Chapitre 9




Galadrielle

- Tu ne comptes quand même pas nous garder enfermer ici ?! explose ma belle-sœur.

- Non mais si vous sortez, j'aimerais que vous ne soyez pas seuls, rétorque mon compagnon.

- On sait se défendre, continue-t-elle.

- Je n'en doute pas, mais regarde papa.

Elle baisse la tête et s'assit sur le fauteuil. Joshua la serre contre lui. Kaz entre dans la pièce suivit par Aiden.

- On a été où Gaby a rejoint la chasseuse mais rien, il n'y a pas d'odeur enfin si une seule mais c'est celle de Gaby, déclare Aiden.

- Vous êtes sûr ? demande la mère d'Ambroise.

- A 100%, il n'y a aucune trace de la jeune femme comme si elle n'était jamais venue.

- Bizarre, dis-je.

- Très, renchérit Kaz.

- En parlant de Gaby, vous savez où elle est ? questionne Rose. Je ne l'ai pas beaucoup vu ces derniers temps.

- Elle fait des recherches sur les élues avec moi mais j'avais besoin de penser à autre chose avoué-je.

- Vous y croyez vraiment ?

- Franchement, je n'en sais rien Rose.

- Pour être honnête, je n'ai pas l'impression d'être une élue mais juste une louve, continué-je.

- Enfin, j'ai envie de dire que c'est peut-être vrai et ça pourrait expliquer pourquoi ta meute ne voulait pas de toi quand tu as eu 18 ans, déclare Ambroise.

- C'est quoi cette histoire ? questionne ma belle-mère.

- Eh bien quand j'ai eu 18 ans, mon alpha m'a banni parce que soit disant j'étais quelqu'un de trop dangereux pour sa meute et je n'ai jamais compris pourquoi. Mes parents m'ont laissé partir sans rien dire, ni faire.

Elle me regarde tristement.

- Je suis désolée pour toi,.

- Ce n'est pas de votre faute.

- J'espère que Gaby se trompe, conclue-t-elle.

- Moi aussi, murmuré-je. Moi aussi.

Elle me fait un petit sourire avant de se tourner vers Aiden.

- Tu as des nouvelles pour le bal de la meute de Bartlay ?

- Ah oui, j'allais oublier de vous le dire. Merci de me le rappeler. Le bal est reporté au mois prochain.

- Comment ça ?

- La femme que l'alpha avait kidnappée et qu'il voulait vendre a réussi à s'évader.

- Comment ? interroge ma mère.

- Aucune idée mais il ne veut pas de soirée tant qu'il n'aura pas trouvé quelqu'un à vendre car il trouve ça nul un bal sans vente.

- Il pourrait vendre des objets comme tout le monde, j'interviens.

- Ambroise, ne me regarde pas comme ça. Ce n'est pas de ma faute s'il fait ça, lui reproche Aiden.

Je lève les yeux vers Ambroise pour le voir en train de regarder son ami avec dégoût.

- Je sais et je suis désolé mais ce genre d'homme me dégoûte.

- Tu n'es pas le seul, le rassure Aiden.

J'embrasse Ambroise sur les lèvres avant de monter vers la chambre de Milo qu'il partage avec le fils de Rose. Les deux petits garçons sont assis sur le tapis et ils jouent avec des petites voitures qui sont étalées partout dans la pièce. La chambre est composé d'un lit à deux étages et d'une grande fenêtre qui donne sur le parc. Le sol est fait d'un parquet sombre mais la pièce est quand même lumineuse grâce aux tons clairs des murs. Ils ne m'ont pas remarqué alors je décide de continuer ma route vers ma chambre où je trouve Ambroise assis près de la fenêtre au téléphone avec quelqu'un. Je saute sur le lit et m'allonge avec les bras derrière la tête. Je l'observe parler. Tout en parlant, il me regarde avec un grand sourire et les yeux brillants. Je sais qu'il serait un père merveilleux. Je baisse les yeux vers mon ventre et m'imagine enceinte de lui. Je me demande, si je serai une bonne mère et quel genre de mère.

- A quoi tu penses ?

- A toi.

- En bien j'espère.

- Oui en très bien même.

Il s'approche doucement du lit avant de grimper dessus et de s'allonger à mes côtés. Il me soulève pour que je sois assise sur lui et je passe mes mains sous son t-shirt tandis que les siennes se glissent dans mon dos.

