Les ennuis pouvaient commencer ou le jeu était de retour.
Nora finit par me montrer sa mine furieuse. Elle avait laissé tomber son masque de femme froide pour montrer sa colère. Je préférerais voir ça que son indifférence. Ses sourcils étaient froncés et étrangement je le trouvais toujours aussi belle.

-Qu' est ce que tu fais encore là? Dit-elle en faisant mine de réfléchir. Oh attend tu veux que je te paye parce que tu as fait le chauffeur?

Elle affichait désormais une mine sadique sur son visage. Elle devait croire que j'étais revenu que pour l'argent. Alors que cette fois non. Je l'avais reconduit chez elle pour la soutenir dans ce dur moment rien d'autre.

-Non pas vraiment! Après si tu veux me payer en nature, je ne dis pas non.

Je l'avais provoqué juste pour qu'elle entre dans le jeu et qu'elle ne me demande pas de dégager tout de suite. Elle m' avait bien trop manqué pour que je n'essaye pas de profiter de sa présence au maximum. Je la detaillais de la tête au pied, elle remarqua le mouvement de mon regard et elle leva les yeux au ciel en réaction.

-Très drôle monsieur Jenson.

Mon nom prononçait par sa voix sensuelle m'excitait à un plus au point. Ou peut être était ce parce qu'elle se déplaçait désormais devant moi en mettant un balancer dans sa démarche. Je la suivais dans un couloir de son imposante maison. Le style de maison qu'un tas de gens rêvent de posséder. Elle ne m'avait pas invité à la suivre, néanmoins elle ne m' avait pas empêcher de rentrer. Je profitais de la situation comme un enfant heureux. Elle fit volte face:

-J'ai eu une journée épuisante alors s'il te plaît vas t-en loin et ne reviens pas.

Son ton était à la fois lasse et glacial. Je ne voulais pas encore partir, c'était encore trop tôt. Je voulais être là pour elle. Je sentais qu'elle était exaspérée, pourtant je ne pus m'empêcher de la taquiner:

-Tu pourrais me dire merci.

Elle me regarda pendant quelques secondes bouche bée puis elle me dit un simple:

-Merci !

Elle me prit par le bras et me tira en direction de la porte. À mis chemin, je mis tout mon poids pour plus qu'elle ne réussisse à me tirer. Ce n'était pas bien difficile, elle était si mince.

- Tom arrête de faire l'enfant. Je ne suis pas prête à te pardonner alors va te trouver une autre femme riche à dépouiller.

-Je suis loin d'être un enfant si tu vois ce que je veux dire.

J'avais murmuré ces paroles en l'attrapant par la taille et je la rapprochais de moi. Elle posa ses petites mains sur mon ventre pour ne pas que je réussise à la rapprocher d'avantage. Elle était si délicate et j' avais à la fois envie de la protéger et de la provoquer en même temps. J'adorais quand elle perdait ses moyens à cause de moi. Il y a une chose que je voulais par dessus tout, c'est qu'on se réconcilie dans un lit maintenant.

-Laisse moi, murmura-t-elle.

-Non, laisse moi me faire pardonner.

Je faisais exprès que dans ma voix résonne une tension sexuelle si intense pour qu'elle est du mal à me résister.

-Jamais, dit elle en tentant de se libérer.