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Quatre jours plus tard, mes larmes coulaient sur mes joues. Je n'avais pas été proche de ma famille pendant très longtemps mais la peine que je ressentais à présent était réelle. J'aurais souhaité l'aider mais maintenant mon père était mort. Je me sentais révolté, le temps nous avait manqué pour profiter l'un de l'autre. Peut-être que si j'avais pu payer le traitement avant, les choses auraient été différentes, les médecins assuraient que non. Je n'arrivais quand même pas à enlever cette culpabilité de mes épaules.Ma sœur était effondrée dans les bras de son mari. Je la jalousais à ce moment, pour une fois, j'aurais espéré être moi aussi soutenu dans les bras d'une personne qui m'aime. Je pensais à Tom que j'avais aimé comme jamais personne mais qui avait préféré partir. J'étais comme toujours seule face au monde. Je regardais la pelouse du cimetière où toutes les personnes étaient attroupées devant le cercueil. J'avais tenu à tout payer pour l'enterrement, c'était pour moi la façon de me faire pardonner. Cependant, à mes yeux celane suffisait pas à enlever ma culpabilité. Je connaissais pas malades personnes présentes, néanmoins je ne les avais pas vus depuis au moins six ans. L'ambiance était si triste cela ne m'aider pas à calmer. Ma mère était entre les bras de sa propre famille, elle était bien entourée, je ne me faisais pas de soucis pour ça.Je regardais l'herbe bien verte pour essayer de détourner un peu mon regard de tous ces gens tristes. Je voulais essayer de me calmer. Ma vision était désormais troublée et ma poitrine me faisait affreusement mal. Je n'allais pas bien du tout, ma tête commençait à tourner. Je respirais un bon coup l'air frais, il fallait que je me calme surtout que je devais faire un discours dans peu de temps. Je n'étais plus sur de vouloir le faire, je ne me sentais pas moi-même. Il fallait que je sois forte comme je l'étais habituellement. J'allais aller, il le fallait. Je me raisonnais et repris une expression neutre en m'avançant
vers l'estrade. Tous les regards convergèrent vers moi, c'était mon tour de parler. Je ne me sentais pas à la hauteur et à ma place. Je me lançais en me faisant violence :
« Bonjour à tous. Merci d'être venu en ce jour funèbre. C'est le moment pour chacun d'entre nous de faire un dernier adieu à Thomas Dixon qui est partit bien trop jeune. N'oubliez jamais une chose, réconciliez-vous avec les personnes que vous aimez avant qu'il ne soit trop tard. »
Je remarquais les flashs d'un journaliste me prenant en photo. Je n'arrivais pas à croire que ces vautours osaient venir troubler les lieux. Il s'enfuit en courant, je ferais un procès à tous journaux qui publieraient cette image. Je me mis en retrait, je n'arrivais pas à calmer mes larmes de tristesse et de rage. Le journaliste n'avait rien arrangé à la situation. Ils s'étaient déjà emparés du scoop de la mort de mon père quatre jours plus tôt. Je n'avais pas réussi à les en empêcher. Ma famille n'avait pas besoin d'être sous le feu des projecteurs dans un moment pareil. Ma mère l'avait très mal vécu,j'espère qu'elle n'avait pas remarqué le flash à l'instant.
Je regardais en direction du parking essayant de voir si un journaliste rodait toujours. Il n'y en avait pas mais une silhouette se distinguait et arrivait droit sur moi. J'avais du mal à voir à cause de mes larmes, pourtant elle me semblait familière. Non ne me dites pas qu'il était venu. Pourquoi était-il là ? Il avait dû voir la nouvelle dans les journaux. Je ne comprenais pas pourquoi il avait fait le déplacement. Pourquoi désormais, me serait-il dans ses bras ? Je reposais ma tête contre lui, son étreinte me faisaitvdu bien quel que soit les raisons de sa présence.
- Je t'aime Nora,je t'ai toujours aimé. Je suis désolé pour ton père.
Je me serais contre lui, il m'avait tellement manqué. Pourtant, je ne restais que quelques secondes dans son étreinte. Je me reculais brusquement en réalisant que je n'allais pas lui pardonner si facilement:
- Je vais te tuer, Blue!
À Suivre..
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