- Et tu pensais à moi comment ? lui demandé-je un sourire charmeur aux lèvres.

- Je t'imaginais enceinte, se confesse mon compagnon.

Mes mains stoppent ses caresses, je le regarde intensément de mes yeux mauves. Je me mords la lèvre signe que je réfléchis à quelque chose.

- A toi de me dire ce qu'il se passe dans ta jolie tête, me dit-il en m'embrassant rapidement sur la bouche ?

- La même chose que toi.

- Tu étais en train de m'imaginer enceinte ? me taquine Ambroise.

J'éclate d'un rire cristallin, il me rejoint très rapidement.

- Mais non gros bêta, lui dis-je en frappant son torse.

Il me retourne sur le lit et me coince sous lui.

- Je ne suis pas un bêta, je suis un alpha et très puissant, me dit-il en m'embrassant.

- D'après mes informations, tu n'es pas très puissant car tu te fais souvent battre au combat à mains nus, lui dis-je en lui faisant un grand sourire.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- En es-tu certain ?

- Oui.

- Parce que d'après Freya, tu n'es pas être doué au combat car elle te bat tout le temps, lui expliqué-je.

J'éclate de rire avant de l'embrasser avec passion. Mes mains caressent toutes les parties de son corps et des frissons le parcourent.

Je le repousse gentiment.

- Avant d'aller plus loin, j'aimerais parler de ce à quoi tu pensais.

Son loup pousse un grognement et ma louve fait de même.

- Ne t'inquiète pas mon loup, je vais m'occuper de toi après.

- Mon loup adore quand tu lui parles comme ça.

- Et moi, je n'aime pas trop quand il me grogne dessus.

J'éclate de rire et lui aussi.

Je me hisse sur la pointe de mes pieds pour l'embrasser, mes mains se placent dans ses cheveux et commencent à les tirer. Il déboutonne mon chemisier et il me pousse contre le lit. Je lui retire son t-shirt.

Au moment où il va dégrafer mon soutien-gorge quelqu'un toque à la porte.

- Gala ? Il faut qu'on parle car je crois avoir trouvé des informations, nous interrompt Gaby.

Je souffle avant de se pencher pour attraper ma chemise et me dépêche de la boutonner avant de lui lancer son t-shirt.

J'ouvre la porte sur Gaby qui se tient devant avec un grand livre dans les mains et un immense sourire au lèvre.

- Je crois que je vais vous laisser, dit-il.

- Tu as peur de savoir si je suis plus puissant que toi ? lancé-je à mon compagnon avec un sourire malicieux.

- Non, je n'ai pas peur de ça.

- Je vais te croire.

Il se dirige vers le salon. Gaby n'a pas le temps de parler qu'on entend une dispute ce qui nous pousser à aller voir.

- Pour toi, c'est de ma faute si papa s'est fait tirer dessus ?! crie Braeden.

- Oui ! lui répond sa sœur sur le même ton.

- Et pourquoi ?

- Parce que tu n'arrêtes pas de faire de conneries et à chaque fois papa doit te sauver la vie.

- Ce qu'il s'est passé cette fois ça n'avait rien avoir avec mes problèmes !

Le bruit de verre qui se casse me pousse Ambroise à entrer dans la pièce sans attendre plus longtemps.

- Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? demande-t-il.

Dans la pièce, je remarque qu'un cadre est par terre, brisé et de même pour un verre.

- Pour Rose c'est de ma faute si papa est dans le coma.

- C'est de la faute de Braeden si papa est dans le coma, dit-elle en même temps que so,frère.

- Et qu'elles sont tes raisons de croire à cette théorie foireuse ?

- Tu te souviens quand on a fêté l'anniversaire de Kaz y a deux mois au bar de Gaby ?

- Hm oui, lui répond Ambroise.

Il doit surement se souvenir vaguement de cette soirée car il est parti après deux pour aller me rejoindre chez moi. Je ne sais donc pas ce qu'il s'est passé juste après que son frère soit rentré le lendemain matin et qu'Aiden était mort bourré en rentrant. Pour qu'un loup soit bourré, il faut vraiment boire une sacré quantité d'alcool.

- Enfin, tu ne peux pas t'en souvenir beaucoup car tu as vite disparu. Avant, je me demandais où mais aujourd'hui, je pense avoir la réponse.

- Si tu en venais au fait, intervient son frère lasse de cette conversation qui semble mener nul part.

