Chapitre 11
Le jour suivant Evy s'est levée avec un rhume, mal de gorge et de tête. Résultat : elle fût incapable d'aller en cours et fut déclarée malade par le médecin qui est venu à domicile, dans l'après-midi, pour l'examiner.
Moi, qui étais en cours en fut averti par ma sœur elle-même. Elle m'a envoyé un texto. Elle m'a aussi rappelé de passer chercher ses médocs à la pharmacie du coin après les cours et m'a envoyé une photo de l'ordonnance par message. Elle a donc attrapé une angine.
J'avais emprunté la carte vitale de papa ce matin avant de partir. C'était en prévention de la petite course que ma sœur me demanderai d'effectuer à la pharmacie. Je ne pus que me féliciter d'être la meilleure sœur du monde (sans aucune arrogance, bien sûr !).
Quand il a fallut, ce matin que j'emprunte le sentier des bois, toute seule donc, je me suis gère sentis rassurée. J'étais encore une fois dans la crainte d'apercevoir un loup et qu'il me suive. J'ai traversé le chemin aux pas de course en m'efforçant de ne pas faire du bruit pour ne pas que ces bêtes me repèrent.
Heureusement pour moi rien de tel ne se redéroula. J'arrivais à l'arrêt de bus sans encombre.
Ce fut encore et toujours, pour moi, une journée banale, ennuyeuse, plate, composée de cours où je n'allais vers personne (cela je ne le regrette pas et ne peux pas le regretter car c'est mon choix, j'assume) et où je mangeais seule à la cafète (ça, j'assume aussi).
Bref, voilà ! Maintenant, je suis à cinq-cents mètres de mon lycée, dans une pharmacie pour choper les médocs à Evy.
- Suivant ! annonça la pharmacienne.
C'est à mon tour alors je me lève de ma chaise où j'attendais, dans mes pensées, et me présente au guichet.
- Bonjour mademoiselle ! Que souhaitez-vous ?
- Bonjour ! dis-je à la pharmacienne quadragénaire. Ma sœur a une angine. Je dois récupérer ses médicaments. J'espère que ça va être possible ! j'ai l'ordonnance mais en numérique. Je lui désignais la photo sur mon portable.
Elle hocha la tête.
- Je vais aller vous cherchez les médicaments qu'il vous faut !
Je hoche la tête. Elle revient rapidement avec un sac de médicaments.
- Il y a tout ce qu'il faut dedans pour soigner une angine !
Je la remerciais, payais, réussis à obtenir les médocs et sortis. Pour éviter de me trimbaler le sac de médocs à la main, je le mis dans mon cartable.
A la sortie, je regardais mes pieds, perdue dans mes pensées. Je percutais quelqu'un. Je levais ma tête, prête à m'excuser et aperçus Jimmy.
"Il est décidemment partout où je vais celui-là. pensais-je en me perdant dans son regard sans m'en rendre compte. Tu me diras, cet endroit paumé n'est pas grand. me contredisais-je. "
- Désolée ! m'excusais-je.
Il me fit un signe tête l'air de dire "c'est rien".
- Si t'es encore là ça veux dire que tu n'as pas encore pris ton bus ?! Il vient de partir donc bienvenue dans la barque de ceux qu'ils l'ont loupé.
- HEIN ?? Oh non ! ne puis-je m'empêcher de dire en explosant. Bon !
- Je cherchais auprès des gens s'il y a un autre ramassage scolaire ou pas. Tu n'aurais l'info par hasard ?
Je secouais la tête négativement. On est donc tous deux dans la même galère.
- Tu sais quoi ? dis-je en aillant un éclair de génie et sans le laisser répondre je dis : Je connais quelqu'un qui aurait la possibilité de nous aider. Viens avec moi au café, bar tabac !
- Non ! j'peux pas accepter, c'est pas le moment de s'inviter à prendre un café. Il faut trouver l'horaire du prochain bus.
- Suis ! pose pas de question ! lui dis-je un peu crument peut-être. Je suis en train de nous aider à sortir de ce pétrin. Tu crois vraiment que je t'aurais invité à boire un verre ?
Jimmy et moi, marchions sur les trottoirs, l'air non pressés. Alors qu'on l'était quand même. J'ai l'impression que quand on loupe son bus dans cette ville, il n'y a pas vraiment de deuxième chance et on doit se débrouiller seuls pour trouver un moyen de transport jusque chez soi.
C'est d'ailleurs ce que nous faisions, on se débrouille. Je pense avoir la solution.
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