Chapitre 9
Je le savais qu'on ne pouvait compter que sur soit-même. Malgré ça, j'ai fait confiance à Aizawa-senseï pour s'occuper des vilains, je n'aurais pas dû refiler mon travail aux professeurs de Yuei. Quand j'ai dit que j'étais à l'école des héros en tant qu'élève à mon professeur principal, c'était juste une excuse parce que j'en avais marre de tout géré toute seule. Je voulais juste profiter du lycée en temps qu'adolescente normale mais c'était impossible depuis de début. Pourquoi est-ce impossible pour moi ? Pourquoi a-t-il fallu que je sois la fille de cette bonne femme ? Pourquoi suis-je celle qui hérite du rend de Miko ? Pourquoi personne ne m'a laissée mon enfance ? Pourquoi une gamine de quatre ans doit prendre la tête du clan ? Personne n'a trouvé ça étrange qu'une petite fille qui vient d'à peine de découvrir son alter se retrouve chef du clan ? En premier lieu, pourquoi je fais tout ça ? À part, pour Kyo et Shino-senseï ? Pourtant si le clan s'écroulait, ils seraient libres. Alors pourquoi le clan Kamui existe si ce n'est pas pour ses membres ? Pour les vilains et les héros ? Non, pourquoi ça serait pour cette lutte inutile ? Ils me font bien rire, ces imbéciles.
Je me sens tellement pathétique, je ne peux même pas choisir ma destinée et je jalouse les autres de pouvoir le faire. Si seulement j'étais née dans une famille normal, je pourrais discuter tranquillement avec mes camarades de classe dans un lycée général, rêver d'histoires palpitantes ou sortir après les cours. Mais c'est impossible car je suis la Miko et j'accomplirai mon devoir. Le reste est inutile, je n'en ai pas besoin.
Quand j'ouvre les yeux, je n'ai aucune réaction. Mon regard se pose sur l'ennuieux plafond couleur neige que je fixe quelques instants. Puis je le dérive sur la machine qui émet des "bip" sonore. Je suis donc à l'hôpital. Je souffle et au passage, me fait mal aux côtes. Je pense au bazar que je vais devoir gérer quand je vais sortir... Je n'ai pas envie de guérir. Je remarque enfin sur ma commode de la part de la classe des fleurs, du chocolat et... des mini peluches renard entassées dans un panier. Mon regard se fait indechiffrable. C'est trop mignon.
J'essaie de me relèver pour en attraper un mais la douleur de mes pauvres côtes m'en empêchent. Brusquement, la porte s'ouvre sur Kirishima-san tout joyeux. Il sourit de toutes ses dents et s'avance vers moi. Je me force à rendre son sourire et me replace confortablement en me demandant pourquoi est-il ici.
"Salut Kamui-san ! Tu t'es enfin réveillée ! Ça fait deux jours que tu dors. Il est maintenant dix-sept heures. Les autres ne pouvaient pas venir et Kyo-san m'a demandé de passer te voir pour t'apporter des cadeaux, me dit-il en designant la commode. Il devait régler un truc apparemment.
–Merci, Kirishima-san. A-t-il eu d'autres blessés ? Après ma perte de conscience, que s'est-il passé ?
–Aizawa-senseï a été blessé aux yeux, ce qui réduit l'utilisation de son alter, grimace-t-il, bien que ça aurait été pire si tu n'étais pas intervenu. Midoriya s'est encore cassé les jambes à cause de son pouvoir, le corps de Numéro 13 a été gravement endommagé et il y a All Might qui était un peu amoché. Mais ils vont bien maintenant, leurs opérations se sont bien déroulées."
Je hoche la tête doucement, soulagée. Ça veut dire que Kyo-chan et les autres vont bien.
"Quand on a été attaqué, tu as été vraiment très cool ! Tu terrassais tous tes adversaires l'un après l'autre et tu n'as pas hésité à aider Aizawa-senseï ! Une vraie héroïne !"
Je lui adresse un petit sourire puis le remercie d'être venu, un peu troublée par ses compliments. Il m'explique en détail ce qui s'est passé après ma perte de conscience et me décrit les actions de mes camarades de classe, de nos adversaires et du symbole de paix.