- Oui c'est bon j'y viens. Braeden s'est amusé avec une jolie blonde.

- Et alors ? Il est majeur, il couche avec qu'il veut sans qu'on s'en mêle.

- Même avec une chasseuse ?

- Pardon ? s'exclame-t-il en même temps que Braeden qui semble sous le choc de la révélation.

- Tu es en train de dire que j'ai couché avec une chasseuse et elle est peut-être responsable du coma de papa ? demande-t-il d'une voix tremblante.

- Oui, c'est ce que je suis en train de te dire, conclue-t-elle froidement. Alors je te jure que si papa ne s'en sort pas, je te tue.

- Rose ! s'exclame-t-elle. Je t'interdis de dire ça et même d'y penser.

- Braeden est un traître !

- Non ! C'est juste un mec qui réfléchit avec le cerveau qui se trouve en dessous de la ceinture et pour être plus précis c'est avec sa bite !

- Eh ! geint son frère mais lorsqu'il voit son regard, il ne tente pas de se justifier.

- J'ai l'impression que tu serais prête à tuer ton propre frère pour te venger des chasseurs qui ont tiré sur papa. Si tu veux vraiment tuer quelqu'un, je te conseille un chasseur car ton propre sang ça ne sert à rien sauf si tu veux que papa soit triste quand il se réveillera.

Sa remarque l'a blessé car elle baisse la tête et je vois une larme perle sur sa joue. Ses épaules s'affaissent. Rose se laisse tomber sur le fauteuil, mon frère là rejoint rapidement et elle se glisse dans ses bras.

- Je suis désolée, chuchote-t-elle.

- Je ne t'en veux pas. Je me sens tellement fautif, avoue-t-il.

- Ne dis pas de bêtise.

- Ce n'est pas ce que tu disais avant, lui reproche-t-il.

- Je n'étais pas moi-même et c'est surtout la colère qui parlait. Il faut que tu saches quoi que tu fasses, tu seras toujours mon grand frère. Je suis tellement mal par rapport à papa que je blâme tout le monde.

- J'espère bien et je ne t'en veux pas car je sais que cette situation est difficile pour nous quatre et je me demande bien comment maman tient.

- Elle est forte et elle ne veut pas craquer devant nous, j'interviens.

- Je suis d'accord.

- On est une famille et on restera soudé quoi qu'il se passe.

- A la famille, confirme Ambroise

- A la famille, affirme son frère. Rose même si tes propos m'ont blessé, il fait que tu saches que je t'aime ma petite sœur et toi aussi petit frère.

Il leur sourit.

- Je t'aime aussi, confirme Rose.

J'observe les deux frères et la sœur. Je suis contente que l'histoire se soit bien terminé et je trouve ça très bizarre deux disputes dans la même journée. Kaz entre rapidement dans la pièce.

- J'espère que je ne vous dérange pas mais je dois vous parler d'un truc important.

Braeden se redresse et je peux voir que Rose essuie ses larmes d'un revers de manche mais ses yeux sont toujours un peu rouge.

- Tout va bien ici ? demande-t-il.

- Oui, ne t'inquiète pas, lui répond l'aîné de la famille.

- Je demandais ça car Rose a les yeux rouges.

- Une poussière dans l'œil.

- D'accord.

Je sais qu'il n'est pas convaincu par la réponse mais je sais aussi qu'il ne cherchera pas en savoir plus.

- Alors ? le pressé-je.

- Ah euh oui pardon. Après ce que tu m'as raconté avec Gaby et la chasseuse, j'ai demandé à des sorcières de vérifier le sort. Elles ont remarqué qu'un sort avait été lancé sur nous pour qu'on se dispute et que la meute soit moins uni. Je ne pense pas que ça a fonctionné.

- Ah oui et pourquoi ? s'interroge mon frère.

- Eh bien, on est toujours uni et personne n'a envie de tuer personne enfin si on veut tuer des gens mais ce sont des chasseurs donc c'est que le sort ne fonctionne pas.

Un sourire se dessine sur mes lèvres quand j'entends ses paroles sur le meurtre de chasseurs.

- Si je comprends bien ton point de vu, commence Braeden. Les chasseurs peuvent mourir car ce ne sont pas des hommes.

- Exactement.

- C'est un bon point de vu que j'approuve et comment on les attrape ?

- En kidnappant un des leurs, intervient Gaby.

- Qui ça et surtout comment ?

- Au bar et je propose Dalilah.

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