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Tom était venu me chercher le matin comme prévu. En montant dans la voiture, je fussurprise lorsqu'il me tendit un paquet. Il semblait provenir d'uneboulangerie. J'ouvris la boîte, c'était des petits macarons enforme de fraises. Je me tournais vers Tom avec un immense sourire.
- Merci c'estadorable.
- J'espère que tuvas mieux aujourd'hui?
Je hochais la têteet il démarra. Je pris un des macarons que je croquais. Le morceaufondait sur ma langue comme mon cœur de pierre. Je voulais remettretoutes mes barrières par craintes d'être déçu. Cependant, je nepouvais plus, j'étais allée bien trop loin. Il hantait mes penséesdésormais. Je le regardais en coin, j'éprouvais un profond etpuissant désir pour sa personne. Je le voulais plus que maintenant.
- Tom voudrais tudormir chez moi ce soir ?
Iltourna légèrement la tête et je voyais dans ses yeux brillaientune lueur d'excitation.
- AssurémentMadame Dixon mais cette fois je confisque ton téléphone.
- C'est d'accord!
Jemordillais ma lèvre inférieure en essayant de contrôler mespulsions. J'avais du mal dans un espace aussi confiné qu'unevoiture, il y avait tant de choses à faire. J'enlèverais d'abordson tee shirt très lentement puis je le rejoindrais sur son siège.Nos corps collés n'auraient plus qu'à se mouvoir l'un contrel'autre.
- Tu es biensilencieuse! À quoi penses-tu ?
Mavoix était très sensuelle lorsque je lui répondais.
- Tom si tu savaistout ce que j'aimerais te faire..
On était déjàarrivé lorsque je prononçais ses mots. Je sortis de la voiture etcommençais à me diriger vers l'entrée principale. Il ne fallaitpas être en retard.
Il me rattrapait et m'embrassait longuement.Les derniers mots que j'avais prononcé avait dû lui faire beaucoupd'effet. Puis, on s'avança vers le siège social. Je me décalaisde lui une fois qu'on était proche de l'entrée. Il parut surpris.
- Qu'est cequ'il y a, Nora?
- On ne peut passe montrer en public, pas encore. Je suis la PDG.
- Tu as raison !
Ilprit ses distances non sans un air fâché. Je regrettais mon gesteinstantanément. J'allais me rattraper immédiatement. On pensa lesportiques de sécurité, il se dirigea vers l'ascenseur. Jel'arrêtais et le conduit jusqu'à la cage d'escalier. Personne neles prenait jamais. Je commençais par l'attirer à moi puis je memis à l'embrasser fougueusement. Je passais ma main dans sescheveux. Il me plaqua contre le mur. J'étais bien trop petite pourlui alors il me souleva dans ses bras. Je passais mes jambes autourde sa taille. Il commençait à me détacher les boutons du haut dema chemise, il me titillait les tétons. Je lui mordis la lèvre, ilétait temps de passer à l'étape supérieure. Pourquoi avais-je misun pantalon aujourd'hui?
J'entendis une porte s'ouvrir et jevis une employée tombait sur la scène qu'on présentait. Ellerefermait la porte rapidement. Génial qui prenait les escaliers denos jours? Tom me caressait le sein de sa main à la limite du fourire.
- Je crois qu'ons'est fait surprendre!
Ilriait au éclat, je ne trouvais pas cela drôle du tout.
- On va finir dansmon bureau!
- Très bien !
Jeremis les vêtements en place et on prit le chemin de mon bureau. Onallait entrer lorsqu' une personne accourue en m'interpellant. Bonsang on ne peut pas être tranquille ?
-Onvit de vous livrer les vidéos du spot. Le producteur attend votreavis.
Jepris la clé USB qu'elle me tendait. Tom me regardait calmement.
- Le devoirt'appelle comme toujours.. Je suppose que je vais devoir attendre cesoir pour avoir ton entière attention.
Jeme renfrognais. Choisir la raison ou la passion?