"Quand All Might combattait le vilain super musclé, il était vraiment très viril, un vrai homme ! On se serait cru dans un comic ! me déclare-t-il un grand sourire aux lèvres et les yeux brillants d'administration. Et puis il y a eu Todoroki et Bakugo qui ont été très impressionnant, ils ont bien aidés nos professeurs ! Entre Bakugo qui a réussi à trouver le point faible le gars à la fumée et de le menacer, même si ce n'était pas très héroïques, et Todoroki qui a libéré All Might au moment où il était en mauvaise posture, ils ont assurés ! s'exclame-t-il avant de lever les points et de déclarer avec détermination. Moi non plus, je ne peux pas perdre ! Je dois beaucoup plus m'entraîner !
–Oui, bonne chance, je suis sûre que tu deviendra un héro formidable. Mais n'en fait pas trop, Kirishima-san.
–Merci, Kamui-san. Et tu peux m'appeler Eijiro, si tu veux ! me dit-il avec un grand sourire dévoilant ses dents et les joues légèrement rouges.
–D'accord, toi aussi, tu peux m'appeler par mon prénom, Eijiro."
Il rentre deux heures après à dix-neuf heures, la lumière a presque quitté ma chambre d'hôpital. Cette après-midi, on a parlé de beaucoup de choses, il m'a racontais des histoires de son enfance comme quand il a découvert son alter ou quand il a décidé de devenir héro. Je lui ai aussi racontes l'enfance de Kyo-chan et on a beaucoup ris. Ça m'a soulagée de parler comme à un ami à quelqu'un de mon âge comme si c'était normal et ça m'a permis de me rapprocher d'un de mes camarades. J'étais vraiment heureuse qu'il passe me voir et qu'il reste discuter avec moi pour me distraire. C'était une bonne après-midi, même si Kyo-chan ne va pas être content que j'ai raconté les exploits de sa jeunesse. À cette pensée, je ricane.
"Kageko, je sais que tu es là, soupirais-je en me tournant vers la seule issue présente dans la pièce à part la porte. Tu as un message de mon adorable tante ?"
Le ninja passe par la fenêtre en poussant le rideau blanc et s'assoit négligemment sur mon lit de sorte à me faire face. Il a l'air fatiguée. J'attrape un chocolat en grinçant et lui passe. Il me regarde surpris et j'hausse les épaules.
"C'est cadeau, tu m'as l'air crevé et c'est en partie à cause du bazar que j'ai provoqué. Je sais bien que tu as horreur de trop travailler."
Ses prunelles brillent comme les yeux d'un enfant à Noël. Il enfourne la friandise dans sa bouche et m'informe du message sous mon regard bienveillant.
"Elle dit que vous avez fait une énorme bêtise et que vous allez devoir payer les conséquences. Elle r'met aussi en question votre présence à l'école Yuei.
–Bien sûr, râlais-je en levant les yeux au ciel, agacée avant de ricaner avec un sourire mauvais aux lèvres. Je vais leur montrer qui est le chef du clan. Ils n'auront rien à dire sur la façon dont je me comporte. Surtout pas ma tante."
Kageko déglutis devant mon visage sinistre mais fait comme si rien n'était. Je lui lance encore quelques chocolats et lui ordonne :
"Kageko, rentre et dis-leur que je réglerai cette histoire quand je serai sortie de l'hôpital. Et qu'ils se prépare à me recevoir. Une fois que tu auras finis, tu pourras te reposer. Peu importe ce que répond ma tante, si ce n'est pas urgent, tu n'as pas besoin de m'en informer tout de suite.
–Compris, Miko-sama."
C'est décidé, il en a marre d'être la petite Miko Sainte Minouche, je ferrai ce que je dois faire mais à ma manière. Peu importe ce que les autres disent.
__________________________________________________________________________________________
Cc, c'était Néa ! (Ça me soule que mon correcteur me remplace mon nom par Néanmoins 😤) J'espère que ce chapitre vous a plu. Il n'y a pas de nouveaux personnages aujourd'hui mais il aura un bonus à la fin. Il y a eu un gros changement d'attitude de la part de Mikoto et un rapprochement avec Eijiro. C'est un peu différent de d'habitude, il ne s'est pas passé grand chose même si c'était un peu plus long que d'habitude. Qu'est-ce que vous en avez pensé ?
Petit bonus :
Question time : Quel personnage ira mieux avec Katsuki ? (Personnellement j'aime bien le KiriBaku.)
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top