Cet hommeallait me perdre. Je choisi quand même la raison pour me prouver queje pouvais encore me contrôler face à son charme ténébreux. Ilm'avait déjà tourné le dos retournant à son poste. Je soupiraisc'est parfois plus que pénible d'avoir autant de responsabilités.Ce soir serait le bon moment.
Je repassais lavidéo du spot publicitaire en boucle et je regardais les photosqu'on m'avait envoyées. Je ne pouvais m'empêcher d'admirer lacarrure de Tom et son remarquable charisme. Il aurait pu fairemannequin s'il l'avait souhaité. Je ne pouvais plus m'empêcher depenser à lui. Il avait été mon soutien ultime face à la crisefamiliale qui avait surgit hier. Je vérifiais minutieusement lesdétails, j'étais satisfaite. Je pouvais envoyer tout ceci auxdifférents journalistes, je pariais sur un nouveau succès. Jepouvais être fière de moi. Un numéro inconnu m'appela, c'était enfait ma mère:
- Bonjour désoléde te déranger !
- Bonjour, cen'est pas un problème!
- Pourrais-tuvenir manger à la maison ce soir ? Avec ton petit ami.
Monpetit ami? Ah oui Tom. C'est vrai qu'il s'était présenté commetel. Il fallait que je lui demande pourquoi avait il dit ça.
- D'accord on seralà. À plus tard.
Jesentais que nos rapports n'étaient pas encore fluides.J'appréhendais de les revoir ce soir, pourvu que Tom accepte dem'accompagner.
Jeme dirigeais jusqu'au bureau de Tom. J'allais le prévenir de notreinvitation. Je toquais puis m'avançais d'un pas rapide. Il étaitencore assit et je le pris par sa cravate pour attirer ses lèvresaux miennes. Puis, je me reculais après une bonne minute de contactlabial:
- Nous sommesinvités chez mes parents ce soir.
- "Nous"?
-Absolumentvu que tu t'es présenté comme mon petit ami.
Jele dévorais du regard. Je le voulais bien comme réel petit ami.
- D'accord.
Ilme tira pour que je me retrouve sur ses genoux.
- J'ai hâted'être à ce soir.
Ilse mit à jouer avec les boutons de mon chemisier. J'avais un de mesbras autour de son cou. Il plongeait sa tête dans mon décolletépour me déposer une pluie de baiser. Je faillis oublier la questionque je devais lui poser.
- Pourquoi as-tudit que tu étais mon petit ami?
- Tu voulais queje nous présente comment?
- Je ne sais pas..
- Je n'allais pasdire "son ami" !
Jeme mis à rire. Nous ne pourrions jamais être amis.
- Tu as raisonc'était la meilleure option.
Est-ceque je lui demandais si il souhaitait l'être réellement? Oupeut-être valait-il mieux attendre après la nuit de ce soir. Oui jeferais cela.
- Alors le spot teconvient au final?
- Une puremerveille. Je suis ravie. Au fait pour ce soir on passera chez toiavant d'aller chez mes parents. Tu prendras ainsi tes affaires.
- À vos ordresMadame.
Ilse mit à rire et il mima un garde à vous. J'aimais commander c'estvrai. C'était assez jouissif de pouvoir contrôler les autres. Il neparaissait pourtant pas déranger par cet aspect de ma personnalité.
- Bon je telaisse!
Jepartis faire mon travail encore une fois, je ne mangeais pas. J'avaistrop de choses à faire, tout ça parce que je ne travaillais plus lesoir ces derniers temps.
Une fois la journée finir, je passaischercher Tom pour qu'on s'en aille. J'étais affamée et je savaisque ma mère allait nous préparer un bon plat. Elle était uneexcellente cuisinière, j'en gardais de bon souvenir. Tom semblaitdans un état étrange. Il ne souriait pas à mon entrée parce qu'ilne m'avait même pas remarqué.
- Tom que sepasse-t-il?
Ilreleva la tête vers moi et se leva de sa chaise. Il me prit dans sesbras et murmura:
-- J'ai un grosproblème, Ruby!
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